Ferme du Puits rue de l'Eglise Warzée : Différence entre versions

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Belle ferme du troisième quart du XVIIème S (1669) en moellons de calcaire assisés.
 
Belle ferme du troisième quart du XVIIème S (1669) en moellons de calcaire assisés.
  
Au fond de la cour se trouve l’habitation composée de deux parties séparées par une tour carrée.
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Au fond de la cour se trouve l’habitation composée de deux volumes distincts et d'une tour carrée coiffée d'une bâtière d'éternit à croupes et coyaux, volume principal daté de 1669 par un ancrage à l'arrière.
La partie principale (à droite de la tour) est coiffée d’une bâtière (toit) d’éternits à croupettes et coyaux.
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A l’avant, une seule fenêtre, refaite partiellement avec des matériaux de réemploi, est masquée par une vigne vierge grimpant également sur la tour, tour percée d’une porte tardive et de jours étroits.
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Chaînes d'angles harpées. Grandes fenêtres à croisée et jours carrés conservés à l'étage. Une seule fenêtre refaite partiellement avec matériau de réemploi en façade avant masquée par une vigne vierge grimpant également sur la tour, percée d'une porte tardive et de jours étroits. Pavillon à coyaux sur corniche à blochets.
  
A l’arrière, ancrage de 1669 encadrant des fenêtres à croisée et jours carrés.
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Second volume accessible côté cour par une porte percée dans la façade-pignon. Linteau droit surmonté d'une niche cintrée à encadrement moulurée creusée dans une pierre rectangulaire. Piédroits harpés, celui de droite se confondant avec la chaîne d'angle. Baie à meneau refaite.
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A gauche, fenêtre à croisée et petite baie chaînée à linteau droit à l'étage. Deux baies à croisée également au pignon arrière.
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Face droite éclairée par des baies rectangulaires, face gauche percée d'une baie à traverse et d'un jour carré à l'étage. Bâtière à coyaux et croupette sur blochets côté cour. 
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Dans le prolongement de ce volume, dépendance plus basse percée d’une baie à linteau droit (matériaux de réemploi du XVIIème siècle. Porte-fenêtre récente à l'arrière, baie chaînée à meneau à l’étage, bâtière d'éternit.
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En retour d'angle à gauche, aile d’étable en moellons de calcaire rehaussée de briques. Porte à linteau droit sur piédroits harpés, baies carrées,  gerbières agrandies. Bâtière.
  
La partie secondaire (à gauche de la tour), coiffée également – comme la tour d’ailleurs – d’une bâtière à coyaux et croupettes sur blochets  est accessible à l’avant par une porte percée dans la façade-pignon. Le linteau de cette porte est surmonté d’une niche cintrée à encadrement mouluré, creusée dans une pierre. Ses piédroits (montants verticaux) sont harpés (en quinconce) et celui de droite se confond avec la chaîne (pilier) d’angle. Baie à meneau (montant fixe divisant une fenêtre à compartiments) refaite à gauche, fenêtre à croisée et petite baie chaînée à linteau droit à l’étage.
 
  
A l’arrière, deux baies à croisée au pignon, la face droite étant éclairée par des baies rectangulaires et la face gauche étant percée d’une baie à traverse et d’un jour carré à l’étage.
 
  
Dans le prolongement de la partie secondaire, on remarque une annexe plus basse percée d’une baie à linteau droit faite avec des matériaux de réemploi du XVIIème S. Cette dépendance présente, à l’arrière, une porte-fenêtre récente et une baie chaînée à meneau à l’étage. Sa bâtière est également en éternits.
 
  
A gauche en entrant, nous avons une aile d’étables en moellons de calcaire rehaussée de briques. Nous y voyons une porte à linteau droit sur piédroits harpés, des baies carrées et des gerbières (pour lancer les gerbes) agrandies.
 
  
 
A droite en entrant, se trouvent des étables et une grange. An centre de cette partie, on remarque une entrée charretière cintrée, doublée d’un rouleau de moellons, une grosse clé trapézoïdale et des piédroits harpés. A droite, se trouve une seconde entrée charretière refaite en 1821 (date gravée sur la clé de l’arc).
 
A droite en entrant, se trouvent des étables et une grange. An centre de cette partie, on remarque une entrée charretière cintrée, doublée d’un rouleau de moellons, une grosse clé trapézoïdale et des piédroits harpés. A droite, se trouve une seconde entrée charretière refaite en 1821 (date gravée sur la clé de l’arc).

Version du 10 novembre 2017 à 18:31

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Rue de l'Eglise, 7


  • Brève description


Photo du 26 juin 2015

Ce que dit le Patrimoine Monumental de la Belgique

Belle ferme du troisième quart du XVIIème S (1669) en moellons de calcaire assisés.

Au fond de la cour se trouve l’habitation composée de deux volumes distincts et d'une tour carrée coiffée d'une bâtière d'éternit à croupes et coyaux, volume principal daté de 1669 par un ancrage à l'arrière.

Chaînes d'angles harpées. Grandes fenêtres à croisée et jours carrés conservés à l'étage. Une seule fenêtre refaite partiellement avec matériau de réemploi en façade avant masquée par une vigne vierge grimpant également sur la tour, percée d'une porte tardive et de jours étroits. Pavillon à coyaux sur corniche à blochets.

Second volume accessible côté cour par une porte percée dans la façade-pignon. Linteau droit surmonté d'une niche cintrée à encadrement moulurée creusée dans une pierre rectangulaire. Piédroits harpés, celui de droite se confondant avec la chaîne d'angle. Baie à meneau refaite.

A gauche, fenêtre à croisée et petite baie chaînée à linteau droit à l'étage. Deux baies à croisée également au pignon arrière.

Face droite éclairée par des baies rectangulaires, face gauche percée d'une baie à traverse et d'un jour carré à l'étage. Bâtière à coyaux et croupette sur blochets côté cour.

Dans le prolongement de ce volume, dépendance plus basse percée d’une baie à linteau droit (matériaux de réemploi du XVIIème siècle. Porte-fenêtre récente à l'arrière, baie chaînée à meneau à l’étage, bâtière d'éternit.

En retour d'angle à gauche, aile d’étable en moellons de calcaire rehaussée de briques. Porte à linteau droit sur piédroits harpés, baies carrées, gerbières agrandies. Bâtière.



A droite en entrant, se trouvent des étables et une grange. An centre de cette partie, on remarque une entrée charretière cintrée, doublée d’un rouleau de moellons, une grosse clé trapézoïdale et des piédroits harpés. A droite, se trouve une seconde entrée charretière refaite en 1821 (date gravée sur la clé de l’arc).

Entre ces étables et la partie principale de l’habitation, une petite construction abritant un colombier ferme la cour. L’entrée de ce colombier est précédée d’une aire d’envol soutenue par trois corbeaux calcaires.


  • Les propriétaires successifs

Maître Mariot, sous-bailli du Condroz, construit et occupe la ferme en 1669

Mademoiselle de Barme : fin du XVIIIème S

Famille Bauche: début du XXème S

M et Mme Jules Collin achètent la ferme le 15 octobre 1958


  • Les divers exploitants

Léon-Lambert Bauche : vers 1875

Grosjean

Constant Moës, son fils Achille et son beau-fils Marcel Pâques : de 1929 à 1932

Famille Brisbois : de 1932 à 1958

M et Mme Jules Collin à partir du 15 octobre 1958


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