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| + | L’espèce épipactis hélléborine est plus courante. Elle mesure jusqu’à un mètre ; ses feuilles sont larges et ses fleurs petites et rosées. Elle est d’ailleurs appelée épipactis à larges feuilles. Ce sont les plus nombreuses chez nous. | ||
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| + | L’espèce épipactis phyllanthes est très rare. Elle est plus petite. De 20 à 40 centimètres. Ses fleurs sont pendantes, verdâtres et rarement ouvertes, ses feuilles plus petites. Elle est aussi appelée épipactis à fleurs pendantes, et quelle chance il y en a aussi chez nous. Découvertes il y a peu, elles ne sont encore que deux mais ne demandent qu’à croître. | ||
| − | + | Les deux espèces vivent côte à côte, elles se ressemblent, elles sont sœurs, elles ont besoin de beaucoup d’attention. | |
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Version du 13 juillet 2020 à 20:03
Les orchidées de chez nous
Sommaire
Pour être heureuses, vivons cachées
Telle pourrait être la devise des 'Epipactis, orchidées de notre Condroz.
La plante
Les orchidées ne poussent pas que sur les appuis de fenêtre, elles s’épanouissent aussi dans la nature, principalement dans les sous-bois. Les orchidées sauvages sont, elles, discrètes et timides. Elles fleurissent entre juin et septembre et la fleur est si petite qu’elle passe presqu’inaperçue. Pourtant penchez-vous pour la regarder de plus près ; elle n’a rien à envier à celle de nos maisons si ce n’est la taille. Il existe en Wallonie 44 espèces sauvages sur 47 pour la Belgique. Malheureusement certaines sont en régression dans nos Ardennes.
La législation
Toutes les orchidées sauvages ainsi que d’autres fleurs rares sont protégées par la loi sur la conservation de la nature de 1973 et par le décret Natura de 2001. Toutes cueillette et destruction sont sanctionnées par des amendes et/ou de l’emprisonnement.
Et dans notre commune
Grâce à un travail de protection et une vigilance constante quelques-uns sont parvenus à sauvegarder cette année 2020 plus de quinze orchidées sauvages alors qu’en 2019 il n’y en avait que trois. Il faut dire qu’elles ont la fâcheuse idée de pousser juste à fleur de sentiers et chemins d’où une protection rapprochée exigée.
L’espèce épipactis hélléborine est plus courante. Elle mesure jusqu’à un mètre ; ses feuilles sont larges et ses fleurs petites et rosées. Elle est d’ailleurs appelée épipactis à larges feuilles. Ce sont les plus nombreuses chez nous.
L’espèce épipactis phyllanthes est très rare. Elle est plus petite. De 20 à 40 centimètres. Ses fleurs sont pendantes, verdâtres et rarement ouvertes, ses feuilles plus petites. Elle est aussi appelée épipactis à fleurs pendantes, et quelle chance il y en a aussi chez nous. Découvertes il y a peu, elles ne sont encore que deux mais ne demandent qu’à croître.
Les deux espèces vivent côte à côte, elles se ressemblent, elles sont sœurs, elles ont besoin de beaucoup d’attention.
Photos 20.06.2020, pas encore en fleurs...
...et discrètes au bord du chemin
