Dessaint Maurice Ouffet : Différence entre versions

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==La guerre 40-45 vécue par Maurice DESSAINT==
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===Le portrait===
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[[Fichier:BaudoinJ 02.62.71.jpg|vignette|Ecole Saint-joseph rue du Perron vers 1916 ____ La photo avec tous les noms : voir en bas de page]]
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Prisonnier, Maurice s'évade d'Allemagne en avril 1943 et rentre au pays.
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'''<big>P'''</big>risonnier de guerre, Maurice s'évade d'Allemagne en avril 1943 et rentre au pays.<br>Maurice est né le 30 août 1908 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Xhoris Xhoris]''', il a donc 31 ans lors de l'invasion de la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne Pologne]''' par l'armée allemande en 1939.<br>Il est le fils de Jules DESSAINT et Elvire BAUCHE tous deux inhumés à Ouffet '''[[Dessaint-Bauche D33|tombe D33]]'''.<br>Maurice habite Ouffet et exerce le métier d'instituteur à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Warz%C3%A9e Warzée]'''.<br>Le 23 août 1939, il épouse à Ouffet, Marie Louise HENRARD née à Ouffet le 19 mars 1915 à Ouffet. Elle est la fille de Jean Joseph HENRARD et de Marie Virginie CHAPELIER tous deux inhumés à Ouffet '''[[Henrard-Gathy Henrard-Chapelier D53|tombe D53]]'''
  
Maurice est né le ???? 1908 à ????, il a donc 31 ans au début de l'invasion de la Pologne par l'armée allemande en 1939. 
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1939, le 24 août, il épouse à Ouffet, Marie Louise HENRARD née à Ouffet le ????<br>1939, le 25 août, mobilisation générale. Maurice rejoint son unité au canal Albert puis ,vient l'ordre de repli vers la mer.<br>1940, le 23 mai, il participe à la bataille de le Lys.<br>1940, 28 mai, capitulation de la Belgique.
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* <big>1940 - le 28 mai</big>. Capitulation de la Belgique.
  
 
===La captivité===
 
===La captivité===
  
1940, le 31 mai, départ pour le camp de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Brasschaat Brasschaat]''', puis '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Kalmthout Kalmhout]''' à la frontière hollandaise. Un train de marchandises,"fournée" de 60 prisonniers par wagon, les emmène à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Neubrandenbourg Neubrandenburg]''', '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Stalag_II-A stalag IIA]''' en Allemagne.<br>1940, le 20 juin, départ en train à destination de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Greifswald Greifswald]''' en '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pom%C3%A9ranie Poméranie]''' près de la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_Baltique mer Baltique]''', '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Stalag_II-C stalag IIC]'''.
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* <big>1940 - le 20 juin</big>. Départ en train à destination de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Greifswald Greifswald]''' en '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pom%C3%A9ranie Poméranie]''' près de la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_Baltique mer Baltique]''', '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Stalag_II-C stalag IIC]'''.<br>Baraquements en bois, périmètre ceint d'une triple rangée de clôtures en barbelés de 2,50 à 3 mètres de haut. A chaque angle, un mirador avec sentinelles jour et nuit, projecteurs et mitrailleuses.<br>Chaque jour, des équipes de plus ou moins 30 hommes quittaient le stalag pour des "Kommandos" de travail.<br>Maurice travaillait sur un chantier de construction d'un abri antiaérien à manipuler du béton du matin au soir. Pour les allemands, les prisonniers en captivité constituaient une source de main d'œuvre bon marché pour les usines et l'agriculture.
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* <big>1940 - en novembre</big>. Maurice est attaché au "Kommando" XIII/108 de Vorbrück dans le '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/District_de_Stettin Stettin]''' où il retrouve Albert COLLETTE de Bruxelles et Eugène DELATTE de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Thieu Thieu]''' rencontrés au stalag IIA.<br>Il s'ensuit, grâce à COLLETTE, un engagement dans la firme SABBAN en tant que comptable.
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* <big>1941 - 22 septembre</big>. Toute l’équipe SABBAN (+ ou – 80 prisonniers) fut mutée au Kommando XIII/226 et installée à bord du « Nordenham », un bananier, un bateau désaffecté transformé en camp, à l’ancre dans l’embouchure de l’'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Oder Oder]''' à la frontière avec la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne Pologne]'''. Les conditions d’hébergement sont pénibles et médiocres.
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* <big>1942 - 25 mai</big>. Le camp « Nordenham » est supprimé et déménage à Bredow-Stettin dans des baraquements relativement neufs et mieux aménagés.<br>Les 3 amis COLLETTE, DELATTE et DESSAINT envisagent l’évasion. Un oncle d’A. COLLETTE, Charles LIEUTENANT, de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaudfontaine Henne (Vaux-sous-Chèvremont])''' fournira les pièces d’identité nécessaires.
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* <big>1943 - 2 avril</big> Pour A. COLLETTE, évasion réussie.
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* <big>1943 – 17 avril</big>. Marie - Louise HENRARD fait le déplacement à Bruxelles pour porter un costume de son mari.
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* <big>1943 – 12 mai</big>. Maurice DESSAINT, sous le nom d’emprunt « Van den BRANDEN » peintre à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9an_(Havelange) Méan]''' et E. DELATTE tentent l’évasion.<br>Pour rappel, chaque jour, déplacement Kommando – boulot. Tout était préparé pour quitter le lieu de travail, carte d’identité et costume mis bien à l’abri à un endroit précis d’un parc proche de la firme SABBAN.<br>Arrivés au poste frontière de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbesthal Herbesthal]''', point délicat, fouille et vérification d’identité. Maurice DESSAINT passe sans problème, quant à E. DELATTE dans une autre file il est arrêté et renvoyé à la case départ.
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Il fallait se cacher !
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Grâce à l’abbé Georges HENRARD, son beau-frère curé à La Troque quartier de Seraing, et à deux de ses connaissances, M. DESSAINT a séjourné à l'ancienne clinique Merlot à Seraing comme malade contagieux, clinique pourtant occupée par les Allemands.<br>Plus tard à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pontillas Pontillas]''', ferme de la famille BAUCHE, puis à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Hogne Hogne]''', ferme de la famille DEFAYS, puis encore à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Bioul Bioul]''', ferme de la famille LEONARD. Tous sont de la parenté.<br>Pour parenthèse, Monsieur et Madame COLLETTE vinrent occuper, pendant 4 mois, une petite ferme meublée, située à Ouffet, 382, au lieu-dit « '''[[Rue Doyard Ouffet|Le Doyard]]''' ». Leur voyage : '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Rixensart Rixensart]''' – '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Ougr%C3%A9e Ougrée]''' – '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouffet Ouffet]''' en tram vicinal à vapeur. M. COLLETTE s’appelait alors DUBOIS. Le séjour fut possible grâce à Marie-Louise HENRARD.
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===La libération===
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* <big>1944 – jeudi 8 septembre</big>. Dans la soirée, toute la population d’Ouffet fut mise en émoi par l’arrivée de trois chars américains qui progressaient en éclaireurs – parvis de l’église.<br>Le lendemain matin, les habitants faisaient la haie en haut de la '''[[Rue Sauvenière Ouffet|rue Sauvenière]]''' pour voir défiler le gros des troupes américaines qui se dirigeait vers Liège.<br>C’était l’euphorie générale.
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Après ces longues années, M. DESSAINT peut enfin retrouver sa famille à la fois heureux, mais triste de n’avoir pu assister au décès de son papa, Jules DESSAINT, le 17 avril 1944.
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En nous référant le plus fidèlement possible aux nombreuses narrations de Maurice DESSAINT et quelques notes de Monsieur COLLETTE.
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Marie-José et Claude GONAY-DESSAINT...
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...que les Passeurs de Mémoire d'Ouffet remercient vivement pour leur participation à l'enrichissement de ce site.
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===Quelques photos===
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Dessaint M 05.jpg|Circonstances et lieu inconnus
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Dessaint M 01.79.jpg|1940
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Dessaint M 02.jpg|Photo reçue à Ouffet le 15.09.1940
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Dessaint M 09.jpg|1940
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Dessaint M 10.jpg|1940
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Dessaint M 03.jpg|Octobre 1942
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Dessaint M 04.jpg|Octobre 1942
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Dessaint M 06.jpg|Noël 1942
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Dessaint M 07.jpg|Fête de la libération à Ouffet : Rue Sauvenière 1945 ou 1946 ?
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Dessaint M 08.jpg|Fête de la libération à Ouffet : Rue Sauvenière 1945 ou 1946 ?
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===La photo de groupe des volontaires, combattants et prisonniers de guerre===
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Avec tous les noms : '''[[Guerre 40-45 Ouffet|Cliquer ICI]]'''
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===Ecole primaire : La photo de classe de 1916===
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Avec tous les noms : '''[[Ouffet, école Saint-Joseph BaudoinJ 02.1.71|Cliquer ICI]]'''
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Retour _____ '''[[Guerre 40-45 Ouffet]] _____ ou aux _____ [[Gens ordinaires... (Des)|Des gens ordinaires...]] _____ ou à _____ ou aux _____ [[Passeurs de mémoire d'Ouffet : Patrimoine et Histoire|Passeurs de Mémoire]] _____ ou à la _____ [http://www.wikihuy.be/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Ouffet Liste des pages]'''
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[[Catégorie : Ouffet]][[Catégorie : Guerre]][[Catégorie : Personnalité civile]]

Version actuelle en date du 3 août 2023 à 11:49

La guerre 40-45 vécue par Maurice DESSAINT

Ecole Saint-joseph rue du Perron vers 1916 ____ La photo avec tous les noms : voir en bas de page

Le portrait

Prisonnier de guerre, Maurice s'évade d'Allemagne en avril 1943 et rentre au pays.
Maurice est né le 30 août 1908 à Xhoris, il a donc 31 ans lors de l'invasion de la Pologne par l'armée allemande en 1939.
Il est le fils de Jules DESSAINT et Elvire BAUCHE tous deux inhumés à Ouffet tombe D33.
Maurice habite Ouffet et exerce le métier d'instituteur à Warzée.
Le 23 août 1939, il épouse à Ouffet, Marie Louise HENRARD née à Ouffet le 19 mars 1915 à Ouffet. Elle est la fille de Jean Joseph HENRARD et de Marie Virginie CHAPELIER tous deux inhumés à Ouffet tombe D53

Le combat

  • 1939 - le 25 août. Mobilisation générale. Maurice rejoint son unité au canal Albert puis, vient l'ordre de repli vers la mer.
  • 1940 - le 23 mai. Il participe à la bataille de la Lys.
  • 1940 - le 28 mai. Capitulation de la Belgique.

La captivité

De stalag en stalag.

  • 1940 - le 31 mai. Départ pour le camp de Brasschaat, puis Kalmhout à la frontière hollandaise. Un train de marchandises,"fournée" de 60 prisonniers par wagon, les emmène à Neubrandenburg, stalag IIA en Allemagne.
  • 1940 - le 20 juin. Départ en train à destination de Greifswald en Poméranie près de la mer Baltique, stalag IIC.
    Baraquements en bois, périmètre ceint d'une triple rangée de clôtures en barbelés de 2,50 à 3 mètres de haut. A chaque angle, un mirador avec sentinelles jour et nuit, projecteurs et mitrailleuses.
    Chaque jour, des équipes de plus ou moins 30 hommes quittaient le stalag pour des "Kommandos" de travail.
    Maurice travaillait sur un chantier de construction d'un abri antiaérien à manipuler du béton du matin au soir. Pour les allemands, les prisonniers en captivité constituaient une source de main d'œuvre bon marché pour les usines et l'agriculture.
  • 1940 - en novembre. Maurice est attaché au "Kommando" XIII/108 de Vorbrück dans le Stettin où il retrouve Albert COLLETTE de Bruxelles et Eugène DELATTE de Thieu rencontrés au stalag IIA.
    Il s'ensuit, grâce à COLLETTE, un engagement dans la firme SABBAN en tant que comptable.
  • 1941 - 22 septembre. Toute l’équipe SABBAN (+ ou – 80 prisonniers) fut mutée au Kommando XIII/226 et installée à bord du « Nordenham », un bananier, un bateau désaffecté transformé en camp, à l’ancre dans l’embouchure de l’Oder à la frontière avec la Pologne. Les conditions d’hébergement sont pénibles et médiocres.

L'évasion

  • 1942 - 25 mai. Le camp « Nordenham » est supprimé et déménage à Bredow-Stettin dans des baraquements relativement neufs et mieux aménagés.
    Les 3 amis COLLETTE, DELATTE et DESSAINT envisagent l’évasion. Un oncle d’A. COLLETTE, Charles LIEUTENANT, de Henne (Vaux-sous-Chèvremont) fournira les pièces d’identité nécessaires.
  • 1943 - 2 avril Pour A. COLLETTE, évasion réussie.
  • 1943 – 17 avril. Marie - Louise HENRARD fait le déplacement à Bruxelles pour porter un costume de son mari.
  • 1943 – 12 mai. Maurice DESSAINT, sous le nom d’emprunt « Van den BRANDEN » peintre à Méan et E. DELATTE tentent l’évasion.
    Pour rappel, chaque jour, déplacement Kommando – boulot. Tout était préparé pour quitter le lieu de travail, carte d’identité et costume mis bien à l’abri à un endroit précis d’un parc proche de la firme SABBAN.
    Arrivés au poste frontière de Herbesthal, point délicat, fouille et vérification d’identité. Maurice DESSAINT passe sans problème, quant à E. DELATTE dans une autre file il est arrêté et renvoyé à la case départ.

La planque

Il fallait se cacher !

Grâce à l’abbé Georges HENRARD, son beau-frère curé à La Troque quartier de Seraing, et à deux de ses connaissances, M. DESSAINT a séjourné à l'ancienne clinique Merlot à Seraing comme malade contagieux, clinique pourtant occupée par les Allemands.
Plus tard à Pontillas, ferme de la famille BAUCHE, puis à Hogne, ferme de la famille DEFAYS, puis encore à Bioul, ferme de la famille LEONARD. Tous sont de la parenté.
Pour parenthèse, Monsieur et Madame COLLETTE vinrent occuper, pendant 4 mois, une petite ferme meublée, située à Ouffet, 382, au lieu-dit « Le Doyard ». Leur voyage : RixensartOugréeOuffet en tram vicinal à vapeur. M. COLLETTE s’appelait alors DUBOIS. Le séjour fut possible grâce à Marie-Louise HENRARD.

La libération

  • 1944 – jeudi 8 septembre. Dans la soirée, toute la population d’Ouffet fut mise en émoi par l’arrivée de trois chars américains qui progressaient en éclaireurs – parvis de l’église.
    Le lendemain matin, les habitants faisaient la haie en haut de la rue Sauvenière pour voir défiler le gros des troupes américaines qui se dirigeait vers Liège.
    C’était l’euphorie générale.

Après ces longues années, M. DESSAINT peut enfin retrouver sa famille à la fois heureux, mais triste de n’avoir pu assister au décès de son papa, Jules DESSAINT, le 17 avril 1944.

En nous référant le plus fidèlement possible aux nombreuses narrations de Maurice DESSAINT et quelques notes de Monsieur COLLETTE.

Marie-José et Claude GONAY-DESSAINT...

...que les Passeurs de Mémoire d'Ouffet remercient vivement pour leur participation à l'enrichissement de ce site.

Quelques photos

La photo de groupe des volontaires, combattants et prisonniers de guerre

Avec tous les noms : Cliquer ICI

Ecole primaire : La photo de classe de 1916

Avec tous les noms : Cliquer ICI


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