Ruisseau Lizin Ouffet : Différence entre versions
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A l’origine, deux sources alimentent le ruisseau de Lizin.<br>La source marquée 1 sur la carte était partiellement captée pour desservir le village d'Ellemelle jusqu'à il y a une trentaine d'années, la source 2 alimentait jadis le hameau de Lizin. Mal située, en contrebas d'un pré, la qualité de l'eau laissait souvent à désirer, aussi le captage se fait désormais depuis plus d'un siècle à un autre endroit au repère 3 de la carte en utilisant la technique du '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9lier_hydraulique bélier]''', système abrité dans un abri creusé à même la colline et qui, je pense, en 2020 a été remplacé par une pompe électrique (à vérifier). | A l’origine, deux sources alimentent le ruisseau de Lizin.<br>La source marquée 1 sur la carte était partiellement captée pour desservir le village d'Ellemelle jusqu'à il y a une trentaine d'années, la source 2 alimentait jadis le hameau de Lizin. Mal située, en contrebas d'un pré, la qualité de l'eau laissait souvent à désirer, aussi le captage se fait désormais depuis plus d'un siècle à un autre endroit au repère 3 de la carte en utilisant la technique du '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9lier_hydraulique bélier]''', système abrité dans un abri creusé à même la colline et qui, je pense, en 2020 a été remplacé par une pompe électrique (à vérifier). | ||
− | A quelques mètres de ce local technique subsiste les vestiges d'un petit ouvrage d'art que Francis BRAQUET, le fils de [[Braquet Ferdinand Ouffet|'''Ferdinand''']], m'a fait découvrir en cette fin du mois de juin 2024, un reliquat de maçonnerie en pierres sêches qui soulève une série d'interrogations.<br>L'ouvrage est encastré dans le talus côté chemin et enchâssé dans les racines à l’aplomb d'un chêne plusieurs fois séculaires ce qui atteste de son ancienneté.<br>Quel en était l'usage ? Avec son petit barrage a un mètre de la sortie de la cavité, on pense a un captage suivi d'une fontaine où on aurait pu puiser l'eau, abandonnée celle-ci se serait remplie de boue au fil du temps.br>Faut-il creuser ? Personnellement, je suis plutôt d'avis de ne pas perturber ce petit coin de nature respectant ainsi sa quiétude et sa part de secret. | + | A quelques mètres de ce local technique subsiste les vestiges d'un petit ouvrage d'art que Francis BRAQUET, le fils de [[Braquet Ferdinand Ouffet|'''Ferdinand''']], m'a fait découvrir en cette fin du mois de juin 2024, un reliquat de maçonnerie en pierres sêches qui soulève une série d'interrogations.<br>L'ouvrage est encastré dans le talus côté chemin et enchâssé dans les racines à l’aplomb d'un chêne plusieurs fois séculaires ce qui atteste de son ancienneté.<br>Quel en était l'usage ? Avec son petit barrage a un mètre de la sortie de la cavité, on pense a un captage suivi d'une fontaine où on aurait pu puiser l'eau, abandonnée celle-ci se serait remplie de boue au fil du temps.<br>Faut-il creuser ? Personnellement, je suis plutôt d'avis de ne pas perturber ce petit coin de nature respectant ainsi sa quiétude et sa part de secret. |
Après quelques cinq cents mètres, les '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Ru_(hydrologie) rus]''' issus des deux premières sources se rejoignent avant de s’infiltrer dans les remblais des anciennes '''[[Carrières de Lizin Ouffet|Carrières de Lizen]]'''.<br>C’est au pied de ces monticules de pierres et de terre que le ruisseau ressurgit pour continuer sa course. | Après quelques cinq cents mètres, les '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Ru_(hydrologie) rus]''' issus des deux premières sources se rejoignent avant de s’infiltrer dans les remblais des anciennes '''[[Carrières de Lizin Ouffet|Carrières de Lizen]]'''.<br>C’est au pied de ces monticules de pierres et de terre que le ruisseau ressurgit pour continuer sa course. |
Version du 25 juin 2024 à 08:25
Sommaire
Le ruisseau de Lizin
Présentation
A l’origine, deux sources alimentent le ruisseau de Lizin.
La source marquée 1 sur la carte était partiellement captée pour desservir le village d'Ellemelle jusqu'à il y a une trentaine d'années, la source 2 alimentait jadis le hameau de Lizin. Mal située, en contrebas d'un pré, la qualité de l'eau laissait souvent à désirer, aussi le captage se fait désormais depuis plus d'un siècle à un autre endroit au repère 3 de la carte en utilisant la technique du bélier, système abrité dans un abri creusé à même la colline et qui, je pense, en 2020 a été remplacé par une pompe électrique (à vérifier).
A quelques mètres de ce local technique subsiste les vestiges d'un petit ouvrage d'art que Francis BRAQUET, le fils de Ferdinand, m'a fait découvrir en cette fin du mois de juin 2024, un reliquat de maçonnerie en pierres sêches qui soulève une série d'interrogations.
L'ouvrage est encastré dans le talus côté chemin et enchâssé dans les racines à l’aplomb d'un chêne plusieurs fois séculaires ce qui atteste de son ancienneté.
Quel en était l'usage ? Avec son petit barrage a un mètre de la sortie de la cavité, on pense a un captage suivi d'une fontaine où on aurait pu puiser l'eau, abandonnée celle-ci se serait remplie de boue au fil du temps.
Faut-il creuser ? Personnellement, je suis plutôt d'avis de ne pas perturber ce petit coin de nature respectant ainsi sa quiétude et sa part de secret.
Après quelques cinq cents mètres, les rus issus des deux premières sources se rejoignent avant de s’infiltrer dans les remblais des anciennes Carrières de Lizen.
C’est au pied de ces monticules de pierres et de terre que le ruisseau ressurgit pour continuer sa course.
Ce ruisseau a un débit intéressant que nous envisageons de mesurer, fin août 2020 après trois années de sécheresse il est toujours aussi généreux.
Auparavant, régulièrement piétiné par le bétail, il a été en 2022 ou 2023 protégé par une clôture et sa rive droite plantée d'un alignement de saules ce qui, dans quelques années, devrait lui donner fière allure.
Peu après son passage au pied de l’èstihale, le ruisseau de Lizin, décidément d'humeur fugueuse, disparaît dans une série de chantoirs ou chantoires qui se sont créés sur plusieurs centaines de mètres pour entreprendre un mystérieux parcours souterrain de huit kilomètres à une vitesse de 123 mètres/heure avant de, en passant par ses grottes, réapparaître à la Résurgence rue du Moulin à Comblain au Pont et non pas dans la vallée entre La Rock et Comblain-Fairon comme il a été parfois affirmé, affirmations ne tenant pas compte des expériences scientifiques ci-dessous.
Ce parcours a été démontré en 1895 par l'ingénieur liégeois E. Beaulieu qui colora les eaux du ruisseau à la fluorescéine et plus récemment, en 1993, par les travaux de Philippe Meus.
Et pourtant : un regard attentif sur la carte IGN montre un parcours logique le long d'une courbe de niveau qui l'amène à La Rock avant de descendre vers Fairon.
Alors oui, un mystère entre la logique et la démonstration scientifique, un attrait supplémentaire pour ce folâtre et limpide filet d'eau.
Peu avant son passage sous la N638 le ruisseau reçoit les eaux d'un ru venant de Crossée et des étangs du château de l'Abbaye à Xhos; de la Rue de Hody et du Sentier Maroye à Ouffet; rarement celles venant de Warzée qui s'infiltrent dans le sol lors de son parcours boisé, bien avant de le rejoindre.
Les sources du ruisseau
Photos 10 et 11/05/2024
Le cheminement du ruisseau
Photos 10/05/2024 et 11/05/2024
Comblain-au-Pont, fin du périple
Photos 11/07/2017
La Légende du ruisseau de Lizin
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