Maison du Peuple Ouffet : Différence entre versions
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La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178, dont Ouffet fera partie dès 1919. | La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178, dont Ouffet fera partie dès 1919. | ||
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Genot Marie cahier de musique.jpg|Cahier de musique de Marie Genot °25/09/1914 Ouffet | Genot Marie cahier de musique.jpg|Cahier de musique de Marie Genot °25/09/1914 Ouffet | ||
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La Maison du Peuple à définitivement tourné la page sur ses activités premières en ???? (fin du XXe siècle). Sa façade extérieure subit une transformation qui là rend méconnaissable et le bâtiment est reconverti en habitation . | La Maison du Peuple à définitivement tourné la page sur ses activités premières en ???? (fin du XXe siècle). Sa façade extérieure subit une transformation qui là rend méconnaissable et le bâtiment est reconverti en habitation . | ||
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Probablement active dès les années 1880, la coopérative '''La Fraternité''' d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919. | Probablement active dès les années 1880, la coopérative '''La Fraternité''' d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919. | ||
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===Magasin d'alimentation générale et boucherie=== | ===Magasin d'alimentation générale et boucherie=== | ||
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En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci. | En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci. | ||
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Au cours de l'année 1960, la gérance est confiée à Marie MINET. Son époux, Arthur CORNELIE, conduisait un des camions qui assurait la livraison des marchandises non périssables, à l’exception du charbon et du gaz. En 1952, le couple accueille Anne-Laure LHÖSER future épouse de Carl LECOCQ. | Au cours de l'année 1960, la gérance est confiée à Marie MINET. Son époux, Arthur CORNELIE, conduisait un des camions qui assurait la livraison des marchandises non périssables, à l’exception du charbon et du gaz. En 1952, le couple accueille Anne-Laure LHÖSER future épouse de Carl LECOCQ. | ||
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[[Fichier:PM0472.71.jpg|vignette|droite|A gauche, la charrette qui servait à transporter le charbon]] | [[Fichier:PM0472.71.jpg|vignette|droite|A gauche, la charrette qui servait à transporter le charbon]] | ||
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===Le commerce de charbon=== | ===Le commerce de charbon=== | ||
− | Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus<ref>Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..</ref>. | + | Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus<ref>Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..</ref>. |
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L’atelier de boulangerie pâtisserie, auparavant situé derrière l'épicerie migrera dans un grand bâtiment derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisant par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. Voir '''[[Commerces Rue des Pahys Ouffet|Commerces Rue des Pahys]]'''. | L’atelier de boulangerie pâtisserie, auparavant situé derrière l'épicerie migrera dans un grand bâtiment derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisant par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. Voir '''[[Commerces Rue des Pahys Ouffet|Commerces Rue des Pahys]]'''. | ||
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Version actuelle en date du 21 octobre 2024 à 09:50
La Maison du Peuple et la coopérative La Fraternité à Ouffet
Sommaire
Généralités
La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178, dont Ouffet fera partie dès 1919.
Ce lien vous fera mieux comprendre que je ne pourrais vous l'expliquer le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple : https://alphas.be/cooperatives/
...et Ouffet dans tout çà
Nous nous limitons sur cette page aux évènements le concernant.
N'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé. Pol Gillet 0475 50 04 93 polgilletpdm@gmail.com
Maison du Peuple, coopérative, quoique politiquement liées, ces deux institutions remplissaient des fonctions différentes.
Maison du Peuple d'Ouffet
A l'instar des autres Maisons du Peuple, celle d'Ouffet érigée rue du Village n° 56 fut construite dans les années ????. Sa façade massive était décorée de statues, Mariannes et fresques représentatives du mouvement ouvrier socialiste, des signes extérieurs porteurs des valeurs auxquelles ce parti adhérait .
Construite en ????, la maison du Peuple était la vitrine de la coopérative, de son mouvement et se définissait comme un espace de solidarité ouvrière. Pour cette raison, elle était composée au minimum d'un café et d'une salle permettant aux différents mouvements ouvriers de se réunir.
Elle rassemble également harmonie, fanfare (Les Bons Amis), un cercle dramatique (l'Avenir), une société de gymnastique (l'Espoir), tennis de table, elle organise conférences, bals... avec le gros avantage de réunir toutes ces activités dans un même lieu.
Dans le même esprit, les femmes prévoyantes (les guildes) organisaient des conférences pour permettre aux épouses de communiquer en leur offrant un espace de parole.
Lecture, cuisine, loisirs... Emérence PEETERSIL épouse de Marcel MASSET assume la présidence.
Gérants et tenanciers
A ce jour nous nous souvenons de :
- Pendant la guerre 40-45, Léon BACUS[1]
- Maurice VROONEN, actuellement pas d'autre précision
- 1955 ? René LEDOUX né à Ouffet le 21 décembre 1922, décédé à Huy le 11 octobre 1991, époux de Fanie BONMARIAGE. Ils reposent tombe 490 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.
- ↑ Léon BACUS né le 19 avril 1893 est tailleur de pierres et époux d'Irma LABOUREUR. Ils ont quatre enfants : Jules tailleur de pierres, Jacques ouvrier d'usine,Charles travaille dans l'ameublement et Georgette qui émigrera au Canada. Tous les quatre jouaient dans les pièces de théâtre de la Maison du Peuple et certains au Trocadéro à Liège.
Souvenirs d'enfance d'une habitante
La porte d'entrée de la Maison du Peuple franchie, un petit sas précède le café.
A l'intérieur, côté gauche, un grand comptoir et sa pompe à bières et derrière quelques étagères où trônent : le verjus et ses petits raisins ratatinés par l'alcool, le pichet brun au réconfortant << PEKET >> sans oublier le coupé menthe !
Côte droit, face au comptoir des banquettes de bois adossées au mur séparées par un haut poêle à buse dont la chaleur réconforte les personnes attablées.
Les discussions vont bon train et les plus âgés commentent les derniers potins du quartier... dans un wallon fleuri, bien entendu !
Le théâtre, l'harmonie
- La société dramatique l'Avenir d'Ouffet a été fondée en 1910.
De nombreuses pièces de théâtre ont eu lieu dans la grande salle à l'arrière du café : les comédies de Paul DEPAS, Pierre STAUD et autres, ont été interprétées par des amateurs réjouissant de nombreux spectateurs.
Une liste non exhaustive des acteurs : Clément Nelly ; Dory Arthur ; Genot Marie ; Harzimont Léonie ; Henry Fernand ; Ledoux georges ; Masset Marcel ; Pêtre Emile ; Sylvestre Joseph ; Vroonen Monique ; Vroonen Tony ; Willems Pierre...
Vous pouvez encore entendre la voix d'Emile Pêtre.
Quelle affaire à Ouffet Voir les noms connus
Taratata Voir les noms connus
- La fanfare, harmonie Les Bons Amis sera fondée bien avant la troupe de théâtre, en atteste cette photo exceptionnelle prise en 1887 sur le parvis devant le château de Himbe.
A l'âge de 16 ans, Victor GRAINDORGE[1] en fut le sous-chef de musique.
- ↑ Victor, est né le ???? à ????, il a vécu et est décédé à Hamoir en octobre 1971. Il avait épousé ???? née le ???? à ????.
Premier prix de conservatoire, il fut, à l'âge de 16 ans, sous-chef de musique à Ouffet de l'harmonie Les Bons Amis de la Maison du Peuple.
A 18 ans, il forma la fanfare de Nandrin et en devint directeur. Par la suite, il dirige les sociétés musicales d'Ouffet, Esneux, Comblain, Sprimont, Ferrières, Aywaille et bien sûr Bomal. Il a notamment été professeur de musique à l’Athénée d’Esneux.
Remarquablement dirigé par Victor, les musiciens se mettront encore souvent en évidence, participant même à quelques enregistrements de l'Institut National de Radiodiffusion, INR à l'époque.
La Maison du Peuple à définitivement tourné la page sur ses activités premières en ???? (fin du XXe siècle). Sa façade extérieure subit une transformation qui là rend méconnaissable et le bâtiment est reconverti en habitation .
Coopérative « La Fraternité »
Probablement active dès les années 1880, la coopérative La Fraternité d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919.
Magasin d'alimentation générale et boucherie
Au N° 33/1 à 6 de la rue du Village. Le magasin d'alimentation générale, épicerie, se situait dans la partie gauche du bâtiment. Ce commerce fonctionnait déjà avant la guerre 14-18, probablement déjà dans les années 1880 comme on peut s'en rendre compte sur la photo. La partie droite était réservée à la boucherie qui n'ouvrira que bien plus tard, en tout cas après 1920.
En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.
Au cours de l'année 1960, la gérance est confiée à Marie MINET. Son époux, Arthur CORNELIE, conduisait un des camions qui assurait la livraison des marchandises non périssables, à l’exception du charbon et du gaz. En 1952, le couple accueille Anne-Laure LHÖSER future épouse de Carl LECOCQ.
Le personnel occupé par Maria MINET se composait notamment de : Georgette LEJEUNE ; Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années1980.
Le commerce de charbon
Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus[1].
- ↑ Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..
L'atelier de boulangerie pâtisserie
L’atelier de boulangerie pâtisserie, auparavant situé derrière l'épicerie migrera dans un grand bâtiment derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisant par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. Voir Commerces Rue des Pahys.
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