Rucher école de Huy : Différence entre versions

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Aux yeux du public, l’abeille est souvent crainte, assimilée avec d’autres hyménoptères à la niche écologique proche ou à la morphologie similaire, à d’embêtants petits insectes.<br />
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==Histoire==
  
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C’est dommage car de caractère paisible, elle est fascinante à la fois dans son anatomie, sa biologie et son écologie. La colonie qu’elle forme en tant qu’insecte social est une formidable machine à polliniser les fleurs, un infatigable organisme récolteur de nectar, de pollen, de propolis et de miellats, un bâtisseur inlassable de rayons de cire.<br />
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En prémices, rappelons que la Société d’Apiculture « Les Amis des Abeilles » avait été fondée le 2 février 1890 par M. D. Halleux.
  
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C’est en 1987 qu’il a été décidé de restaurer la tradition apicole d’excellente réputation qu’avait la Ville de Huy depuis la fin du 19ème siècle.<br />
 
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Dès 1988, le rucher-école fonctionnait à la vive satisfaction des apiculteurs de la région et aussi des élèves des écoles primaires hutoises. Car le rucher-école se visite tout autant que les apiculteurs y travaillent. Les membres de la société d’apiculture « les Amis des Abeilles », les élèves adultes de l’école d’apiculture et les élèves des différents réseaux d’enseignement primaire de Huy y expérimentent leur technique, y apprennent les rudiments du métier d’apiculteur ou plus simplement visitent dans le cadre scolaire les ruches ouvertes spécialement à leur intention.<br />
 
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Des travaux pratiques, des initiations ou des opérations plus poussées dans le cadre de l’élevage et la sélection des reines d’abeilles par exemple sont réalisées dans un paysage boisé enchanteur. En une session de cours, les élèves acquièrent leur autonomie apicole. Une deuxième session leur offre souvent l’occasion de perfectionner leur art et de mieux sélectionner le cheptel qu’ils ne manqueront pas d’acquérir.
 
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Le rucher-école et les élèves des cours d’apiculture se veulent aussi les ambassadeurs de l’abeille auprès du public. Il est vital d’étudier les mœurs et l’écologie de l’insecte bio-indicateur qu’est l’abeille car elle témoigne de l’état de santé de nos campagnes, de nos forêts, de nos jardins ruraux ou urbains et de notre climat.<br />
 
  
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Avant le 18ème siècle, l’homme disposait uniquement de connaissances empiriques sur l’abeille et ses colonies. A partir des découvertes des naturalistes du 18ème, la compréhension de sa biologie et de son écologie a engendré la ruche moderne et une gestion dirigée de ce cheptel. Depuis, on ne pille plus les ruches, on élève des abeilles, on les respecte mieux et on prélève avec plus de succès les surplus de ses productions.<br />
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Et il faut savoir aussi qu’en 1985, il ne restait que 17 membres dans la section de Huy. En 25 ans, la Wallonie avait perdu un tiers de sesapiculteurs car elle avait maintenu dans ses comités des « héros fatigués ».
  
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Une excellente raison pour suivre notre formation. Détenir et observer des abeilles est un bienfait pour la santé.<br />
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A partir de 1987, un petit groupe d’apiculteurs décidés vont remettre sur pied une section apicole (par trop languissante) à Huy et décident, dans la foulée, de la création d’un rucher-école.
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Et c’est le dynamisme d’une ’association de fait entre la Ville de Huy, les « Amis des Abeilles », le Cari et l’URRW qui élabore la construction de notre rucher-école (sur les terrains de la Ville à Gives).
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Et le 24 septembre 1988, l’école était inaugurée et agrée par la Communauté française (le comité était alors composé de MM. Balant, Crefcoeur, Englebert, Jamart, Magnée, Maricq et le Président Ch. Mouton).
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Le petit groupe de départ s’est alors étoffé et a permis dès lors l’organisation de cours, de conférences, la rédaction d’articles dans la revue, la participation à des manifestations.
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C’est ainsi que les premiers cours débutèrent réellement en 1991 et que notre association deviendra en 1993 « un centre de Formation Professionnelle » reconnu.
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La première session de cours (1988-1989) en quelques chiffres : 35 élèves, 16 professeurs et 74 heures de cours (et une section apicole de … 19 membres).
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La première conférence est donnée en 1989 par M. JM Hoyoux. A l’époque, et durant 10 ans, le local de la section et des conférences sera situé rue Wilmote à Huy (local des œuvres libérales)
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Dès 1990, la section reprend l’édition d’une revue apicole (mensuelle) dite « la petite revue bleue ». Revue qui se voulait le trait d’union entre les membres de la section et les élèves du Rucher-Ecole.
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C’est à cette époque que débutent les visites du Rucher-Ecole par les élèves des écoles de l’entité et ce, en collaboration avec les Cercles des naturalistes de Belgique et son représentant local M. Yves Camby.
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Mais c’est aussi le début des pertes de colonies avec l’arrivée de la varroase.
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Et en 1991, la section organisait, lors des fêtes Septennales de Huy, une exposition apicole pleine de succès vu les nombreux visiteurs.Cette ancienne tradition remontait à 1893. 
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Dès 1991, date l’organisation des cours en deux années (39 heures en 91 et 35 heures en 92).
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En 1993, c’est la séparation de la tutelle de l’URRW et l’envol de l’école avec son agréation comme Centre de Formation Professionnelle (imposant de nombreuses obligations administratives) et l’agréation du Château Vert de Solières comme établissement destiné à la Formation Professionnelle (obligeant ici la réalisation d’une salle de cours et une miellerie).
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Les quatre années suivantes furent consacrées à consolider l’ « édifice » par la rédaction, la correction des cours (de base et d’un élevage de reines) et la publication de ceux-ci, …tout en œuvrant à la section et en organisant des conférences. (l’équipe était composée de MM. Camby, Fedrigo,Fontignie, Hoyoux, Kuppens, Mouton et Piroton).
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En 1996, le directeur des cours est M. D. Fedrigo. Cette aussi l’année de la visite M. Lamidel et d’une cinquantaine d’apiculteurs picards.
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L’année 1998 voit l’exposition lors des Fêtes Septennales mais aussi notre départ du Château Vert et du local rue Wilmotte, … La vie de« château » était terminée, les années d’errances commençaient avec  la recherche de nouveaux locaux. Le choix se porta sur un localau site du Vieux Charbonnage de Gives.
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A signaler, cette année là, le premier cours d’élevage de reines au rucher de M. J. Kuppens, organisé par A. Piroton.
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Notre ami Arthur Grenier (disparu en 2008) avait, à l’occasion de l’exposition apicole, organiser une extraction mémorable qui avaitravi petits et grands.
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L’année 1999 voit de nombreux investissements au local du charbonnage et son inauguration en mai : beaucoup d’espace à l’étage (cours,réunions et conférences) et une miellerie au rez.
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Malheureusement la cohabitation avec les jeunes du quartier ne fut pas harmonieuse et malgré leurs engagements, les Autorités communales nous ont expulsés fin 2000.
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Les cours du rucher se donnèrent à Huy-Sud et les conférences au local des Manants à Gives (pas pour très longtemps, car on dut déménager rapidement).
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En 2001, la présidence de la section passe à M. JM Hoyoux.
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En 2002, toujours à la recherche d’un local, les cours du rucher se poursuivent comme si de rien n’était ( !) : 57 h de cours.
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Par contre on constatait depuis quelques années déjà le non renouvellement des cotisations des membres.
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En 2003, la rédaction de la revue passe à M. Y. Camby et M. et Mme J. Charlier en assurent l’encartage et l’expédition.
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Après les examens de cette année là, une réception officielle était organisée à l’Hôtel de Ville de Huy pour la cessation des activités au Rucher-Ecole de M. Ch. Mouton.
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L’année 2004, ne fut guère brillante : pour l’école, seulement 6 élèves, plus de local donc plus de conférences, un désintérêt pour la revue et une exposition des Fêtes Septennales guère fréquentée, des professeurs peu enclins à moderniser leur cours …
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Je ne reviendrai pas sur le départ de M. JM Hoyoux en 2004 après une AG des « Amis des Abeilles » plus que houleuse. Mais cet évènement ne nous aura sûrement pas été favorable dans le monde apicole.
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C’est dans ces conditions, que je fus nommé président.
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Déjà en 2004, le Comité se posait la question de l’opportunité de se rattacher tout simplement à l’Union et de voir disparaître « Les Amis des Abeilles ».
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Dans la foulée d’une revue unique, certains estimaient trop lourde la charge de « la petite revue  bleue » et espéraient la fusion avec la revue « belge d’apiculture ».
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La disparition des membres n’était pas pour rien dans cet état d’esprit et commençait à soulever quelques problèmes …
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Bref, en 2004, tout était remis en question …
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Et l’errance a continué, local à Ampsin, arrière salle de bistrot,…
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Mais,dès 2005, un souffle de renouveau était là : nombre de réunions du Comité en croissance (Place Verte chez M. Y. Camby), plus de conférences, nouveaux cours et renouveau des anciens, mise en place sous la houlette de MM. Mélon et d’Hulst du groupement apicole (aides diverses dont la récolte des essaims).
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Maistoujours des rentrées moyennes d’élèves : 10 – 12 avec 7 à 10 diplômés par an.
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En 2007, ce qui nous manquait est là : un local (la Maison des Stattis à Huy) d’abord pour les réunions et les conférences et en septembre 2007 (nous avions quitté Huy-Sud en juin – tous les élèves se souviennent de la taille des bancs et des chaises), nous y organisions également nos cours. Avec le départ de Mme Tubiermont, la tâche de directeur des cours m’échut (secondé par par M. Thierry Kinet au rucher).
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Et l’espérance de voir la construction d’une miellerie, d’un lieu de stockage du matériel, d’une salle de cours au rucher de Gives pour la fin de l’année.
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Et depuis 2008 ? C’est le renouveau.
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Nous avons quitté le local des Statty pour la gare de Statte. Là, la cohabitation était parfois difficile avec une société « Le club du rire » qui n’en avait que le nom. Et enfin depuis 3 ans nous sommes à l’Ecomusée de Ben-Ahin. Nous y tenons les cours de l’école, les conférences et les réunions de la section.
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Quant à la miellerie, après 10 ans de projets avortés, la Ville nous a offert un local conforme à la législation (Afsca) à l’Ecomusée. Bref, après des années de galère, nous disposons enfin de locaux dignes d’une école d’apiculture.
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André Fontignie
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==Formations==
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Et la fréquentation de l’école : si en 2008, ils étaient 26, 34 en 2009, 37 en 2010, 44 en 2011, 36 en 2012, 25 en 2013 et 20 en 2014. Nousavons profité de l’engouement de l’apiculture dans le public et les élèves  «des largesses » de la R.W. avec le plan Maya de l’ancien ministre de l’agriculture M. Lutgen.
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Mais le soufflé n’est-il en train de retomber ?
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Les cours se sont étoffés, présentés d’une manière plus attrayante, avec des supports plus modernes (internet) et le nombre d’heures avoisines les 66 heures/an. Pour rappel, l’obtention du diplôme demande deux années de cours suivis assidument.
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Quant au rucher de Gives, là nos colonies vivent les mêmes aléas qu’ailleurs : des bonnes et moins bonnes années, avec parfois des pertes catastrophiques. Mais heureusement, chaque fois la solidarité entre membres à jouer et nous avons pu offrir suffisamment de colonies à visiter à nos élèves.
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En complément avec les cours, la section organise des conférences apicoles destinées principalement aux jeunes apiculteurs, mais aussi au grand public : des thèmes apicoles, des visites chez des apiculteurs, des promenades à la découverte de la botanique, et tous les deux ans : une visite à l’étranger. Cette année : l’Alsace avec la rencontre d’une école d’apiculture.
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Nous publions six fois l’an une revue apicole d’une quarantaine de pages : l’actualité apicole, la vie de la section et de l’école et des articles de fond.
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Quant aux nombre de membres de la section, il stagne : une centaine de membres. Les anciens partent et sont remplacés difficilement par les jeunes. Il est vrai que nous vivons dans une société de zappeurs.
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Et l’avenir ? Plein de confiance. Et de nombreux projets pour promouvoir l’abeille et la défense de l’environnement.
  
 
==Liens externes==
 
==Liens externes==
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Fichier:Rucher Pirnay.jpg|Rucher Pirnay
 
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==Videos==
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Magnifique video réalisée par Sébatien Pins intitulée "Une passion d'or et de feu"
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Version actuelle en date du 25 août 2014 à 10:45

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Histoire

En prémices, rappelons que la Société d’Apiculture « Les Amis des Abeilles » avait été fondée le 2 février 1890 par M. D. Halleux.


Et il faut savoir aussi qu’en 1985, il ne restait que 17 membres dans la section de Huy. En 25 ans, la Wallonie avait perdu un tiers de sesapiculteurs car elle avait maintenu dans ses comités des « héros fatigués ».


A partir de 1987, un petit groupe d’apiculteurs décidés vont remettre sur pied une section apicole (par trop languissante) à Huy et décident, dans la foulée, de la création d’un rucher-école.

Et c’est le dynamisme d’une ’association de fait entre la Ville de Huy, les « Amis des Abeilles », le Cari et l’URRW qui élabore la construction de notre rucher-école (sur les terrains de la Ville à Gives).

Rucher-ecole2.JPG

Et le 24 septembre 1988, l’école était inaugurée et agrée par la Communauté française (le comité était alors composé de MM. Balant, Crefcoeur, Englebert, Jamart, Magnée, Maricq et le Président Ch. Mouton).

Le petit groupe de départ s’est alors étoffé et a permis dès lors l’organisation de cours, de conférences, la rédaction d’articles dans la revue, la participation à des manifestations.

C’est ainsi que les premiers cours débutèrent réellement en 1991 et que notre association deviendra en 1993 « un centre de Formation Professionnelle » reconnu.

La première session de cours (1988-1989) en quelques chiffres : 35 élèves, 16 professeurs et 74 heures de cours (et une section apicole de … 19 membres).

La première conférence est donnée en 1989 par M. JM Hoyoux. A l’époque, et durant 10 ans, le local de la section et des conférences sera situé rue Wilmote à Huy (local des œuvres libérales)

Dès 1990, la section reprend l’édition d’une revue apicole (mensuelle) dite « la petite revue bleue ». Revue qui se voulait le trait d’union entre les membres de la section et les élèves du Rucher-Ecole.

C’est à cette époque que débutent les visites du Rucher-Ecole par les élèves des écoles de l’entité et ce, en collaboration avec les Cercles des naturalistes de Belgique et son représentant local M. Yves Camby.

Mais c’est aussi le début des pertes de colonies avec l’arrivée de la varroase.

Et en 1991, la section organisait, lors des fêtes Septennales de Huy, une exposition apicole pleine de succès vu les nombreux visiteurs.Cette ancienne tradition remontait à 1893.


Dès 1991, date l’organisation des cours en deux années (39 heures en 91 et 35 heures en 92).

En 1993, c’est la séparation de la tutelle de l’URRW et l’envol de l’école avec son agréation comme Centre de Formation Professionnelle (imposant de nombreuses obligations administratives) et l’agréation du Château Vert de Solières comme établissement destiné à la Formation Professionnelle (obligeant ici la réalisation d’une salle de cours et une miellerie).

Les quatre années suivantes furent consacrées à consolider l’ « édifice » par la rédaction, la correction des cours (de base et d’un élevage de reines) et la publication de ceux-ci, …tout en œuvrant à la section et en organisant des conférences. (l’équipe était composée de MM. Camby, Fedrigo,Fontignie, Hoyoux, Kuppens, Mouton et Piroton).

En 1996, le directeur des cours est M. D. Fedrigo. Cette aussi l’année de la visite M. Lamidel et d’une cinquantaine d’apiculteurs picards.

L’année 1998 voit l’exposition lors des Fêtes Septennales mais aussi notre départ du Château Vert et du local rue Wilmotte, … La vie de« château » était terminée, les années d’errances commençaient avec la recherche de nouveaux locaux. Le choix se porta sur un localau site du Vieux Charbonnage de Gives.

A signaler, cette année là, le premier cours d’élevage de reines au rucher de M. J. Kuppens, organisé par A. Piroton.

Notre ami Arthur Grenier (disparu en 2008) avait, à l’occasion de l’exposition apicole, organiser une extraction mémorable qui avaitravi petits et grands.

L’année 1999 voit de nombreux investissements au local du charbonnage et son inauguration en mai : beaucoup d’espace à l’étage (cours,réunions et conférences) et une miellerie au rez.

Malheureusement la cohabitation avec les jeunes du quartier ne fut pas harmonieuse et malgré leurs engagements, les Autorités communales nous ont expulsés fin 2000.

Les cours du rucher se donnèrent à Huy-Sud et les conférences au local des Manants à Gives (pas pour très longtemps, car on dut déménager rapidement).

En 2001, la présidence de la section passe à M. JM Hoyoux.

En 2002, toujours à la recherche d’un local, les cours du rucher se poursuivent comme si de rien n’était ( !) : 57 h de cours.

Par contre on constatait depuis quelques années déjà le non renouvellement des cotisations des membres.

En 2003, la rédaction de la revue passe à M. Y. Camby et M. et Mme J. Charlier en assurent l’encartage et l’expédition.

Après les examens de cette année là, une réception officielle était organisée à l’Hôtel de Ville de Huy pour la cessation des activités au Rucher-Ecole de M. Ch. Mouton.

L’année 2004, ne fut guère brillante : pour l’école, seulement 6 élèves, plus de local donc plus de conférences, un désintérêt pour la revue et une exposition des Fêtes Septennales guère fréquentée, des professeurs peu enclins à moderniser leur cours …

Je ne reviendrai pas sur le départ de M. JM Hoyoux en 2004 après une AG des « Amis des Abeilles » plus que houleuse. Mais cet évènement ne nous aura sûrement pas été favorable dans le monde apicole.

C’est dans ces conditions, que je fus nommé président.

Déjà en 2004, le Comité se posait la question de l’opportunité de se rattacher tout simplement à l’Union et de voir disparaître « Les Amis des Abeilles ».

Dans la foulée d’une revue unique, certains estimaient trop lourde la charge de « la petite revue bleue » et espéraient la fusion avec la revue « belge d’apiculture ».

La disparition des membres n’était pas pour rien dans cet état d’esprit et commençait à soulever quelques problèmes …

Bref, en 2004, tout était remis en question …

Et l’errance a continué, local à Ampsin, arrière salle de bistrot,…

Mais,dès 2005, un souffle de renouveau était là : nombre de réunions du Comité en croissance (Place Verte chez M. Y. Camby), plus de conférences, nouveaux cours et renouveau des anciens, mise en place sous la houlette de MM. Mélon et d’Hulst du groupement apicole (aides diverses dont la récolte des essaims).

Maistoujours des rentrées moyennes d’élèves : 10 – 12 avec 7 à 10 diplômés par an.

En 2007, ce qui nous manquait est là : un local (la Maison des Stattis à Huy) d’abord pour les réunions et les conférences et en septembre 2007 (nous avions quitté Huy-Sud en juin – tous les élèves se souviennent de la taille des bancs et des chaises), nous y organisions également nos cours. Avec le départ de Mme Tubiermont, la tâche de directeur des cours m’échut (secondé par par M. Thierry Kinet au rucher).

Et l’espérance de voir la construction d’une miellerie, d’un lieu de stockage du matériel, d’une salle de cours au rucher de Gives pour la fin de l’année.

Et depuis 2008 ? C’est le renouveau.

Nous avons quitté le local des Statty pour la gare de Statte. Là, la cohabitation était parfois difficile avec une société « Le club du rire » qui n’en avait que le nom. Et enfin depuis 3 ans nous sommes à l’Ecomusée de Ben-Ahin. Nous y tenons les cours de l’école, les conférences et les réunions de la section.

Quant à la miellerie, après 10 ans de projets avortés, la Ville nous a offert un local conforme à la législation (Afsca) à l’Ecomusée. Bref, après des années de galère, nous disposons enfin de locaux dignes d’une école d’apiculture.


André Fontignie

Formations

Et la fréquentation de l’école : si en 2008, ils étaient 26, 34 en 2009, 37 en 2010, 44 en 2011, 36 en 2012, 25 en 2013 et 20 en 2014. Nousavons profité de l’engouement de l’apiculture dans le public et les élèves «des largesses » de la R.W. avec le plan Maya de l’ancien ministre de l’agriculture M. Lutgen.

Mais le soufflé n’est-il en train de retomber ?

Les cours se sont étoffés, présentés d’une manière plus attrayante, avec des supports plus modernes (internet) et le nombre d’heures avoisines les 66 heures/an. Pour rappel, l’obtention du diplôme demande deux années de cours suivis assidument.

Quant au rucher de Gives, là nos colonies vivent les mêmes aléas qu’ailleurs : des bonnes et moins bonnes années, avec parfois des pertes catastrophiques. Mais heureusement, chaque fois la solidarité entre membres à jouer et nous avons pu offrir suffisamment de colonies à visiter à nos élèves.

En complément avec les cours, la section organise des conférences apicoles destinées principalement aux jeunes apiculteurs, mais aussi au grand public : des thèmes apicoles, des visites chez des apiculteurs, des promenades à la découverte de la botanique, et tous les deux ans : une visite à l’étranger. Cette année : l’Alsace avec la rencontre d’une école d’apiculture.

Nous publions six fois l’an une revue apicole d’une quarantaine de pages : l’actualité apicole, la vie de la section et de l’école et des articles de fond.

Quant aux nombre de membres de la section, il stagne : une centaine de membres. Les anciens partent et sont remplacés difficilement par les jeunes. Il est vrai que nous vivons dans une société de zappeurs.

Et l’avenir ? Plein de confiance. Et de nombreux projets pour promouvoir l’abeille et la défense de l’environnement.

Liens externes

Rucher école de Huy

Contacts

A. FONTIGNIE, 8 Thier du Moulin à 4530 Villers-le-Bouillet - 085.23.59.40 - andre.fontignie@skynet.be
Y. CAMBY, 27 Rue de Florichamps à 4577 Vierset-Barse / 085.41.26.57

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Videos

Magnifique video réalisée par Sébatien Pins intitulée "Une passion d'or et de feu"

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