Ell com Paris-Rosar : Différence entre versions
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Il nous a raconté quelques éléments de vie de l’époque de sa jeunesse associés au métier de son père et notamment des jours de marché. | Il nous a raconté quelques éléments de vie de l’époque de sa jeunesse associés au métier de son père et notamment des jours de marché. | ||
La veille du marché aux bestiaux de Huy, le troupeau rassemblé, on partait à pied d’Ellemelle, son père et lui, sa sœur Maria un domestique, bâton à la main, et accompagné du chien. On chassait ainsi le troupeau sur les chemins de campagne traversant les villages de Seny, Tinlot, Strée, La Sarte. A plusieurs reprises, il m’a raconté, qu’en traversant Seny, les bêtes refusaient d’avancer en passant devant la maison de la sorcière, il fallait alors insister via le bâton et le chien pour qu’elles dépassent cette maison. On faisait une halte pour la nuit, chez Faucon, à Strée. Dans cette auberge, il y avait aussi une étable pour le troupeau. | La veille du marché aux bestiaux de Huy, le troupeau rassemblé, on partait à pied d’Ellemelle, son père et lui, sa sœur Maria un domestique, bâton à la main, et accompagné du chien. On chassait ainsi le troupeau sur les chemins de campagne traversant les villages de Seny, Tinlot, Strée, La Sarte. A plusieurs reprises, il m’a raconté, qu’en traversant Seny, les bêtes refusaient d’avancer en passant devant la maison de la sorcière, il fallait alors insister via le bâton et le chien pour qu’elles dépassent cette maison. On faisait une halte pour la nuit, chez Faucon, à Strée. Dans cette auberge, il y avait aussi une étable pour le troupeau. | ||
| − | De bon matin, on se remettait en route pour traverser La Sarte, village où habitaient plusieurs marchands de vaches et descendre les Longs Thiers, pour arriver place Saint-Denis, la place du marché aux bestiaux. | + | De bon matin, on se remettait en route pour traverser La Sarte, village où habitaient plusieurs marchands de vaches et descendre les Longs Thiers, pour arriver place Saint-Denis, la place du marché aux bestiaux de la ville de Huy. |
Un jour d’hiver, en remontant ces Longs Thiers par temps froid et neigeux, gamin, transis de froid, il se rappelait que son père avait arrêté le camion du messager. Celui-ci l’avait embarqué et reconduit à son domicile pendant que le reste de l’équipe reprenait la route à pied vers Ellemelle. | Un jour d’hiver, en remontant ces Longs Thiers par temps froid et neigeux, gamin, transis de froid, il se rappelait que son père avait arrêté le camion du messager. Celui-ci l’avait embarqué et reconduit à son domicile pendant que le reste de l’équipe reprenait la route à pied vers Ellemelle. | ||
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Version actuelle en date du 19 novembre 2016 à 11:19
Habitation Paris-Rosar puis Paris-Coulée
Habitation Paris-Rosar puis Paris-Coulée
Couple Paris-Rosar
Habitation Paris-Rosar puis Paris-Coulée
Joseph Paris
Témoignage d’Agnès Paris, fille de Joseph Paris et de Marie-Thérèse Coulée.
Joseph Paris et le marché aux bestiaux de Huy vers 1930
Né à Seny en 1917 et habitant Ellemelle depuis l’âge de deux ans, Joseph Paris est le fils du marchand de bestiaux Olivier Paris et de Florence Rosar. Après l’école primaire au village, il part en pension à Saint-Roch Ferrières, mais rapidement reprend le métier de son père, métier qui s’est transmis dans la famille depuis plusieurs générations. Il nous a raconté quelques éléments de vie de l’époque de sa jeunesse associés au métier de son père et notamment des jours de marché. La veille du marché aux bestiaux de Huy, le troupeau rassemblé, on partait à pied d’Ellemelle, son père et lui, sa sœur Maria un domestique, bâton à la main, et accompagné du chien. On chassait ainsi le troupeau sur les chemins de campagne traversant les villages de Seny, Tinlot, Strée, La Sarte. A plusieurs reprises, il m’a raconté, qu’en traversant Seny, les bêtes refusaient d’avancer en passant devant la maison de la sorcière, il fallait alors insister via le bâton et le chien pour qu’elles dépassent cette maison. On faisait une halte pour la nuit, chez Faucon, à Strée. Dans cette auberge, il y avait aussi une étable pour le troupeau. De bon matin, on se remettait en route pour traverser La Sarte, village où habitaient plusieurs marchands de vaches et descendre les Longs Thiers, pour arriver place Saint-Denis, la place du marché aux bestiaux de la ville de Huy. Un jour d’hiver, en remontant ces Longs Thiers par temps froid et neigeux, gamin, transis de froid, il se rappelait que son père avait arrêté le camion du messager. Celui-ci l’avait embarqué et reconduit à son domicile pendant que le reste de l’équipe reprenait la route à pied vers Ellemelle.
