Maison du Peuple Ouffet : Différence entre versions

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==Maison du Peuple==
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'''La Maison du Peuple et la coopérative La Fraternité à Ouffet'''
  
  
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==Généralités==
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===Histoire===
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La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178, dont Ouffet fera partie dès 1919.
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Ce lien vous fera mieux comprendre que je ne pourrais vous l'expliquer le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple : '''https://alphas.be/cooperatives/'''
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Nous nous limitons sur cette page aux évènements le concernant.
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'''N'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé.''' ''' Pol Gillet 0475 50 04 93 polgilletpdm@gmail.com
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Maison du Peuple, coopérative, quoique politiquement liées, ces deux institutions remplissaient des fonctions différentes.
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==Maison du Peuple d'Ouffet==
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A l'instar des autres Maisons du Peuple, celle d'Ouffet érigée rue du Village n° 56 fut construite dans les années ????. Sa façade massive était décorée de statues, Mariannes et fresques représentatives du mouvement ouvrier socialiste,  des signes extérieurs porteurs des valeurs auxquelles ce parti adhérait .
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Construite en ????, la maison du Peuple était la vitrine de la coopérative, de son mouvement et se définissait comme un espace de solidarité ouvrière. Pour cette raison, elle était  composée au minimum d'un café et d'une salle permettant aux différents mouvements ouvriers de se réunir.<br>Elle rassemble également harmonie, fanfare (Les Bons Amis), un cercle dramatique (l'Avenir), une société de gymnastique (l'Espoir), tennis de table, elle organise conférences, bals... avec le gros avantage de réunir toutes ces activités dans un même lieu.
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Dans le même esprit, les femmes prévoyantes (les guildes) organisaient des conférences pour permettre aux épouses de communiquer en leur offrant un espace de parole.<br> Lecture, cuisine, loisirs... Emérence  PEETERSIL épouse de Marcel MASSET  assume la présidence.
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===Gérants et tenanciers===
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A ce jour nous nous souvenons de :<br>- Pendant la guerre 40-45, Léon BACUS<ref>Léon BACUS né le 19 avril 1893 est tailleur de pierres et époux d'Irma LABOUREUR. Ils ont quatre enfants : Jules tailleur de pierres, Jacques ouvrier d'usine,Charles travaille dans l'ameublement et Georgette qui émigrera au Canada. Tous les quatre jouaient dans les pièces de théâtre de la Maison du Peuple et certains au Trocadéro à Liège.</ref><br>- Maurice VROONEN, actuellement pas d'autre précision<br>- 1955 ? René LEDOUX  né à Ouffet le 21 décembre 1922, décédé à Huy le 11 octobre 1991, époux de Fanie BONMARIAGE. Ils reposent tombe 490 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.
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===Souvenirs d'enfance d'une habitante===
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La porte d'entrée de la Maison du Peuple franchie, un petit sas précède le café.<br>A l'intérieur, côté gauche, un grand comptoir et sa pompe à bières et derrière quelques étagères où trônent : le verjus et ses petits raisins ratatinés par l'alcool, le pichet brun au réconfortant  << PEKET >> sans oublier le coupé menthe !<br>Côte droit, face au comptoir des banquettes de bois adossées au mur séparées par un haut poêle à buse dont la chaleur réconforte les personnes attablées.
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Les discussions vont bon train et les plus âgés commentent les derniers potins du quartier... dans un wallon fleuri, bien entendu !
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===Le théâtre, l'harmonie===
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*La société dramatique l'Avenir d'Ouffet a été fondée en 1910.
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De nombreuses pièces de théâtre ont eu lieu dans la grande salle à l'arrière du café : les comédies de Paul DEPAS, Pierre STAUD et autres, ont été interprétées par des amateurs réjouissant de nombreux spectateurs.
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Une liste non exhaustive des acteurs : Clément Nelly ; Dory Arthur ; Genot Marie ; Harzimont Léonie ; Henry Fernand ; Ledoux georges ; Masset Marcel ; Pêtre Emile ; Sylvestre Joseph ; Vroonen Monique ; Vroonen Tony ; Willems Pierre...
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Vous pouvez encore '''[https://projet-melchior.be/resources/petre-aime.421?cursor=1 entendre la voix d'Emile Pêtre]'''.
  
 
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MP 01.71.jpg|Quelle affaire à Ouffet [[Ouffet, Maison du Peuple MP 01.71|'''Voir les noms connus''']]
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MP 02.71.jpg|Taratata '''[[Ouffet, Maison du Peuple MP 02.71|Voir les noms connus]]'''
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PM1450.71.jpg|Théâtre à la Maison du Peuple avant 1950. Lagardère
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Lagardère (extrait Lucien Genot).JPG
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Scan0001.JPG|A l'affiche le dimanche 2 juillet 1955
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Genot Marie cahier de musique.jpg|Cahier de musique de Marie Genot °25/09/1914 Ouffet
 
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*La fanfare, harmonie Les Bons Amis sera fondée bien avant la troupe de théâtre, en atteste cette '''[[Himbe, une photo d'exception au chateau|photo exceptionnelle]]''' prise en 1887 sur le parvis devant le château de Himbe.<br>A l'âge de 16 ans, Victor GRAINDORGE<ref>Victor, est né le ???? à ????, il a vécu et est décédé à Hamoir en octobre 1971. Il avait épousé ???? née le ???? à ????.<br>Premier prix de conservatoire, il fut, à l'âge de 16 ans, sous-chef de musique à Ouffet de l'harmonie '''[[Himbe, une photo d'exception au chateau|Les Bons Amis]]''' de la Maison du Peuple.<br>A 18 ans, il forma la fanfare de Nandrin et en devint directeur. Par la suite, il dirige les sociétés musicales d'Ouffet, Esneux, Comblain, Sprimont, Ferrières, Aywaille et bien sûr Bomal. Il a notamment été professeur de musique à l’Athénée d’Esneux.<br>Remarquablement dirigé par Victor, les musiciens se mettront encore souvent en évidence, participant même à quelques enregistrements de l'Institut National de Radiodiffusion, INR à l'époque.</ref>  en fut le sous-chef de musique.
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===Théâtre, Harmonie===
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La Maison du Peuple à définitivement tourné la page sur ses activités premières en ???? (fin du XXe siècle). Sa façade extérieure subit une transformation qui là rend méconnaissable et le bâtiment est reconverti en habitation .
  
[[Fichier:MP 03.71.jpg|vignette|droite|A l'affiche le 21 avril 1957]]
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==Coopérative « La Fraternité »==
[[Fichier:MP 01.71.jpg|vignette|gauche|Quelle affaire à Ouffet|[[Ouffet, Maison du Peuple MP 01.71|'''Voir les noms connus''']]]]
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Probablement active dès les années 1880, la coopérative '''La Fraternité''' d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919.
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[[Fichier:PM0475.71.jpg|vignette|droite|L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.]]
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===Magasin d'alimentation générale et boucherie===
  
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Au N° 33/1 à 6 de la '''[[Rue du Village Ouffet|rue du Village]]'''. Le magasin d'alimentation générale, épicerie, se situait  dans la partie gauche du bâtiment. Ce commerce fonctionnait déjà avant la guerre 14-18, probablement déjà dans les années 1880 comme on peut s'en rendre compte sur la photo. La partie droite était réservée à la boucherie qui n'ouvrira que bien plus tard, en tout cas après 1920.
  
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En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.
  
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[[Fichier:PM0471.71.jpg|vignette|droite|L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.]]
  
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Au cours de l'année 1960, la gérance est confiée à Marie MINET. Son époux, Arthur CORNELIE, conduisait un des camions qui assurait la livraison des marchandises non périssables, à l’exception du charbon et du gaz. En 1952, le couple accueille Anne-Laure LHÖSER future épouse de Carl LECOCQ.
  
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Le personnel occupé par Maria MINET se composait notamment de : Georgette LEJEUNE ; Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années1980.
  
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Coop 01.71.jpg|A Tinlot, camionnette de livraison du réseau des coopératives.Chauffeur : Eli Xhenseval d'Ouffet époux de Bertha Ronval
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IMG 5391.22.71.jpg|Commercialisation de l'Eau du Château de Modave par la coopérative
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Coop1.jpg|debout Maria Minet et Arthur Cornélie...
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Coop2.jpg| ...accroupies de gauche à droite : Georgette Lejeune, Mariette Hecq et Marie-Louise Graindorge
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Coop3.jpg|Fernand Failon qui nous a bien aidé pour étoffer...
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Coop4.jpg| ...ces pages et son frère José
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Mdp1.jpg|Joseph Graindorge et Olga Bernard devant l'habitation réservée aux tenanciers successifs, accolée à la Maison du Peuple
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[[Fichier:PM0472.71.jpg|vignette|droite|A gauche, la charrette qui servait à transporter le charbon]]
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===Le commerce de charbon===
  
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Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus<ref>Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..</ref>.
  
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[[Fichier:PM0183.71.jpg|vignette|droite|L'atelier de boulangerie, façade Rue des Pahys]]
  
  
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===Société coopérative===
 
  
[[Fichier:PM0475.jpg|vignette|gauche|L'Union Coopérative. Par déduction, cette photo date d'avant 1913, date à laquelle on a commencé les raccordements électriques. Les poteaux sont des poteaux de téléphone.]]
 
[[Fichier:PM0183.71.jpg|vignette|droite|L'atelier de boulangerie sur les Pahys]]
 
Au N° 33/1 à 6 de la rue Sauvenière la boulangerie Coopérative et épicerie se situaient  dans la partie gauche du bâtiment, la partie droite était réservée à la boucherie. Quant à l’atelier boulangerie, il se situait en face de l'autre côté de la rue avec l’accès principal Rue des Pahys.
 
  
En 1946, le magasin Coop était tenu par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.
 
  
Après un an, la gestion a été transférée à Arthur CORNELIE et Maria MINET qui, en 1952, ont accueilli  Anne-Laure LÖSER future épouse de Carl LECOCQ. Arthur CORNELIE s’occupait principalement de la livraison de différentes sortes de charbon. Il transportait celui-ci avec un chariot tiré par un cheval.
 
  
Les stocks de charbon étaient entreposés en face du magasin dans un abri pour le coke et derrière les étables pour les autres types.
 
  
Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait de ; Georgette LEJEUNE, Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années 1950.
 
  
Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.
 
  
L’atelier était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée par Modeste Hansotte, Maurice Vroonen, Lucien Delvaux et Fernand Pirotte que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet.
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===L'atelier de boulangerie pâtisserie===
  
Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.  
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L’atelier de boulangerie pâtisserie, auparavant situé derrière l'épicerie migrera dans un grand bâtiment derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisant par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. Voir '''[[Commerces Rue des Pahys Ouffet|Commerces Rue des Pahys]]'''.
  
Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel Masset époux d’Emerance Peetersil. La boulangerie cessera ses activités dans les années 1950.
 
  
Ensuite, viendra s’installer l'atelier de boulangerie DIZIER dont le magasin se situait à Barvaux, puis, jusqu'en 2004, la boulangerie pâtisserie Bernard VALANGE époux de Carine VANSPOUWEN. C’est à cette époque que  l’atelier et le magasin déménageront au 30 de la Rue Sauvenière où le couple habitera également. Cet immeuble de la rue du Village sera transformé en appartements.   
 
  
Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, a été squatté par des ferrailleurs.
 
  
Ensuite, la firme française, Engema, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.
 
  
Actuellement, Robert MARCHAL, ébéniste et son épouse Anne VERJANS occupent l’immeuble et y font une salle d’exposition. Ils y installent également un atelier qu’ils transféreront par la suite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.
 
  
  
  
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Version actuelle en date du 21 octobre 2024 à 09:50

La Maison du Peuple et la coopérative La Fraternité à Ouffet


Généralités

Maison du Peuple 10.jpg

La naissance du Parti Ouvrier Belge, à Bruxelles les 5 et 6 avril 1885, va renforcer le développement du mouvement coopératif en Belgique. Au XIXe siècle, une des conséquences de l'industrialisation fut l'apparition d'un prolétariat dans le voisinage des grandes usines, des charbonnages. A Liège et dans les environs, il y avait de grosses entreprises sidérurgiques, des usines à zinc, des verreries, des armureries et des usines textiles (Verviers). Jusqu'en 1874, l'économie de la province de Liège était en pleine expansion. La création d'un réseau dense de chemin de fer fournissait du travail à une main d'oeuvre très nombreuse. Le patronat fidélisait son personnel en créant des quartiers ouvriers et des économats... Les conditions de vie des ouvriers restaient très difficiles et précaires en cas de maladie, d'accident ou de chômage. Pour se jetons et bons de caisse privés – province de Liège 250 libérer du paternalisme du patronat, des coopératives, développant l'idée de solidarité mutuelle, voient le jour. Dès 1844, les Pionniers de Rochdale, en Grande Bretagne, commencent une croisade coopérative. Cette initiative est suivie, une vingtaine d'années plus tard, en région liégeoise. En 1866, on trouve la Coopérative de Consommation de Grivegnée, Verviers, Pepinster; puis, en 1887, la Populaire à Liège et l'Alliance Ouvrière à Flémalle. En 1888, la Ruche Ouvrière à Verviers. Ensuite, les petites coopératives locales se multiplient. En 1914, il y avait, rien que dans l'arrondissement de Liège, 41 sociétés coopératives de tendance socialiste. Chaque commune voulait avoir non seulement son ou ses magasins de vente mais aussi sa boulangerie, sa mutuelle d'achat... Pendant la première guerre mondiale, ces petites coopératives ont eu de grandes difficultés à s'approvisionner et à survivre; elles ont alors ressenti le besoin de s'unir. C'est ainsi qu'une cinquantaine de coopératives locales178 se sont regroupées en fondant le 22 mai 1918 l'Union 178, dont Ouffet fera partie dès 1919.

Ce lien vous fera mieux comprendre que je ne pourrais vous l'expliquer le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple : https://alphas.be/cooperatives/

...et Ouffet dans tout çà

Nous nous limitons sur cette page aux évènements le concernant.

N'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé. Pol Gillet 0475 50 04 93 polgilletpdm@gmail.com

Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913
La Maison du Peuple avant 1913. Devant le bâtiment, l'abri pour le coke.

Maison du Peuple, coopérative, quoique politiquement liées, ces deux institutions remplissaient des fonctions différentes.

Maison du Peuple d'Ouffet

A l'instar des autres Maisons du Peuple, celle d'Ouffet érigée rue du Village n° 56 fut construite dans les années ????. Sa façade massive était décorée de statues, Mariannes et fresques représentatives du mouvement ouvrier socialiste, des signes extérieurs porteurs des valeurs auxquelles ce parti adhérait .

Construite en ????, la maison du Peuple était la vitrine de la coopérative, de son mouvement et se définissait comme un espace de solidarité ouvrière. Pour cette raison, elle était composée au minimum d'un café et d'une salle permettant aux différents mouvements ouvriers de se réunir.
Elle rassemble également harmonie, fanfare (Les Bons Amis), un cercle dramatique (l'Avenir), une société de gymnastique (l'Espoir), tennis de table, elle organise conférences, bals... avec le gros avantage de réunir toutes ces activités dans un même lieu.

Dans le même esprit, les femmes prévoyantes (les guildes) organisaient des conférences pour permettre aux épouses de communiquer en leur offrant un espace de parole.
 Lecture, cuisine, loisirs... Emérence PEETERSIL épouse de Marcel MASSET assume la présidence.

Gérants et tenanciers

A ce jour nous nous souvenons de :
- Pendant la guerre 40-45, Léon BACUS[1]
- Maurice VROONEN, actuellement pas d'autre précision
- 1955 ? René LEDOUX né à Ouffet le 21 décembre 1922, décédé à Huy le 11 octobre 1991, époux de Fanie BONMARIAGE. Ils reposent tombe 490 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.

  1. Léon BACUS né le 19 avril 1893 est tailleur de pierres et époux d'Irma LABOUREUR. Ils ont quatre enfants : Jules tailleur de pierres, Jacques ouvrier d'usine,Charles travaille dans l'ameublement et Georgette qui émigrera au Canada. Tous les quatre jouaient dans les pièces de théâtre de la Maison du Peuple et certains au Trocadéro à Liège.

Souvenirs d'enfance d'une habitante

La porte d'entrée de la Maison du Peuple franchie, un petit sas précède le café.
A l'intérieur, côté gauche, un grand comptoir et sa pompe à bières et derrière quelques étagères où trônent : le verjus et ses petits raisins ratatinés par l'alcool, le pichet brun au réconfortant << PEKET >> sans oublier le coupé menthe !
Côte droit, face au comptoir des banquettes de bois adossées au mur séparées par un haut poêle à buse dont la chaleur réconforte les personnes attablées.

Les discussions vont bon train et les plus âgés commentent les derniers potins du quartier... dans un wallon fleuri, bien entendu !

Le théâtre, l'harmonie

  • La société dramatique l'Avenir d'Ouffet a été fondée en 1910.

De nombreuses pièces de théâtre ont eu lieu dans la grande salle à l'arrière du café : les comédies de Paul DEPAS, Pierre STAUD et autres, ont été interprétées par des amateurs réjouissant de nombreux spectateurs.

Une liste non exhaustive des acteurs : Clément Nelly ; Dory Arthur ; Genot Marie ; Harzimont Léonie ; Henry Fernand ; Ledoux georges ; Masset Marcel ; Pêtre Emile ; Sylvestre Joseph ; Vroonen Monique ; Vroonen Tony ; Willems Pierre...

Vous pouvez encore entendre la voix d'Emile Pêtre.

  • La fanfare, harmonie Les Bons Amis sera fondée bien avant la troupe de théâtre, en atteste cette photo exceptionnelle prise en 1887 sur le parvis devant le château de Himbe.
    A l'âge de 16 ans, Victor GRAINDORGE[1] en fut le sous-chef de musique.
  1. Victor, est né le ???? à ????, il a vécu et est décédé à Hamoir en octobre 1971. Il avait épousé ???? née le ???? à ????.
    Premier prix de conservatoire, il fut, à l'âge de 16 ans, sous-chef de musique à Ouffet de l'harmonie Les Bons Amis de la Maison du Peuple.
    A 18 ans, il forma la fanfare de Nandrin et en devint directeur. Par la suite, il dirige les sociétés musicales d'Ouffet, Esneux, Comblain, Sprimont, Ferrières, Aywaille et bien sûr Bomal. Il a notamment été professeur de musique à l’Athénée d’Esneux.
    Remarquablement dirigé par Victor, les musiciens se mettront encore souvent en évidence, participant même à quelques enregistrements de l'Institut National de Radiodiffusion, INR à l'époque.

La Maison du Peuple à définitivement tourné la page sur ses activités premières en ???? (fin du XXe siècle). Sa façade extérieure subit une transformation qui là rend méconnaissable et le bâtiment est reconverti en habitation .

Coopérative « La Fraternité »

Probablement active dès les années 1880, la coopérative La Fraternité d'Ouffet rejoint l'Union des Coopératives en 1919.

L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.

Magasin d'alimentation générale et boucherie

Au N° 33/1 à 6 de la rue du Village. Le magasin d'alimentation générale, épicerie, se situait dans la partie gauche du bâtiment. Ce commerce fonctionnait déjà avant la guerre 14-18, probablement déjà dans les années 1880 comme on peut s'en rendre compte sur la photo. La partie droite était réservée à la boucherie qui n'ouvrira que bien plus tard, en tout cas après 1920.

En 1946, les deux commerces étaient gérés par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.

L'Union Coopérative rue du Village. Nous pouvons dire avec certitude que cette photo date d'avant 1913.
PM0468.71.jpg

Au cours de l'année 1960, la gérance est confiée à Marie MINET. Son époux, Arthur CORNELIE, conduisait un des camions qui assurait la livraison des marchandises non périssables, à l’exception du charbon et du gaz. En 1952, le couple accueille Anne-Laure LHÖSER future épouse de Carl LECOCQ.

Le personnel occupé par Maria MINET se composait notamment de : Georgette LEJEUNE ; Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années1980.

A gauche, la charrette qui servait à transporter le charbon

Le commerce de charbon

Le stock de coke était entreposé de l'autre côté de la rue devant la Maison du Peuple et le charbon dans les bâtiments à droite du même édifice, abris aujourd'hui disparus[1].

  1. Ces bâtiments ont été démontés par le maçon Raymond LACROIX et les pierres réutisées dans la construction de la maison de Louis Rasquin Tige d'Anthisnes à l'époque..
L'atelier de boulangerie, façade Rue des Pahys







L'atelier de boulangerie pâtisserie

L’atelier de boulangerie pâtisserie, auparavant situé derrière l'épicerie migrera dans un grand bâtiment derrière la Maison du Peuple, l'entrée de service se faisant par la Rue des Pahys. Il était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. Voir Commerces Rue des Pahys.





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