Siroperie rue Haïre à Ouffet : Différence entre versions
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[[Fichier:Siroperie cuve.JPG|vignette|gauche|Cuisson des fruits en cuve de cuivre. Photo prise sur l'internet]] | [[Fichier:Siroperie cuve.JPG|vignette|gauche|Cuisson des fruits en cuve de cuivre. Photo prise sur l'internet]] | ||
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Pour la fabrication du sirop, on cuisait le soir un mélange savamment dosé de poires, de pommes douces et de pommes aigres.Les fruits venaient des fermes et des châteaux avoisinants pour y retourner sous forme d'un bon sirop noir. Le lendemain, on transvasait cette cuisson dans une presse actionnée à la main mais tellement puissante que les pulpes écrasées en couches successives séparées par des tissus, étaient si sèches qu'elles paraissaient être devenues du cuir et qu'elles servaient à l'alimentation du foyer de la cuve en donnant une flamme bleue caractéristique de la combustion de l'alcool. | Pour la fabrication du sirop, on cuisait le soir un mélange savamment dosé de poires, de pommes douces et de pommes aigres.Les fruits venaient des fermes et des châteaux avoisinants pour y retourner sous forme d'un bon sirop noir. Le lendemain, on transvasait cette cuisson dans une presse actionnée à la main mais tellement puissante que les pulpes écrasées en couches successives séparées par des tissus, étaient si sèches qu'elles paraissaient être devenues du cuir et qu'elles servaient à l'alimentation du foyer de la cuve en donnant une flamme bleue caractéristique de la combustion de l'alcool. | ||
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Cette petite industrie a connu son plus grand pic de production pendant la guerre de 14-18, elle cessera ses activités en 1953. | Cette petite industrie a connu son plus grand pic de production pendant la guerre de 14-18, elle cessera ses activités en 1953. | ||
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Version actuelle en date du 11 octobre 2024 à 15:04
Siroperie et vinaigrerie source: Marcel Trine 1955
Cette industrie familiale, datant de 1870, appartenait à monsieur Landrecy, puis à madame Collette-Landrecy et enfin à monsieur Ovide Collette qui la déménagera du 25 de la rue du Perron pour l'installer rue Haïre à l'actuel N° 6.
Sous le contrôle vigilant de l'Administration des Accises, production d'alcool possible oblige, le travail ne pouvait s'effectuer qu' aux heures et aux jours convenus.
Pour la fabrication du sirop, on cuisait le soir un mélange savamment dosé de poires, de pommes douces et de pommes aigres.Les fruits venaient des fermes et des châteaux avoisinants pour y retourner sous forme d'un bon sirop noir. Le lendemain, on transvasait cette cuisson dans une presse actionnée à la main mais tellement puissante que les pulpes écrasées en couches successives séparées par des tissus, étaient si sèches qu'elles paraissaient être devenues du cuir et qu'elles servaient à l'alimentation du foyer de la cuve en donnant une flamme bleue caractéristique de la combustion de l'alcool.
Le jus, filtré, repassait dans la chaudière pour pouvoir être raffiné.
Tout l'outillage nécessaire à ce travail devait être obligatoirement en cuivre rouge, y compris la grande cuve de 1.400 litres.
100 kg de fruits pouvaient donner de 10 à 12 kg de sirop raffiné.
Pour la production de vinaigre, pas de cuisson. Les pommes étant broyées et pressées, le jus obtenu était filtré puis mis en fermentation dans des tonneaux en chêne pendant un an.
Cette petite industrie a connu son plus grand pic de production pendant la guerre de 14-18, elle cessera ses activités en 1953.
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