Ferme des avoués d'Amay à Villers-le-Bouillet : Différence entre versions
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Le logis se constitue d’un double-corps sur deux niveaux de style mosan. Cette architecture de l’habitation traduit l’influence des modèles urbains et des demeures seigneuriales. Une magnifique cheminée en stuc de style rocaille garnit une des pièces et traduit les exigences esthétiques du fermier. | Le logis se constitue d’un double-corps sur deux niveaux de style mosan. Cette architecture de l’habitation traduit l’influence des modèles urbains et des demeures seigneuriales. Une magnifique cheminée en stuc de style rocaille garnit une des pièces et traduit les exigences esthétiques du fermier. | ||
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Version actuelle en date du 2 avril 2014 à 13:57
Ferme seigneuriale. Construction homogène du XVIIIe siècle. Ferme appartenant aux avoués d’Amay pendant tout l’Ancien Régime.
Sommaire
Le nom de la ferme
La ferme située à côté de l'église, se nommait autrefois ferme Périlleux, du nom d'un de ses anciens propriétaires, l’avoué d'Amay. Elle est déjà citée en 1386. Les avoués d’Amay étaient à l’origine des protecteurs laïcs de biens ecclésiastiques sur le territoire d’Amay. Leurs revenus leur permirent d’acquérir des terres et une ferme à Villers. Il s’agit d’une exploitation, jadis dénommée ferme Périlleux ou ferme des Voués d’Amay.
La ferme au Moyen Âge
Les bâtiments du Moyen Âge ne nous sont pas connus mais une description dans un « livre de fiefs », document où l’évêque de Liège inventorie toutes les terres féodales dans nombreux villages de sa principauté,parle d’une tour en pierre qui pourrait être la résidence des avoués d’Amay à Villers-le-Bouillet. Il s’agirait d’une première ferme où le donjon et les bâtiments agricoles en colombages et torchis se rassembleraient autour d’une cour. Peut être que cette première ferme était aussi entourée de fossés et de palissade comme cela se faisait dans la région au Moyen-Âge.
Le plan de la ferme
Quoiqu’il en soit cet ensemble a complétement disparu et la ferme actuelle est un ensemble relativement homogène rebâti essentiellement au XVIIIe siècle. La date de 1721 figure sur le corps de logis. La ferme est cependant déjà mentionnée dans un acte de 1386. Elle consiste en un quadrilatère fermé dont les bâtiments sont jointifs. On y entre par un donjon-porche surmonté d’un colombier et tourné vers les prairies. Un second porche de l’autre côté de la cour permet de sortir les chariots vers le village sans trop manœuvrer dans la cour.
Le logis
Le logis se constitue d’un double-corps sur deux niveaux de style mosan. Cette architecture de l’habitation traduit l’influence des modèles urbains et des demeures seigneuriales. Une magnifique cheminée en stuc de style rocaille garnit une des pièces et traduit les exigences esthétiques du fermier.
La grange
Séparée par un mur, une grange monumentale en double large comporte deux portails en anse de panier. La charpente est supportée par des piliers cylindriques en briques. Trois oculi percés dans le mur assurent la ventilation et permet aux rapaces de s’introduire dans la grange et de se débarrasser des petits rongeurs.
Les bâtiments d'élevage
Entre la grange et le porche principal, ont été construites des porcheries et, de l’autre côté du même porche, des étables. Au sud-ouest, des écuries sont prolongées par un chartil.
Les autres annexes
A côté une petite maison était attenante au porche secondaire. Cette habitation était réservée aux ouvriers agricoles. L’avoué d’Amay lorsqu’il visitait sa ferme de Villers, résidait dans une partie du logis qui lui était réservée.L’environnement direct de la ferme était composé de prairies et d’un jardin où était installé le fournil.