Centre culturel de l'Arrondissement de Huy : Différence entre versions

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==Présentation==
 
  
Le Centre culturel de l’Arrondissement de [[Huy]] est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy/Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur 14 communes affiliées. Ce qui veut dire une grosse équipe et des missions extrêmement larges, inscrites dans un décret (lois régionales).
 
  
===Missions===
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== Du théâtre communal au Centre culturel régional ==
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Le Centre culturel de l’Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy-Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique, mais bien un Centre Culturel Régional. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur 17 communes affiliées, ce qui nécessite une équipe importante et se traduit par des missions très larges, inscrites dans un décret (lois communautaires ou régionales).
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==Missions==
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Les missions des Centres culturels telles que définies par le [http://www.centresculturels.cfwb.be/index.php?id=6743 décret]<br />
  
Les missions des Centres culturels telle que définies par le décret<ref>Législation des Centre culturels | http://www.centresculturels.cfwb.be/index.php?id=6743 </ref> :
 
 
1. Offrir des possibilités de création d’expression et de communication.
 
2. Fournir des informations, formations et documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente ;
 
3. Organiser des manifestations mettant en valeur les œuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, international et francophone.
 
4. Organiser des services destinés aux personnes et aux associations qui favorisent la réalisation des objectifs du Centre culturel.
 
 
Au niveau communal, l’équipe du Centre culturel intervient régulièrement pour des constructions de projets (Maison du Père Noël<ref>Reportage sur RTC http://www.rtc.be/reportages/262-general/1452545-festivites-de-noel-a-huy</ref>, Langue Française en Fête<ref>La Langue française en Fête http://www.lalanguefrancaiseenfete.be/</ref>,…) pour des collaborations (Festival International des écoles de cinéma, les Tambours pour la Paix, festival de musiques du monde…) mais aussi sur des aides services (prêt de matériel, aide pour des outils de promotion…).
 
 
   
 
   
La programmation du CC comprend également un abonnement annuel à environ 50 spectacles dont 15 en décentralisation dans les salles des centres culturels locaux de la région, plus quelques spectacles hors abonnement. À cela s'ajoute une programmation Jeune Public en scolaire et extra scolaire, des concerts musiques classiques (concerts apéritifs), un ciné-club, des expositions en ville et en région. Le CC est aussi à la disposition de la vie associative qui peut, par exemple, y organiser des activités comme les fêtes septennales, fête de la jeunesse ou l'accueil du [[Dalaï Lama]]. Autant dire que la salle modulable de 900 places dont dispose le CC de Huy est souvent occupée<ref>Aurélien Juen - Animateur Centre culturel d'Arrondissement de Huy | http://www.acte2.be/</ref>!
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1. Offrir des possibilités de création, d’expression et de communication.<br />
  
==Histoire du bâtiment==
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2. Fournir des informations, formations et documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente.<br />
  
Huy jouit d’une tradition théâtrale séculaire.
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3. Organiser des manifestations mettant en valeur les œuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, international et francophone.<br />
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En 1634, les Augustins (moines) avaient créé un théâtre dans les locaux du Grand Hôpital, rue Sous-le-Château.
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4. Organiser des services destinés aux personnes et aux associations qui favorisent la réalisation des objectifs du Centre culturel.<br />
Les élèves du couvent des Augustins s’étaient constitués en une troupe nommée « La Compagnie de Bonnefin ». Cette compagnie recevait des subsides de l’autorité municipale.
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Au niveau communal, l’équipe du Centre culturel intervient régulièrement pour des constructions de projets ([http://www.rtc.be/reportages/262-general/1452545-festivites-de-noel-a-huy Maison du Père Noël], [http://www.lalanguefrancaiseenfete.be/ Langue Française en Fête],…) pour des collaborations (Festival International des écoles de cinéma, les Tambours pour la Paix, festival de musiques du monde…) mais aussi sur des aides services (prêt de matériel, aide pour des outils de promotion…). <br />
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Sur le plan régional, il propose son aide technique et logistique à l'organisation de manifestations culturelles. Il propose une diffusion en partenariat avec les correspondants culturels de la région pendant la période de fêtes de fin d'année avec le projet "''Noël au Théâtre''". Un service régional de prêt de matériel a été mis en place grâce à la collaboration des communes. Ce matériel a été acheté en commun et est mis par le CCAH à la disposition des communes participantes.<br />
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Le Centre culturel anime en outre la Coordination des Centres Culturels en Région Hutoise, qui regroupe les Centres culturels d'[http://www.ccamay.be/ Amay], [http://www.culture-braives-burdinne.be/centre_culturel.aspx Braives-Burdinne], [http://www.ccengis.be Engis], [http://www.centreculturelmarchin.be/‎ Marchin], [http://www.saintgeorgesculture.be Saint-Georges] et [http://www.centreculturelwanze.be Wanze]. Dans les communes ne bénéficiant pas d'un centre culturel, il entretient des liens suivis avec des permanents culturels, par lesquels passent toutes les demandes de soutien des associations locales, et qui sont les chevilles ouvrières des projets menés en collaboration avec le CCAH.<br />
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La programmation du Centre culturel comprend également un abonnement annuel à environ 50 spectacles dont une quinzaine en décentralisation dans les salles des centres culturels locaux de la région, plus quelques spectacles hors abonnement. À cela s'ajoute une programmation Jeune Public en scolaire et extra scolaire, des concerts musiques classiques (concerts apéritifs), un ciné-club, des expositions en ville et en région. Le CC est aussi à la disposition de la vie associative qui peut, par exemple, y organiser des activités comme les fêtes septennales, fête de la jeunesse ou l'accueil du [http://fr.wikipedia.org/wiki/Dalaï-lama Dalaï Lama]. Autant dire que la salle modulable de 900 places dont dispose le CC de Huy est souvent occupée. <br />
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Depuis quelques années, le Centre propose des formations à destination des associations et des citoyens de la région. Il est à l'origine, avec l'EPN Huy, du WikiHuy.<br />
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Aurélien Juen - Animateur au [http://www.acte2.be Centre culturel d'Arrondissement de Huy]
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==Histoire==
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===Du Théâtre au Centre culturel===
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[[Fichier:Centre culturel de Huy année 60.jpg|vignette|gauche|Théâtre dans les années 60]]
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La première apparition d’une troupe théâtrale (soutenue par les autorités communales) à Huy est datée de 1634 et a lieu dans le couvent des Augustins.
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C’est en 1811 que le Conseil communal décide de doter la ville d’un théâtre. Pour ce faire, il fait transformer l’église Saint-Étienne. Cependant, ce local qui peut contenir environ 300 personnes se révèle rapidement trop exigu. 
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Ce n’est que le 20 janvier 1865 que le projet de la construction du Théâtre de Huy est adopté par le Conseil communal. L’architecte M. L. Blandot en dresse les plans.
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La pose de la première pierre de l’édifice a lieu le 3 juin de la même année. Le bâtiment prend la forme d’un théâtre à l’italienne : un grand quadrilatère d’une longueur de 40 mètres et d’une largeur de 18 mètres. Le théâtre occupe toute la largeur de l’édifice. L’arrière du bâtiment est composé de plusieurs loges d’artistes et des magasins de décors sont aménagés en annexe. La salle de spectacle peut contenir 600 spectateurs et adopte la forme d’une « bonbonnière ». 
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Le Théâtre de Huy voit défiler maintes célébrités musicales et théâtrales comme Eugène Ysaye, José Dupuis, Suzanne Reichenberg…
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Les 19 et 20 avril 1925, le théâtre est ravagé par un terrible incendie. Les journaux locaux relatent l’événement et la désolation de la population hutoise face à la destruction de sa très chère salle.
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La question de la reconstruction du théâtre est débattue et examinée par une commission spéciale constituée par le Collège échevinal. Il est décidé que la construction d’un nouvel édifice sera assurée par la Ville et que ce dernier s’élèvera sur le même emplacement que l’ancien théâtre. L’inauguration du nouveau bâtiment en style art déco, dessiné par les architectes Polak et Hoch, a lieu le 7 novembre 1927.
 
   
 
   
En 1678, la municipalité fut mise en demeure, par les généraux français dont l’armée occupait Huy, de rétablir ce théâtre. Il fallait des distractions aux troupes du Roi-Soleil.
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L’année culturelle 1955 est marquée par deux événements : l’apparition d’un cinématographe et l’action d’ouverture vers les écoles lancée par le Service d’éducation populaire du Ministère de l’Instruction Publique, sous la forme de trois matinées classiques.
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En 1969, une ASBL (association sans but lucratif) liée au lieu se crée : le Centre d’action culturelle pour la région de Huy. L’implication de l’État dans la politique culturelle est grandissante, phénomène reposant sur quelques facteurs essentiels dont la diminution du temps de travail et son corollaire, l’accroissement du temps de loisirs. La culture devient un enjeu politique et une aspiration populaire. Le Centre d’action culturelle pour la région de Huy est alors reconnu comme Maison de la Culture à vocation régionale (alors que les Foyers culturels développent leurs projets sur le territoire d'une seule commune).  
En 1811, le Conseil communal décide de doter la ville d’un théâtre. Pour ce faire, il tranforme l’église Saint-Etienne. Cependant, ce local qui pouvait contenir environ 300 personnes se révèle bientôt trop exigu.
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Le 1<sup>er</sup> octobre 1989, une nouvelle ASBL est créée. Elle prend le nom de Centre culturel de l’Arrondissement de Huy (CCAH). Elle est reconnue comme Centre culturel régional, nouvelle appellation des Maisons de la Culture. Les Foyers Culturels deviennent eux des Centres culturels locaux.
A la suite de l’incendie qui ravagea leur local de la rue des Longs-Thiers en 1863, l’administration communale céda à la Société des Amateurs une parcelle de 40 ares pour l’aménagement d’une salle de réunion attenant directement au théâtre.  
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===Polak et Hoch, architectes===
Le projet de la construction du Théâtre de Huy fut pris par le Conseil communal du 20 janvier 1865.
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Michel Polak, architecte suisse, s’installe en Belgique en 1922 suite au chantier du vaste complexe Résidence Palace de Bruxelles. Il rejoint ainsi son collaborateur Alfred Hoch. Polak est l’auteur de nombreux bâtiments de la capitale, un des plus connus étant la villa Empain. Il devient une figure de l’Art déco bruxellois. Son style est somptueux tout en restant classique et empreint de l’influence de la Sécession viennoise.
L’architecte M.L. Blandot dressa les plans du futur théâtre.
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===La Société d’Amateurs===
La pose de la première pierre de l’édifice eut lieu le 3 juin 1865.
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[[Fichier:Société Royale d'Harmonie.jpg|vignette|gauche|Société Royale d'Harmonie]]
Le bâtiment prit la forme d’un théâtre à l’italienne : grand quadrilatère d’une longueur de 40 mètres et d’une largeur de 18 mètres.  
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La Société d’Amateurs est fondée le 12 juin 1853 par Godefroid Camauër. Au début de sa fondation, la Société tient ses réunions à ce qui est à l’époque le café Gibraltar, rue Montmorency. Les répétitions générales ont lieu au Temple des Augustins, édifié à l’emplacement actuel de l’École Normale.
Le théâtre occupait toute la largeur de l’édifice. L’arrière du bâtiment était composé de plusieurs loges d’artistes et des magasins de décors furent aménagés en annexe.
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La salle de spectacle pouvait contenir 600 spectateurs et adoptait la forme d’une « bonbonnière ». (illustration : le plan)
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La Société est ensuite logée « chez elle », aux Longs Thiers, dans un bâtiment comprenant salle des fêtes et salle de répétitions. Inauguré en 1858, il est incendié en 1863. Abritée provisoirement dans les locaux de la Société d’Harmonie, elle se voit céder par la Ville (acte du 4 avril 1865 devant le notaire Chapelle) une parcelle de terrain d’environ 40 ares, à côté de l’emplacement réservé au futur théâtre communal. La Société doit prendre à sa charge l’installation d’un kiosque. Il doit être placé de telle manière que la musique que l’on y exécute soit facilement entendue du jardin public.
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Théâtre vit défiler maintes célébrités musicales et théâtrales comme Eugène Ysaye (photo), José Dupuis, Suzanne Reichenberg,..
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Sous l’habile direction de son chef, qui avait organisé deux sections, une de chant d’ensemble et une d’harmonie, la Société d’Amateurs ne tarde pas à prendre place parmi les sociétés les plus renommées du pays et de l’étranger. Les nombreux concours dans lesquels elle se mesure consacrent sa valeur.
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Les 19 et 20 avril 1925, le Théâtre fut ravagé par un terrible incendie.
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En 1925, lorsque le Théâtre est la proie des flammes, la Société d’Amateurs est victime, pour la deuxième fois, d’un incendie. Elle y voit disparaître son importante bibliothèque musicale, perte irréparable à laquelle s’ajoute celle des diplômes, bannières, médailles, portraits, bustes et autres souvenirs de son glorieux passé.  
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Les journaux locaux relatèrent l’événement et la désolation de la population hutoise pour sa très chère « bonbonnière ». (illustrations : les articles de presse, plan de scène)
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Le 7 janvier 1987, Monsieur Emile Tasset, directeur de la Société d’Amateurs et Monsieur André Godelet, président de la section locale de la Croix-Rouge, signent l’acte authentifiant la fusion de la chorale des Amateurs et de la chorale de la Croix-Rouge. Reste aujourd’hui la chorale de la Croix-Rouge qui occupe la salle dite des amateurs dans l’actuel Centre culturel.
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La question de la reconstruction du théâtre fut débattue et examinée par une commission spéciale constituée par le Collège Echevinal.
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===Le kiosque Camauër===
Il fut décidé que la construction du nouvel édifice serait assurée par la Ville, que ce dernier s’élèverait sur le même emplacement que l’ancien théâtre.
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[[Fichier:Kiosque à Huy.JPG|Kiosque Camauër|vignette|droite]]
L’inauguration du nouveau bâtiment en style art déco, dessiné par les architectes Polak et Hoch eut lieu le 7 novembre 1927.  
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Au 19<sup>e</sup> siècle, la musique célèbre les événements officiels. Elle accompagne les défilés, les parades et les cortèges folkloriques. Populaire ou savante, elle occupe une place de choix dans la vie quotidienne et tout particulièrement dans les manifestations de plein air. C’est dans ce contexte qu’apparaissent, à partir de 1830, les kiosques à musique.
L’année 1955 est marquée par deux événements : l’apparition du cinématographe et l’action d’ouverture vers les écoles lancée par le Service d’Education populaire du Ministère de l’Instruction Publique, sous la forme de trois matinées classiques.
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Les premiers kiosques installés dans les jardins publics sont des édifices en bois, entièrement démontables, de plan circulaire ou polygonal. Ce plan rayonnant suscite spontanément un rassemblement en cercle autour du kiosque.
En 1965, le Théâtre est institué Centre culturel et jumelé avec la Maison de la Culture de Namur, association qui ne durera que deux ans.
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La construction du kiosque de la Promenade de l’île, actuellement avenue Delchambre, est prise en charge par la Société « Les Amateurs », suivant la convention passée avec la Ville de Huy en 1865. L’architecte hutois Pierre-Joseph Vierset en dresse les plans. On lui donne plus tard le nom de « kiosque Camauër », à la mémoire de Godefroid Camauër, musicien et compositeur hutois de grand talent.
 
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En 1969, une ASBL se crée : le Centre d’action culturelle pour la région de Huy.
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Si l’ère du kiosque est aujourd’hui révolue, cet édifice aura néanmoins eu le mérite de se distinguer des autres lieux de rassemblement par le caractère spontané de son pouvoir d’attraction et de convivialité. Par la diversité des prestations qu’il abritait, il a participé activement non seulement à l’animation des localités, mais aussi à toute la mouvance de la vie sociale du 19<sup>e</sup> siècle. Depuis 2008, le Centre culturel a relancé des activités sur le kiosque (fête de la musique, nuit du patrimoine…), lui permettant ainsi de garder tout son sens. En 2013, la toiture du kiosque est malheureusement déclarée instable. Il devrait prochainement être démonté et restauré par la Ville de Huy.  
C’est aussi l’implication grandissante de l’Etat dans la politique culturelle, phénomène reposant sur quelques facteurs essentiels dont la diminution du temps de travail et son corollaire, l’accroissement du temps de loisirs : la culture devient un enjeu politique et une aspiration populaire.
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'''Le 1e octobre 1989, la Maison de la Culture est rebaptisée Centre Culturel de l’Arrondissement de Huy (CCAH).'''
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==Visites==
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Il est possible à tout moment de visiter le Centre culturel en compagnie d’un de nos animateurs. Ces visites peuvent se faire en individuel ou pour des groupes. Il suffit d’en faire la demande par téléphone (085 21 12 06) ou par mail info@ccah.be.
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==Galerie==
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Fichier:Théâtre_de_Huy.jpg
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Fichier:Centre Culturel de Huy.JPG|Vue du Centre Culturel vers l'avenue Delchambre à Huy
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Fichier:Mowda au C.C.Huy.JPG|Défilé des Stylistes Wallons mars 2010 au Centre Culturel de Huy
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Fichier:Fraja Huy.JPG|Théâtre et défilé par Festival Rencontre Ateliers Jeunes Artistes de Huy mai 2017
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</gallery>
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==Liens internes==
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[[Festival d'Art de Huy]]
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==Liens Externes==
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[http://www.acte2.be CCAH]
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[[Catégorie:Centre culturel|Huy]]
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[[Catégorie:Huy]]

Version actuelle en date du 5 juillet 2017 à 20:30


Du théâtre communal au Centre culturel régional

Ccah001.jpg

Le Centre culturel de l’Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy-Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique, mais bien un Centre Culturel Régional. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur 17 communes affiliées, ce qui nécessite une équipe importante et se traduit par des missions très larges, inscrites dans un décret (lois communautaires ou régionales).

Missions

Les missions des Centres culturels telles que définies par le décret


1. Offrir des possibilités de création, d’expression et de communication.

2. Fournir des informations, formations et documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente.

3. Organiser des manifestations mettant en valeur les œuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, international et francophone.

4. Organiser des services destinés aux personnes et aux associations qui favorisent la réalisation des objectifs du Centre culturel.

Au niveau communal, l’équipe du Centre culturel intervient régulièrement pour des constructions de projets (Maison du Père Noël, Langue Française en Fête,…) pour des collaborations (Festival International des écoles de cinéma, les Tambours pour la Paix, festival de musiques du monde…) mais aussi sur des aides services (prêt de matériel, aide pour des outils de promotion…).

Sur le plan régional, il propose son aide technique et logistique à l'organisation de manifestations culturelles. Il propose une diffusion en partenariat avec les correspondants culturels de la région pendant la période de fêtes de fin d'année avec le projet "Noël au Théâtre". Un service régional de prêt de matériel a été mis en place grâce à la collaboration des communes. Ce matériel a été acheté en commun et est mis par le CCAH à la disposition des communes participantes.

Le Centre culturel anime en outre la Coordination des Centres Culturels en Région Hutoise, qui regroupe les Centres culturels d'Amay, Braives-Burdinne, Engis, Marchin, Saint-Georges et Wanze. Dans les communes ne bénéficiant pas d'un centre culturel, il entretient des liens suivis avec des permanents culturels, par lesquels passent toutes les demandes de soutien des associations locales, et qui sont les chevilles ouvrières des projets menés en collaboration avec le CCAH.

La programmation du Centre culturel comprend également un abonnement annuel à environ 50 spectacles dont une quinzaine en décentralisation dans les salles des centres culturels locaux de la région, plus quelques spectacles hors abonnement. À cela s'ajoute une programmation Jeune Public en scolaire et extra scolaire, des concerts musiques classiques (concerts apéritifs), un ciné-club, des expositions en ville et en région. Le CC est aussi à la disposition de la vie associative qui peut, par exemple, y organiser des activités comme les fêtes septennales, fête de la jeunesse ou l'accueil du Dalaï Lama. Autant dire que la salle modulable de 900 places dont dispose le CC de Huy est souvent occupée.

Depuis quelques années, le Centre propose des formations à destination des associations et des citoyens de la région. Il est à l'origine, avec l'EPN Huy, du WikiHuy.

Aurélien Juen - Animateur au Centre culturel d'Arrondissement de Huy

Histoire

Du Théâtre au Centre culturel

Théâtre dans les années 60

La première apparition d’une troupe théâtrale (soutenue par les autorités communales) à Huy est datée de 1634 et a lieu dans le couvent des Augustins.

C’est en 1811 que le Conseil communal décide de doter la ville d’un théâtre. Pour ce faire, il fait transformer l’église Saint-Étienne. Cependant, ce local qui peut contenir environ 300 personnes se révèle rapidement trop exigu. Ce n’est que le 20 janvier 1865 que le projet de la construction du Théâtre de Huy est adopté par le Conseil communal. L’architecte M. L. Blandot en dresse les plans.

La pose de la première pierre de l’édifice a lieu le 3 juin de la même année. Le bâtiment prend la forme d’un théâtre à l’italienne : un grand quadrilatère d’une longueur de 40 mètres et d’une largeur de 18 mètres. Le théâtre occupe toute la largeur de l’édifice. L’arrière du bâtiment est composé de plusieurs loges d’artistes et des magasins de décors sont aménagés en annexe. La salle de spectacle peut contenir 600 spectateurs et adopte la forme d’une « bonbonnière ». Le Théâtre de Huy voit défiler maintes célébrités musicales et théâtrales comme Eugène Ysaye, José Dupuis, Suzanne Reichenberg…

Les 19 et 20 avril 1925, le théâtre est ravagé par un terrible incendie. Les journaux locaux relatent l’événement et la désolation de la population hutoise face à la destruction de sa très chère salle. La question de la reconstruction du théâtre est débattue et examinée par une commission spéciale constituée par le Collège échevinal. Il est décidé que la construction d’un nouvel édifice sera assurée par la Ville et que ce dernier s’élèvera sur le même emplacement que l’ancien théâtre. L’inauguration du nouveau bâtiment en style art déco, dessiné par les architectes Polak et Hoch, a lieu le 7 novembre 1927.

L’année culturelle 1955 est marquée par deux événements : l’apparition d’un cinématographe et l’action d’ouverture vers les écoles lancée par le Service d’éducation populaire du Ministère de l’Instruction Publique, sous la forme de trois matinées classiques.

En 1969, une ASBL (association sans but lucratif) liée au lieu se crée : le Centre d’action culturelle pour la région de Huy. L’implication de l’État dans la politique culturelle est grandissante, phénomène reposant sur quelques facteurs essentiels dont la diminution du temps de travail et son corollaire, l’accroissement du temps de loisirs. La culture devient un enjeu politique et une aspiration populaire. Le Centre d’action culturelle pour la région de Huy est alors reconnu comme Maison de la Culture à vocation régionale (alors que les Foyers culturels développent leurs projets sur le territoire d'une seule commune).

Le 1er octobre 1989, une nouvelle ASBL est créée. Elle prend le nom de Centre culturel de l’Arrondissement de Huy (CCAH). Elle est reconnue comme Centre culturel régional, nouvelle appellation des Maisons de la Culture. Les Foyers Culturels deviennent eux des Centres culturels locaux.

Polak et Hoch, architectes

Michel Polak, architecte suisse, s’installe en Belgique en 1922 suite au chantier du vaste complexe Résidence Palace de Bruxelles. Il rejoint ainsi son collaborateur Alfred Hoch. Polak est l’auteur de nombreux bâtiments de la capitale, un des plus connus étant la villa Empain. Il devient une figure de l’Art déco bruxellois. Son style est somptueux tout en restant classique et empreint de l’influence de la Sécession viennoise.

La Société d’Amateurs

Société Royale d'Harmonie

La Société d’Amateurs est fondée le 12 juin 1853 par Godefroid Camauër. Au début de sa fondation, la Société tient ses réunions à ce qui est à l’époque le café Gibraltar, rue Montmorency. Les répétitions générales ont lieu au Temple des Augustins, édifié à l’emplacement actuel de l’École Normale.

La Société est ensuite logée « chez elle », aux Longs Thiers, dans un bâtiment comprenant salle des fêtes et salle de répétitions. Inauguré en 1858, il est incendié en 1863. Abritée provisoirement dans les locaux de la Société d’Harmonie, elle se voit céder par la Ville (acte du 4 avril 1865 devant le notaire Chapelle) une parcelle de terrain d’environ 40 ares, à côté de l’emplacement réservé au futur théâtre communal. La Société doit prendre à sa charge l’installation d’un kiosque. Il doit être placé de telle manière que la musique que l’on y exécute soit facilement entendue du jardin public.

Sous l’habile direction de son chef, qui avait organisé deux sections, une de chant d’ensemble et une d’harmonie, la Société d’Amateurs ne tarde pas à prendre place parmi les sociétés les plus renommées du pays et de l’étranger. Les nombreux concours dans lesquels elle se mesure consacrent sa valeur.

En 1925, lorsque le Théâtre est la proie des flammes, la Société d’Amateurs est victime, pour la deuxième fois, d’un incendie. Elle y voit disparaître son importante bibliothèque musicale, perte irréparable à laquelle s’ajoute celle des diplômes, bannières, médailles, portraits, bustes et autres souvenirs de son glorieux passé.

Le 7 janvier 1987, Monsieur Emile Tasset, directeur de la Société d’Amateurs et Monsieur André Godelet, président de la section locale de la Croix-Rouge, signent l’acte authentifiant la fusion de la chorale des Amateurs et de la chorale de la Croix-Rouge. Reste aujourd’hui la chorale de la Croix-Rouge qui occupe la salle dite des amateurs dans l’actuel Centre culturel.

Le kiosque Camauër

Kiosque Camauër

Au 19e siècle, la musique célèbre les événements officiels. Elle accompagne les défilés, les parades et les cortèges folkloriques. Populaire ou savante, elle occupe une place de choix dans la vie quotidienne et tout particulièrement dans les manifestations de plein air. C’est dans ce contexte qu’apparaissent, à partir de 1830, les kiosques à musique.

Les premiers kiosques installés dans les jardins publics sont des édifices en bois, entièrement démontables, de plan circulaire ou polygonal. Ce plan rayonnant suscite spontanément un rassemblement en cercle autour du kiosque. La construction du kiosque de la Promenade de l’île, actuellement avenue Delchambre, est prise en charge par la Société « Les Amateurs », suivant la convention passée avec la Ville de Huy en 1865. L’architecte hutois Pierre-Joseph Vierset en dresse les plans. On lui donne plus tard le nom de « kiosque Camauër », à la mémoire de Godefroid Camauër, musicien et compositeur hutois de grand talent.

Si l’ère du kiosque est aujourd’hui révolue, cet édifice aura néanmoins eu le mérite de se distinguer des autres lieux de rassemblement par le caractère spontané de son pouvoir d’attraction et de convivialité. Par la diversité des prestations qu’il abritait, il a participé activement non seulement à l’animation des localités, mais aussi à toute la mouvance de la vie sociale du 19e siècle. Depuis 2008, le Centre culturel a relancé des activités sur le kiosque (fête de la musique, nuit du patrimoine…), lui permettant ainsi de garder tout son sens. En 2013, la toiture du kiosque est malheureusement déclarée instable. Il devrait prochainement être démonté et restauré par la Ville de Huy.


Visites

Il est possible à tout moment de visiter le Centre culturel en compagnie d’un de nos animateurs. Ces visites peuvent se faire en individuel ou pour des groupes. Il suffit d’en faire la demande par téléphone (085 21 12 06) ou par mail info@ccah.be.

Galerie

Liens internes

Festival d'Art de Huy

Liens Externes

CCAH