LE CULTE A SAINT DOMITIEN : Différence entre versions
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− | Saint DOMITIEN, chanoine de Maestricht, évêque de Tongres, résida plusieurs années à Huy entre 534 et 558, embellissant la ville. Il s'y fit construire une modeste résidence à Huy, non loin de la porte de Constantinople. La légende dit qu'il vint à bout d'un dragon qui hantait une fontaine | + | Saint DOMITIEN, chanoine de Maestricht, évêque de Tongres, résida plusieurs années à Huy entre 534 et 558, embellissant la ville. Il s'y fit construire une modeste résidence à Huy, non loin de la porte de Constantinople. La légende dit qu'il vint à bout d'un dragon qui hantait une fontaine. A son décès en 558, son corps fut ramené à Huy, qui voulut en faire son patron , il fut alors enterré dans l'église Notre-Dame. |
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− | Une première ''Vita'' anonyme a été écrite vraisemblablement à l'occasion des cérémonies de 1066 (transfert par Théoduin des reliques de Domitien | + | Une première ''Vita'' anonyme a été écrite vraisemblablement à l'occasion des cérémonies de 1066 (transfert par Théoduin des reliques de Domitien dans la Collégiale et remise à la ville de la Charte des Libertés). L'auteur y révèle l'odeur très suave qui s'échappe de la tombe et il énumère les affections physiques guéries par son intercession. |
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+ | On voit alors les malades affluer vers la tombe: des sourds, des muets, des boiteux et des paralysés y retrouvent la santé. Il renchérit en disant que Domitien guérit de TOUTES les affections, des plus graves aux plus contagieuses. Et si quelqu'un se montre trop sceptique, il lui inflige une infirmité et s'empresse de la lui retirer au premier signe de repentir. | ||
Une deuxième ''Vita'' est écrite après 1172 et est très concise quant aux miracles accomplis. | Une deuxième ''Vita'' est écrite après 1172 et est très concise quant aux miracles accomplis. | ||
− | Une autre oeuvre narrative anonyme de la fin du XIIe siècle sera beaucoup plus explicite. Le saint | + | Une autre oeuvre narrative anonyme de la fin du XIIe siècle sera beaucoup plus explicite. Le saint s'y révèle comme celui des paralysés, des aveugles et des muets mais aussi le saint compatissant à TOUS les maux. Il guérit des gens du peuple, des religieux, des voyageurs et, ce, dans un grand rayon géographique autour de son tombeau. |
Une ''Vita tertia Domitiani'' écrite après 1185, relate encore d'autres miracles qui viennent accroître sa gloire, on le voit ressusciter 6 jeunes noyés sous les roues d'un moulin à eau, délivrer des prisonniers et apporter sa protection à des voyageurs et à des pèlerins aussi bien aveugles que paralytiques, frénétiques et démoniaques. | Une ''Vita tertia Domitiani'' écrite après 1185, relate encore d'autres miracles qui viennent accroître sa gloire, on le voit ressusciter 6 jeunes noyés sous les roues d'un moulin à eau, délivrer des prisonniers et apporter sa protection à des voyageurs et à des pèlerins aussi bien aveugles que paralytiques, frénétiques et démoniaques. | ||
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− | + | En 1641, dans son Histoire de La Ville et Château de Huy, le bourgmestre Laurent MELART ne reprend que quelques miracles de Domitien envers des malades et infirmes venus se recueillir sur son tombeau. | |
− | Au moins depuis le XVIIe siècle, la '''Fontaine''' Saint-Domitien dans la paroisse de Saint-Rémy perpétue le souvenir de la légende du ''DRAGON''. C'est là que MELART situe l'épisode de la vie du saint qui | + | Au moins depuis le XVIIe siècle, la '''Fontaine''' Saint-Domitien dans la paroisse de Saint-Rémy perpétue le souvenir de la légende du ''DRAGON''. C'est là que MELART situe l'épisode de la vie du saint qui le met aux prises avec un "monstre". Dans ce quartier hutois, on trouve non seulement la Fontaine, mais aussi la Chapelle, la Batte, la Rue St-Domitien, le Moulin et le Pont du même nom, le tout entre deux boucles du Hoyoux, dont les eaux sont indépendantes de celle de la Fontaine, qui resteront TOUJOURS claires et limpides, même si celle du torrent se chargent de sable et d 'alluvions diverses lors de ses fréquentes crues. |
− | Le Dragon y avait fait sa demeure et en corrompait l'eau par son souffle contagieux. Domitien y fit un signe de croix à l'aide de son bâton et | + | Le Dragon y avait fait sa demeure et en corrompait l'eau par son souffle contagieux. Domitien y fit un signe de croix à l'aide de son bâton et chassa ainsi le monstre à tout jamais. En mémoire de ce fait, une '''Chapelle''' a été bâtie au-dessus du rocher. Un manuscrit nous apprend que cette Fontaine a été réfectionnée en 1448, c'est aussi la plus ancienne attestation relevée de cet endroit. Jusqu'en 1844, le bassin rectangulaire de la source est à ciel ouvert. Il a été ensuite masqué et on y accède par une dizaine de marches de pierre. |
Quant à la Chapelle, sa première mention officielle date de 1685, elle fut vendue comme bien national en 1798. | Quant à la Chapelle, sa première mention officielle date de 1685, elle fut vendue comme bien national en 1798. | ||
− | En 1641, MELART parle aussi d'une '''Procession''' organisée le 7 MAI, jour de la fête de Domitien. Il décrit que ''des pèlerins la suivent en chemise, pieds nus et un cierge ardent à la main, en recognaissance de la guérison de fièvres diverses contactées en voyage''. | + | En 1641, MELART parle aussi d'une '''Procession''' organisée le 7 MAI, jour de la fête de Domitien. Il décrit que ''des pèlerins la suivent en chemise, pieds nus et un cierge ardent à la main, en recognaissance de la guérison de fièvres diverses contactées en voyage''. Il est dit aussi que les châsses de MENGOLD et de DOMITIEN font partie du cortège. René DUBOIS ajoute que la tradition s'est perpétuée jusqu'en 1910, date où il écrit "Les rues de Huy, contribution à leur histoire", d'ouvrir la Chapelle au public pendant 9 jours à partir du 7 mai chaque année. |
− | Deux processions ont été différentes de toutes les autres: | + | Deux processions ont été différentes de toutes les autres, à savoir: |
− | 1. | + | 1. celle de 1680, où on alla récupérer à Liège les 3 châsses -(celles de la VIERGE, de saint MENGOLD et de st DOMITIEN), mises en sécurité à cause des guerres de Louis XIV. Elles débarquèrent du bateau le soir du 7 mai et il s'ensuivit une procession au flambeau exceptionnelle jusqu'à la Collégiale, au son de toutes les cloches de la Ville de Huy. |
− | 2. | + | 2. en 1758, la procession fut organisée pour le jubilé des 1200 ans de la mort de saint Domitien, avec la participation de tous les ''métiers'' et de tous les ''compagnons''. Les voisins de la Chapelle furent requis d'''ouvrir le pavé pour planter du buis en haye''. |
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==LE CULTE== | ==LE CULTE== | ||
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+ | -Lorsqu'un nouveau prince-évêque effectuait ''sa Joyeuse Entrée'' à Huy, il prêtait serment aux deux saints-patrons Domitien et Mengold. | ||
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+ | -René DUBOIS signale que ''dans l'ancien temps'', lorsqu'il naissait un fils à un des 2 bourgmestres en fonction, le second bourgmestre tenait l'enfant sur les fonts baptismaux et lui donnait le prénom d'un des deux saints-patrons. | ||
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+ | -Tout serviteur de Notre-Dame de Huy rédigeait ses dernières volontés en recommandant son âme à Dieu, à la Vierge Marie et à ses patrons Domitien et Mengold. | ||
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+ | -Jusqu'à notre époque, beaucoup de nouveau-nés hutois ont été prénommés Domitien. | ||
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+ | -Une des cloches du carillon de la Collégiale reçut le nom de Domitien en 1484. De même à l'église St-Pierre en Outremeuse en 1607. | ||
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+ | -Entre 1684 et 1703, à la réforme des anciennes corporations, une chambre fut placée sous le patronage de saint Domitien. | ||
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+ | -Au XVIIe siècle, des enseignes et des rues reçurent le nom de saint Domitien. | ||
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+ | -La liturgie hutoise commémore le 7 mai la mort du saint et le 15 juin les 2 translations de ses reliques. | ||
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+ | -Saint Domitien figure dans le bréviaire liégeois à partir de 1488. | ||
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+ | -La messe de commémoration de Domitien se trouve dans les missels liégeois imprimés à Delft en 1485, à Paris en 1499, à Spire en 1502, à Paris aussi en 1511, 1513 1515, 1517, 1523, 1527, 1540.... | ||
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+ | -Philippe GEORGE a également répertorié des mentions de Domitien dans des recueils liturgiques d'Eszterghom en Hongrie fin du XVe siècle, de Saint-Barthélemy à Liège au XVIes iècle, de Saint-Léonard de Léau (Zoutleeuw) au XVIe siècle, de Breda en 1527, de Saint-Trond au XVIe siècle, de la Collégiale Ste-Croix à Liège au XVIIIe siècle et de la Collégiale d'Amay au XVIIIe siècle. | ||
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+ | -Au XVIIe siècle, les Carmes déchaussés créent leur établissement sous l'invocation de saint Domitien. Il est aussi patron de l'église de Werm du doyenné de Tongres en 1770. | ||
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+ | -Un autel de la Collégiale de Huy fut dédié au saint. Et aussi, en 1543, à l'église hutoise de St-Remy, un autel de SS Domitien et Mengold, dit aussi autel Ste-Barbe | ||
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+ | -On connaît à Huy plusieurs statues et un bozzeto représentant saint Domitien. | ||
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+ | -Plusieurs chroniques liégeoises reproduisent un soi-disant portrait du saint, voire des armoiries. | ||
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− | == | + | ==SOURCE== |
Philippe GEORGES: ''Thaumaturgie de saint Domitien de Huy, pèlerinage et culte à l'époque moderne'' in Annales du Cercle Hutois des Sciences et des Beaux-Arts, volume XXXIX/1985. | Philippe GEORGES: ''Thaumaturgie de saint Domitien de Huy, pèlerinage et culte à l'époque moderne'' in Annales du Cercle Hutois des Sciences et des Beaux-Arts, volume XXXIX/1985. |
Version actuelle en date du 22 avril 2023 à 21:12
LE SAINT
Saint DOMITIEN, chanoine de Maestricht, évêque de Tongres, résida plusieurs années à Huy entre 534 et 558, embellissant la ville. Il s'y fit construire une modeste résidence à Huy, non loin de la porte de Constantinople. La légende dit qu'il vint à bout d'un dragon qui hantait une fontaine. A son décès en 558, son corps fut ramené à Huy, qui voulut en faire son patron , il fut alors enterré dans l'église Notre-Dame.
LA THAUMATURGIE
Une première Vita anonyme a été écrite vraisemblablement à l'occasion des cérémonies de 1066 (transfert par Théoduin des reliques de Domitien dans la Collégiale et remise à la ville de la Charte des Libertés). L'auteur y révèle l'odeur très suave qui s'échappe de la tombe et il énumère les affections physiques guéries par son intercession.
On voit alors les malades affluer vers la tombe: des sourds, des muets, des boiteux et des paralysés y retrouvent la santé. Il renchérit en disant que Domitien guérit de TOUTES les affections, des plus graves aux plus contagieuses. Et si quelqu'un se montre trop sceptique, il lui inflige une infirmité et s'empresse de la lui retirer au premier signe de repentir.
Une deuxième Vita est écrite après 1172 et est très concise quant aux miracles accomplis.
Une autre oeuvre narrative anonyme de la fin du XIIe siècle sera beaucoup plus explicite. Le saint s'y révèle comme celui des paralysés, des aveugles et des muets mais aussi le saint compatissant à TOUS les maux. Il guérit des gens du peuple, des religieux, des voyageurs et, ce, dans un grand rayon géographique autour de son tombeau.
Une Vita tertia Domitiani écrite après 1185, relate encore d'autres miracles qui viennent accroître sa gloire, on le voit ressusciter 6 jeunes noyés sous les roues d'un moulin à eau, délivrer des prisonniers et apporter sa protection à des voyageurs et à des pèlerins aussi bien aveugles que paralytiques, frénétiques et démoniaques.
En 1641, dans son Histoire de La Ville et Château de Huy, le bourgmestre Laurent MELART ne reprend que quelques miracles de Domitien envers des malades et infirmes venus se recueillir sur son tombeau.
Au moins depuis le XVIIe siècle, la Fontaine Saint-Domitien dans la paroisse de Saint-Rémy perpétue le souvenir de la légende du DRAGON. C'est là que MELART situe l'épisode de la vie du saint qui le met aux prises avec un "monstre". Dans ce quartier hutois, on trouve non seulement la Fontaine, mais aussi la Chapelle, la Batte, la Rue St-Domitien, le Moulin et le Pont du même nom, le tout entre deux boucles du Hoyoux, dont les eaux sont indépendantes de celle de la Fontaine, qui resteront TOUJOURS claires et limpides, même si celle du torrent se chargent de sable et d 'alluvions diverses lors de ses fréquentes crues.
Le Dragon y avait fait sa demeure et en corrompait l'eau par son souffle contagieux. Domitien y fit un signe de croix à l'aide de son bâton et chassa ainsi le monstre à tout jamais. En mémoire de ce fait, une Chapelle a été bâtie au-dessus du rocher. Un manuscrit nous apprend que cette Fontaine a été réfectionnée en 1448, c'est aussi la plus ancienne attestation relevée de cet endroit. Jusqu'en 1844, le bassin rectangulaire de la source est à ciel ouvert. Il a été ensuite masqué et on y accède par une dizaine de marches de pierre.
Quant à la Chapelle, sa première mention officielle date de 1685, elle fut vendue comme bien national en 1798.
En 1641, MELART parle aussi d'une Procession organisée le 7 MAI, jour de la fête de Domitien. Il décrit que des pèlerins la suivent en chemise, pieds nus et un cierge ardent à la main, en recognaissance de la guérison de fièvres diverses contactées en voyage. Il est dit aussi que les châsses de MENGOLD et de DOMITIEN font partie du cortège. René DUBOIS ajoute que la tradition s'est perpétuée jusqu'en 1910, date où il écrit "Les rues de Huy, contribution à leur histoire", d'ouvrir la Chapelle au public pendant 9 jours à partir du 7 mai chaque année.
Deux processions ont été différentes de toutes les autres, à savoir:
1. celle de 1680, où on alla récupérer à Liège les 3 châsses -(celles de la VIERGE, de saint MENGOLD et de st DOMITIEN), mises en sécurité à cause des guerres de Louis XIV. Elles débarquèrent du bateau le soir du 7 mai et il s'ensuivit une procession au flambeau exceptionnelle jusqu'à la Collégiale, au son de toutes les cloches de la Ville de Huy.
2. en 1758, la procession fut organisée pour le jubilé des 1200 ans de la mort de saint Domitien, avec la participation de tous les métiers et de tous les compagnons. Les voisins de la Chapelle furent requis d'ouvrir le pavé pour planter du buis en haye.
LE CULTE
-Lorsqu'un nouveau prince-évêque effectuait sa Joyeuse Entrée à Huy, il prêtait serment aux deux saints-patrons Domitien et Mengold.
-René DUBOIS signale que dans l'ancien temps, lorsqu'il naissait un fils à un des 2 bourgmestres en fonction, le second bourgmestre tenait l'enfant sur les fonts baptismaux et lui donnait le prénom d'un des deux saints-patrons.
-Tout serviteur de Notre-Dame de Huy rédigeait ses dernières volontés en recommandant son âme à Dieu, à la Vierge Marie et à ses patrons Domitien et Mengold.
-Jusqu'à notre époque, beaucoup de nouveau-nés hutois ont été prénommés Domitien.
-Une des cloches du carillon de la Collégiale reçut le nom de Domitien en 1484. De même à l'église St-Pierre en Outremeuse en 1607.
-Entre 1684 et 1703, à la réforme des anciennes corporations, une chambre fut placée sous le patronage de saint Domitien.
-Au XVIIe siècle, des enseignes et des rues reçurent le nom de saint Domitien.
-La liturgie hutoise commémore le 7 mai la mort du saint et le 15 juin les 2 translations de ses reliques.
-Saint Domitien figure dans le bréviaire liégeois à partir de 1488.
-La messe de commémoration de Domitien se trouve dans les missels liégeois imprimés à Delft en 1485, à Paris en 1499, à Spire en 1502, à Paris aussi en 1511, 1513 1515, 1517, 1523, 1527, 1540....
-Philippe GEORGE a également répertorié des mentions de Domitien dans des recueils liturgiques d'Eszterghom en Hongrie fin du XVe siècle, de Saint-Barthélemy à Liège au XVIes iècle, de Saint-Léonard de Léau (Zoutleeuw) au XVIe siècle, de Breda en 1527, de Saint-Trond au XVIe siècle, de la Collégiale Ste-Croix à Liège au XVIIIe siècle et de la Collégiale d'Amay au XVIIIe siècle.
-Au XVIIe siècle, les Carmes déchaussés créent leur établissement sous l'invocation de saint Domitien. Il est aussi patron de l'église de Werm du doyenné de Tongres en 1770.
-Un autel de la Collégiale de Huy fut dédié au saint. Et aussi, en 1543, à l'église hutoise de St-Remy, un autel de SS Domitien et Mengold, dit aussi autel Ste-Barbe
-On connaît à Huy plusieurs statues et un bozzeto représentant saint Domitien.
-Plusieurs chroniques liégeoises reproduisent un soi-disant portrait du saint, voire des armoiries.
SOURCE
Philippe GEORGES: Thaumaturgie de saint Domitien de Huy, pèlerinage et culte à l'époque moderne in Annales du Cercle Hutois des Sciences et des Beaux-Arts, volume XXXIX/1985.