Li Pontia : Différence entre versions
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On a eu soin d'installer dans la voûte reconstruite plusieurs gaines en fonte destinées à contenir les explosifs devant, lors de la future guerre, renouveler pour la sixième fois, la destruction de l'arche du milieu Tout n'est que recommencement.<ref>Les Rues de Huy par Réné Dubois, Editions Culture et Civilisation, 1975, page 20-21 dans les compléments</ref> | On a eu soin d'installer dans la voûte reconstruite plusieurs gaines en fonte destinées à contenir les explosifs devant, lors de la future guerre, renouveler pour la sixième fois, la destruction de l'arche du milieu Tout n'est que recommencement.<ref>Les Rues de Huy par Réné Dubois, Editions Culture et Civilisation, 1975, page 20-21 dans les compléments</ref> |
Version du 11 mai 2016 à 09:59
Histoire
Mutilé, à de nombreuses reprises, le vieux Pontia devait, de nouveau, être victime de la guerre. Dans la nuit du 14 au 15 août 1914, à 11 heures et demie, les troupes belges, avant de se replier vers Namur, firent sauter l'arche du milieu, celle qui avait eu le même sort en 1793, après la bataille de Neerwinden ;une énorme charge de tonite eut raison des massives pierres du vieux pont; des pavés et débris de la voûte furent projetés avec une violence inouïe et retombant sur nombre de bâtiments, trouèrent des toitures, défoncèrent des vitrines, etc. Une pierre vint écorner la corniche d'une maison, rue Entre-deux-Portes; un pavé arriva jusque près de l'église de St-Quirin; d'autres tombèrent près du pont des Gattes.
Les explosifs avaient été déposés dans deux chambres de mines créées à la hâte; heureusement qu'une seule charge déflagra, sans quoi, la plupart des maisons des environs sautaient avec le pont. On peut se faire une idée du désarroi régnant dans l'armée belge par ce fait que le génie(?) ignorait l'existence des chambres de mine établies quelques années auparavant dans le trottoir d'amont du pont et remplies de sable et qu'il en fit creuser d'autres, non sans difficultés, le 14 août !
Avant d'être détruit en partie, le pont fut le témoin muet, heureusement car quelles réflexions il aurait faites, de la fausse alerte qui, dans la nuit du 5 au 6 août, fut cause que le détachement belge, posté sur la rive gauche du fleuve tira toute la nuit, avec fusils et mitrailleuses, dans la direction du quai Dautrebande et de la rue du Pont. Cette lutte contre un ennemi imaginaire — il n'y avait pas un seul Allemand en ville, dura jusqu'à l'aube. La batterie d'artillerie établie sur le mont Fallu se mit de la partie et envoya des projectiles vers Gabelle et les Papeteries Godin.
Les habitants, terrifiés, croyant qu'un combat se livrait sur les rives de la Meuse, passèrent la nuit dans leurs caves. On peut admettre la méprise du début, mais tirer pendant plus de six heures consécutives, vers un ennemi qui ne riposte pas, et pour cause, cela dépasse les bornes. Il est vrai que l'officier qui commandait le détachement défendant le passage du pont voyait... double et même triple !
Les Allemands rétablirent rapidement le passage, qui devint possible dès le lendemain. Ils réclamèrent à la ville trois cents francs(!) moyennant quoi ils admirent le public à se servir du pont La réparation du Pontia a été exécutée en 1920-1921.
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On a eu soin d'installer dans la voûte reconstruite plusieurs gaines en fonte destinées à contenir les explosifs devant, lors de la future guerre, renouveler pour la sixième fois, la destruction de l'arche du milieu Tout n'est que recommencement.[1]
Galerie
Référence
- ↑ Les Rues de Huy par Réné Dubois, Editions Culture et Civilisation, 1975, page 20-21 dans les compléments