Commerces Rue des Pahys Ouffet : Différence entre versions

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Version du 21 mai 2020 à 17:22

Rue des Pahys 1 de 2 Walonmap

Au N° 4 A partir de 1905, le forgeron François-Joseph Magis dit Eugène Magis époux de Marie-Jeanne Sauvage dite Florentine et son fils Fernand Magis époux de Marie Legros dite Laure Legros habitaient cette maison. Ils étaient précédemment installés rue du Village entre les numéros 23 et 25. La forge de la rue des Pahys qui a été démolie se situait une trentaine de mètres plus haut à gauche, accolé au N° 6 qui, à cette époque, abritait l’école des filles. Elle a été exploitée par les Magis de 1905 à 1938. Gaston Haquet et son épouse Simone Xhenceval ont également habité ce N° 4 et Gaston a aussi exploité la forge.

Au n° 6, l'ancienne école des filles


Au N° 8 Cette imposante habitation a été construite par Victor Monseur, maître de carrières (voir histoire des rues et lieux-dits... rue des Pahys). Henri Emmanuel Joseph Somzé en est devenu ensuite propriétaire, il aurait eu ou aurait été actionnaire d’une fabrique de brosses à Herstal. S’installera ensuite, le maître de carrières Jean Depauw époux d’Henriette Dhooghe. Si Jean était toujours présent sur les chantiers, c’était Henriette, dite maman IV, qui prenait l’ensemble des décisions assurant ainsi la gestion de l’entreprise avec le comptable Joseph Hazée. En fin de journée, Joseph Léonard, contre maître appareilleur, venait prendre les plans des différents bâtiments et gros œuvres qu’il fallait approvisionner en pierres de taille. C’est de commun accord avec madame Dhooge que la mise en fabrication et la réalisation étaient lancées afin d’honorer les commandes. A partir de 1957, Joseph Léonard cède sa place à Louis Rasquin lui-même remplacé par Raymond Halleux. Une des filles Depauw, Marie-Thérèse et son frère Jean prendront la suite des affaires. Les carrières seront ensuite reprises par le groupe Cop et Portier. En 2007, Jean Grillo achète la carrière pour devenir une entreprise qui portera le nom de GriPierres. L’immeuble est actuellement habité par un avocat.

A gauche, actuel n°12 rue des Pahys et le carrefour avec la rue Mognée et Cuvelier
Rue des Pahys 2 de 2


Au N° 12 Epicerie, petit bazar, un commerce tenu par Emerance Collette puis par François Pibouleau époux de Juliette Dehard. On retrouve également ce dernier couple pour la même activité au N° 11 de la Rue de Hamoir (dans quel ordre ?) et enfin au N° 62 de la Rue du Village ce qui semble avoir été leur dernière résidence.


Au N° 5 Un cordonnier sabotier, Hubert Mélon.


Au N° 13 Louis Prévot, époux de Henriette Vieuxjean avait un commerce de matériaux de construction.


Au N° 19 Boulangerie Coopérative Régionale, atelier et épicerie. Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César Genot, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph Genot qui sera conseiller communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière. L’atelier était équipé par deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée par Modeste Hansotte, Maurice Vroonen, Lucien Delvaux et Fernand Pirotte que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet. Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité. Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel Masset époux d’Emerance Peetersil. La boulangerie cessera ses activités dans les années 50. Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, a été squatté par des ferrailleurs. Ensuite, la firme française, Engema, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux. Actuellement, Robert Marchal, ébéniste et son épouse Anne Verjans occupent l’immeuble et y font une salle d’exposition. Ils y installent également un atelier qu’ils transféreront par la suite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.


Au N° 23 Un entrepreneur, Albert Lamotte époux de Marie-Louise Rasquin. Il s’expatriera au Congo Belge. Il y a eu ensuite Eli Henry époux de Maria Vanderdooren, dite Maria aux poules, taxi, transports, grains, nourritures pour le bétail. Le chauffagiste Jean-Pierre Louveau s’est ensuite installé quelques temps à cette adresse avant de déménager son atelier Rue Aux Oies N° 2.


Au N° 25 Frédéric Ruthy, maréchal ferrant, il emménagera ensuite à Sparmont en 2016.


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