Débat préélectoral : Différence entre versions
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Les quatre têtes de listes des partis dotés de représentants à la région wallonne à l'issue des précédentes élections se sont rencontrées au Centre culturel de l'Arrondissement de Huy (CCAH) le soir du mardi 13 mai 2014. Il s'agissait, dans l'ordre des numéros de partis lors des élections, d'Hervé Jammar, pour le MR (n°1), Jean Marot, pour Ecolo (n°9), Christophe Collignon, pour le PS (n°10), et Joseph Georges, pour le CDH (n°14). | Les quatre têtes de listes des partis dotés de représentants à la région wallonne à l'issue des précédentes élections se sont rencontrées au Centre culturel de l'Arrondissement de Huy (CCAH) le soir du mardi 13 mai 2014. Il s'agissait, dans l'ordre des numéros de partis lors des élections, d'Hervé Jammar, pour le MR (n°1), Jean Marot, pour Ecolo (n°9), Christophe Collignon, pour le PS (n°10), et Joseph Georges, pour le CDH (n°14). | ||
== Présentation des candidats == | == Présentation des candidats == | ||
+ | Les candidats se sont présentés eux-même en deux minutes, en expliquant pourquoi ils s'étaient engagés en politique, et pourquoi ils se présentaient à la Région wallonne en 2014. <br /> | ||
+ | [http://www.hervejamar.be Hervé Jammar] avait déjà sa carte du parti libéral à 16 ou 17 ans. Il fur président des étudiants libéraux de l'ULg, et fut conseiller communal à Hannut très tôt, puis bourgmestre à l'âge de 29 ans. Il fut député en 1999. Il a choisi de se présenter à la Région car il aime gérer les matières concrètes qu'on y traite.<br /> | ||
+ | [http://www.jeanmarot.be Jean Marot], le cadet des candidats réunis pour le débat, exerce son métier d'avocat (les trois autres sont aussi avocats) , et n'est donc pas un professionnel de la politique comme les autres têtes de liste. Il se présente à son premier scrutin d'importance, après les élections communales à Huy. C'est ce qu'il appelle "l'Affaire du Parc des Récollets" en 2006 qui lui a donné le goût de la politique. Il est d'ailleurs fier que ces événements aient conduit à la première consultation populaire wallonne. C'est dans cette état d'esprit qu'il a participé aux élections communales de sa ville en 2012. Il est membre du conseil de la fédération écolo et considère la Région comme un levier adéquat pour faire avancer les idées du parti.<br /> | ||
+ | C'est en quelque sorte la culture familiale qui a conduit [http://www.christophecollignon.com Christophe Collignon] à s'engager en politique. Il est convaincu de la force de l'action publique, de l'importance du rôle de l'Etat pour assurer la cohésion sociale. Il fut président des étudiants socialistes puis très vite s'est essayé à différents niveaux de pouvoir : Région, Sénat (qui lui a permis d'appréhender toutes les dimensions de la Belgique plurielle et de prendre conscience des spécificités de la minorité wallonne au sein de l'Etat belge), Province et communes. Il se sent proche du terrain communal et de son arrondissement, et s'est donc tout naturellement intéressé à la Région, qui traite ces matières. C'est à ce niveau de pouvoir que l'on détient les clés du redéploiement, surtout à un moment où de nombreuses compétences lui sont transférées. Ce sont autant de nouvelles opportunités à saisir.<br /> | ||
+ | C'est plutôt le parc Bastin qui figure parmi les souvenirs les plus vifs de [http://joseph-george.be Joseph Georges] quant à ses motivations à participer à la politique. Ce Parc défiguré selon ses dires par la construction du Pont de l'Europe, exemple majeur de cette entreprise de bétonnage systématique de la Ville de Huy contre laquelle il s'est mobilisé. Il est député fédéral depuis 2007 et se présente aujourd'hui à la Région car c'est là qu'il s'agit de prendre son destin en mains. |
Version du 17 mai 2014 à 15:22
La Coordination des Centres culturels en région hutoise (CCCRH) a organisé un débat préélectoral en vue du scrutin 2014.
Les quatre têtes de listes des partis dotés de représentants à la région wallonne à l'issue des précédentes élections se sont rencontrées au Centre culturel de l'Arrondissement de Huy (CCAH) le soir du mardi 13 mai 2014. Il s'agissait, dans l'ordre des numéros de partis lors des élections, d'Hervé Jammar, pour le MR (n°1), Jean Marot, pour Ecolo (n°9), Christophe Collignon, pour le PS (n°10), et Joseph Georges, pour le CDH (n°14).
Présentation des candidats
Les candidats se sont présentés eux-même en deux minutes, en expliquant pourquoi ils s'étaient engagés en politique, et pourquoi ils se présentaient à la Région wallonne en 2014.
Hervé Jammar avait déjà sa carte du parti libéral à 16 ou 17 ans. Il fur président des étudiants libéraux de l'ULg, et fut conseiller communal à Hannut très tôt, puis bourgmestre à l'âge de 29 ans. Il fut député en 1999. Il a choisi de se présenter à la Région car il aime gérer les matières concrètes qu'on y traite.
Jean Marot, le cadet des candidats réunis pour le débat, exerce son métier d'avocat (les trois autres sont aussi avocats) , et n'est donc pas un professionnel de la politique comme les autres têtes de liste. Il se présente à son premier scrutin d'importance, après les élections communales à Huy. C'est ce qu'il appelle "l'Affaire du Parc des Récollets" en 2006 qui lui a donné le goût de la politique. Il est d'ailleurs fier que ces événements aient conduit à la première consultation populaire wallonne. C'est dans cette état d'esprit qu'il a participé aux élections communales de sa ville en 2012. Il est membre du conseil de la fédération écolo et considère la Région comme un levier adéquat pour faire avancer les idées du parti.
C'est en quelque sorte la culture familiale qui a conduit Christophe Collignon à s'engager en politique. Il est convaincu de la force de l'action publique, de l'importance du rôle de l'Etat pour assurer la cohésion sociale. Il fut président des étudiants socialistes puis très vite s'est essayé à différents niveaux de pouvoir : Région, Sénat (qui lui a permis d'appréhender toutes les dimensions de la Belgique plurielle et de prendre conscience des spécificités de la minorité wallonne au sein de l'Etat belge), Province et communes. Il se sent proche du terrain communal et de son arrondissement, et s'est donc tout naturellement intéressé à la Région, qui traite ces matières. C'est à ce niveau de pouvoir que l'on détient les clés du redéploiement, surtout à un moment où de nombreuses compétences lui sont transférées. Ce sont autant de nouvelles opportunités à saisir.
C'est plutôt le parc Bastin qui figure parmi les souvenirs les plus vifs de Joseph Georges quant à ses motivations à participer à la politique. Ce Parc défiguré selon ses dires par la construction du Pont de l'Europe, exemple majeur de cette entreprise de bétonnage systématique de la Ville de Huy contre laquelle il s'est mobilisé. Il est député fédéral depuis 2007 et se présente aujourd'hui à la Région car c'est là qu'il s'agit de prendre son destin en mains.