Xhenseval Jules Ghislain ... en savoir plus : Différence entre versions

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"UN HÉROS DISCRET..."
 
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Portrait de jules XHENSEVAL en conscrit du 12ème régiment d’infanterie de ligne, 1912-1913 (Collection privée)
 
Portrait de jules XHENSEVAL en conscrit du 12ème régiment d’infanterie de ligne, 1912-1913 (Collection privée)
  

Version du 5 octobre 2024 à 10:29

Jules Ghislain XHENSEVAL, tailleur de pierres, est né le 21 mai 1893 à Ouffet.

Il est le fils d'Hubert Joseph XHENSEVAL époux de Maria LIBOIS, voir tombe D120.

Célibataire, soldat volontaire n°72142 en 1912 au 26ème de ligne, quitte l’armée le 30 décembre 1913.

Marié, il est rappelé le 10 avril 1914 et est sergent au 12ème de ligne. Mis en congé illimité le 23 septembre 1919.

Fonds d'Histoire du Mouvement Wallon (FHMW)

"UN HÉROS DISCRET..."

Jules Xhenseval.jpg

Portrait de jules XHENSEVAL en conscrit du 12ème régiment d’infanterie de ligne, 1912-1913 (Collection privée)

Né à Ouffet, en 1893, dans le Condroz hutois, Jules XHENSEVAL exerce la profession de tailleur de pierres, il excelle dans la sculpture de petit granit.
Il remplit ses obligations militaires au 12e

régiment d'infanterie de ligne à partir d'octobre 1912, sous un régime qui n'impose encore la conscription que pour un seul fils par famille. Rendu à la vie civile le 31 décembre 1913, il est rappelé le 29 juillet 1914 et effectue l'essentiel de sa carrière militaire dans le « boyau de la mort » (Dixmude) après avoir participé aux batailles de Merckem, Stadenberg et de la Lys.

LE COURAGE ET LE SANG FROID D'UN HÉROS!

Blessé au bras et à la main, ce grand fumeur doit peut-être sa survie à une pipe qui, glissée dans sa poche, arrête un projectile ou … à son gris-gris, une minuscule poupée en porcelaine qui le suivra durant toute la Grande guerre. Il n'hésite pas à tirer à bout portant sur un ennemi, s'emparant, comme d'un trophée, de sa baïonnette. Cité à l'ordre du jour de sa division le 29 juillet 1916 pour « le courage et le sang froid qu'il a montrés étant de garde à la digue de l'Yser pendant un bombardement très violent », il est fait caporal le 27 avril 1917. On lit dans son livret de mobilisation qu'il est « brave et dévoué ; déjà blessé deux fois…il s'est offert, le 19 mai 1917, pour aider à dégager deux de ses camarades des décombres d'un abri, bien que la tranchée fut soumise à un feu violent et précis d'artillerie lourde ».

L'APRÈS 14-18...

Après avoir suivi des cours théoriques et pratiques en 1918, il devient sergent instructeur le 1er février 1919. Il quitte la vie militaire le 14 août de la même année, décoré de la Croix de guerre, de la distinction de 2e classe avec palme ainsi que de la Médaille de la Victoire et de la Médaille de l'Yser. Après la guerre, il intégrera l'administration et ne se vantera jamais de ses mérites guerriers. Bonheur rare, il verra tous ses cousins germains, enrôlés comme lui, revenir, vivants, du front de l'Yser.


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