Vitraux de la Collégiale de Huy : Différence entre versions
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Egalement au nord, il représente le couronnement de Marie dans le Ciel. On y voit aussi saint Hubert et saint Lambert. Il fut réalisé par Osterrrath en 1910, détruit en 1944 et refait par Julin/Romainville en 1970. | Egalement au nord, il représente le couronnement de Marie dans le Ciel. On y voit aussi saint Hubert et saint Lambert. Il fut réalisé par Osterrrath en 1910, détruit en 1944 et refait par Julin/Romainville en 1970. | ||
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Au sud. Aussi détruit en 1944 et refait dans les années 70 par Julin/Romainville. Il figurait auparavant le travail manuel de la Sainte Famille à Nazareth, aujourd'hui il représente sainte Julienne de Cornillon et sainte Ode (=Chrodoara d'Amay). | Au sud. Aussi détruit en 1944 et refait dans les années 70 par Julin/Romainville. Il figurait auparavant le travail manuel de la Sainte Famille à Nazareth, aujourd'hui il représente sainte Julienne de Cornillon et sainte Ode (=Chrodoara d'Amay). | ||
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Version du 3 septembre 2017 à 21:07
Sommaire
RAPPEL HISTORIQUE
La collégiale gothique actuelle a été construite de 1311 à 1536. La plupart des vitraux, excepté le Rondia primitif construit en 1464, dataient de la fin des travaux, donc du 16e siècle, mais le grand incendie de 1803 (avec des restaurations de 1850 à 1889), et surtout le bombardement du 18 août 1944 , y ont fait énormément de dégâts. Au XIXe siècle, le Doyen Delruelle conçut les projets de nouveaux vitraux et l'entreprise de restauration/réalisation des vitraux fut Gsell-Laurent de Paris. Début du XXe siècle, ce fut Osterrath et dans les années 70, R.Julin pour le projet et A.Romainville pour sa réalisation.[1]
LES PRINCIPAUX VITRAUX EN DETAIL
I. LE RONDIA
Sur la paroi occidentale de la grande tour trône la merveilleuse rosace de 6m de diamètre intérieur et 9m extérieur. Elle datait de 1464, mais fut refaite au 19e siècle par le Doyen Delruelle pour sa conception nouvelle et Gsell-Laurent de Paris pour sa réalisation. Détruite par le bombardement de 1944, elle fut refaite complètement, et en style abstrait cette fois, par R.Julin et A.Romainville en 1974. Elle porte en son centre la lumière de la Ste Trinité, avec le jaune du Père, le rouge du Fils et l'or du Saint Esprit. S'en écartent 20 lobes soit 10 ogives géminées. Ensuite 2 couronnes , une bleue pour la Vierge et une rouge pour le sang des 10 martyrs hutois. Puis 10 lancettes trilobées et 10 quadrilobées. Le tout en verre peu transparent, coloré dans la masse.
II. SAINT EUGENE
Au nord-ouest, il fut refait de 1970 à 1971 par Julin et Romainville. On y voit les quatre Evangélistes et les quatre fleuves de l'Eden.
III. CHEMIN DE CROIX
Au nord et au sud, les 14 stations avec les noms de leurs donateurs. Réalisées de 1875 à 1878 par Gsell-Laurent. Ces vitraux furent fortement abîmés en 1944 et leur restauration dura jusqu'en 1976.
IV. LA VIERGE
Au nord, avec une dominance de bleu: procession septennale, renouvelé par Julin de 1958 à 1964. On y voit aussi 7 saints honorés à Huy et Pierre l'Ermite.
V. LE COURONNEMENT
Egalement au nord, il représente le couronnement de Marie dans le Ciel. On y voit aussi saint Hubert et saint Lambert. Il fut réalisé par Osterrrath en 1910, détruit en 1944 et refait par Julin/Romainville en 1970.
VI. LA SAINTE FAMILLE
Au sud. Aussi détruit en 1944 et refait dans les années 70 par Julin/Romainville. Il figurait auparavant le travail manuel de la Sainte Famille à Nazareth, aujourd'hui il représente sainte Julienne de Cornillon et sainte Ode (=Chrodoara d'Amay).
VII. LE CHOEUR
A l'est évidemment. Cette grande verrière haute de 20 mètres datait de 1523, elle fut entièrement détruite par la grêle au 17e siècle, remplacée en 1872 par Gsell-Laurent et réparée en 1965 par la firme Crickx. Y figurent les 15 mystères du Rosaire (5 joyeux, 5 douloureux et 5 glorieux), allant de l'Annonciation au Couronnement de la Vierge Marie.
VIII. TYMPAN LUMINEUX
Au sud, sous la forme d'une demi-lune encadrant une rosace représentant la Passion du Christ. Dans des médaillons latéraux: saint Charles de Borromée et sainte Elisabeth de Hongrie. Réalisé en 1903 par Joseph Casier.
IX. SAINT ANSFRID
Au sud, au dessus du précédent, on y trouve les principaux épisodes de la vie de ce dernier Comte de Huy ( le véritable dernier comte de Huy fut le Prince-Evêque de Liège Notger qui en porta le titre en 985 durant quelques mois...). Ce vitrail est fait de 5 tableaux réalisés en 1906 par Osterrath et restaurés par Romainville en 1970.
REMARQUE
Un grande partie des vitraux remplacés avait été récupérée mais a fini par disparaître... Quelques fragments d'anciens vitraux de la collégiale ont quand même été conservés au Musée de la Collégiale, tandis que d'autres sont exposés aux fenêtres du Musée Commmunal de Huy.
LIENS INTERNES
REFERENCES
- ↑ Art et lumière-Les Vitraux de la Collégiale de Huy/2000 par le Cwerneu et le Cercle Hutois des Sciences et des Beaux-Arts
