Eglise d'Ouffet : Différence entre versions
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Version du 10 février 2020 à 12:20
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Sommaire
L'église paroissiale d'Ouffet
Remarque : Comme plusieurs articles de ce site les informations ont été puisées dans les archives, les souvenirs et, après vérifications, extraites d'ouvrages existants dont notamment ceux édités par Jean-Louis Prévot aidé de son "complice" Ferdinand Braquet.
Le bâtiment
L'église primitive à disparu. Elle devait se situer au même emplacement et était vraisemblablement plus petite. En savoir plus sur le bâtiment
Le patrimoine
L'église recèle quelques trésors, certains ont mystérieusement disparu ou sont encore actuellement négligé! En savoir plus sur le patimoine
Le clergé
Le chapitre Saint-Martin avait reçu de son fondateur, l'évêque de Liège Eracle (959-971) l'église d'Ouffet "ecclesiam in Offeio".
Cette église dédiée à Saint-Médard, faisait alors partie de l'archidiaconé du Condroz et du doyenné ou concile de Ciney. Nous voyons en effet, en 1100, une réunion du synode de ce concile sous la présidence de l'archidiacre Henri, juger en première instance, une contestation qui s'était élevée entre l'église d'Ouffet et le chapitre de Saint-Martin d'une part et le chapitre de Sainte-Croix d'autre part. Plus tard et déjà avant 1235, elle fut le siège d'un concile du doyenné comprenant 70 curés de l'archidiaconé du Condroz.
L'église d'Ouffet appartenait donc au chapitre de Saint-Martin et relevait primitivement du prévôt de ce chapitre. Celui-ci, pouvait se réserver ou confier à un autre membre du chapitre, l'administration de ce domaine ecclésiastique (obedencia). S'il s'en réservait l'administration, il désignait le titulaire de la paroisse d'Ouffet ou le faisait desservir en son nom, ou au contraire, s'il avait commis l'administration du bien à un chanoine de Saint-Martin. Ce dernier disposait du bénéfice paroissial s'il venait à vaquer.
En 1207, le prévôt Libert renonça volontairement aux faveurs du chapitre. Ces droits et cette renonciation furent approuvés par l'évêque de Liège Hugues de Pierpont et par Brunon, archevêque de Cologne.
Le 9 décembre 1220, le pape Honorius III, confirme le chapitre de Saint-Martin dans la possession de l'église d'Ouffet et le 16 mai 1222, le même pape approuva la décision qu'avait prise l'archevêque de Cologne et l'évêque de Liège d'incorporer l'église d'Ouffet à l'église collégiale de Saint-Martin.
Outre le curé ou vicaire, chargé des fonctions pastorales, l'église était desservies par trois chanoines résidant à Ouffet, et cela jusqu'à la Révolution.
À l'origine, l'église d'Ouffet était aussi le centre d'un Concile (doyenné).
Au total, dit l'acte des privilèges de 1527, cinq prêtres résidaient à Ouffet, un chapelain étant réservé pour l'autel Notre-Dame. L'étendue de la paroisse (Ellemelle et Warzée en faisaient partie jusqu'en 1684) oblige les manants à demander en 1724, un chapelain ou vicaire supplémentaire pour assurer les services. Notons aussi l'aide d'un marguillier (sacristain).
Le chapitre de Saint-Martin percevait la dîme dans le village d'Ouffet par moitié avec les chanoines d'Ouffet.
Pour info :Les archives de la cure d'Ouffet sont déposées aux archives de l'état à Huy puis transférées à Liège. Les registres paroissiaux (baptêmes, mariages, décès), intéressants pour toutes recherches généalogiques, remontent à la fin de XVIIe siècle.
Chronologie de la prêtrise à partir de 1869.
En 1900, l'abbé Antoine Laurent de Lierneux occupera le poste jusqu'en 1909.
L'abbé Hyacinthe Fraiteur de Marneffe lui succédera jusqu'en 1936.
Dès 1936, la paroisse fut administrée par l'abbé Robert Henry de Generet de Dinant. Il fut malade durant tout son ministère et prit sa retraite en 1943. Sa bonhomie naturelle le rendait sympathique à toutes ses ouailles. Le vicaire Michel Gendarme le secondait.
C'est précisément en 1943 que l'abbé Joseph Dehalleux prit son ministère à Ouffet. Ce prêtre était un véritable personnage. En effet, dès son arrivée jusqu'en 1968 date de sa retraite, l'apostolat de cet abbé fut émaillé de toute une série d'évènements auxquels sa ténacité et son non-conformisme ont fait face sans dévier de la ligne de conduite qu'il s'était établie. En savoir plus
Ce fut ensuite: de 1968 à 1971, l'abbé Jean Godart :de 1971 à 1972, l'abbé Georges Remacle, de 1972 à 1973, en intérim, l'abbé Jacques Spitz; de 1973 à 1993, l'abbé Gilles Straetmans, de 1993 à 2014, l'abbé Vervier et depuis lors jusqu'à maintenant (2017), l'abbé Armand Franssen.
Les abbés Straetmans et Vervier furent élevés au titre de doyen, l'abbé Dehalleux au titre de chanoine honoraire.
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