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| | ===Un peu d'histoire=== | | ===Un peu d'histoire=== |
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| − | Le Baron Joseph de CALWAERT,(1815-1877) épouse Marie-Isabelle de MODAVE de MASOGNE (1812-1841) et se remarie avec Félicité de LOETS de TRIXHE (1817-1887). Ils occupent le château depuis ????<br>Joseph de CALWAERT décède en 1877 et sa veuve vend la propriété la même année, voir les documents ci-dessous.
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| − | Adolphe Aurèle VALCKENAERE (Bruges 12.04.1826_Ouffet 23.07.1896) époux d'Adélaïde PLASSCHAERT vend son hôtel de maître à Bruges et acquiert le château et une grande partie des terres cette même année 1877.<br>Il achète également d'autres terrains avec l'aide de son beau-frère Pierre FERMONT, voir les documents ci-dessous.<br>Adolphe Aurèle VALCKENAERE et son épouse résident au château. Il décède le 23 juillet 1896 en son château d'Ouffet.
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| | Vente_de_Calwaert_Frémont.jpg|Vente de terrains à Pierre Fermont pour le compte de A.A. Valckenaere | | Vente_de_Calwaert_Frémont.jpg|Vente de terrains à Pierre Fermont pour le compte de A.A. Valckenaere |
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| − | Adolphe Aurèle VALCKENAERE a deux filles : Valérie décède en bas âge et Caroline (1854-1893), épouse Emile DEKENS (1840-1903).<br>Le couple a une fille, Gabrielle, née à Etterbeek le 24 octobre 1886. Elle perd sa mère à l’âge de sept ans et vit principalement à Ouffet.<br> Gabrielle épouse le 9 juin 1908 Edgar de POTTER d'INDOYE, écuyer, et s'installent à Harzé. Gabrielle, en effet, hérite en 1906 du château de sa cousine Louisa FERMONT.<br>Pendant la guerre 14-18, toute la famille se retrouve à [https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Haye '''La Haye''']. Edgar est un des responsables de la Croix-Rouge de Belgique.<br>NB : ''Cette période de guerre à Harzé et le rôle joué par Edgar à La Haye sont parfaitement décrits par Jean-Marc Havelange dans son livre « '''[https://www.dricot.be/587-s-9782870956199.html Stanislas va revenir]''' » L’histoire de Stanislas Flohimont, soldat volontaire (14-18) Collection P.A.C. Aywaille.''
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| − | Le couple loue, pendant plus de vingt ans jusqu'en 1946, la propriété au Baron Charles de RADZITZKY d’OSTROWICK né le 29 février 1884 à Liège, décédé le 23 avril 1969 à '''Marenne''', marié le 5 août 1907 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Habay-la-Neuve Habay-la-Neuve]''' à la Baronne Jeanne de BONHOME née le 15 septembre 1887 à Habay-la-Neuve et décédée le 10 mai 1935 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Marenne Marenne]'''.<br>Ils ont huit enfants, sept sont nés à Ouffet dont '''[http://www.brigade-piron.be/memoriam_hollande44/memoriam_hol44_8_deradzitzky_henri_fr.html Henri de Radzitzky d'Ostrowick]''', né le 3 décembre 1919, mort au combat à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Zandvoort Zandvoort]''' (Hollande le 9 octobre 1944) durant la guerre 40-45.
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| − | Edgar de POTTER d’INDOYE (1877-1924) et Gabrielle DEKENS (1886-1949) ont six enfants dont Etienne qui suit :
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| − | Étienne Ghislain Vincent Emile de POTTER d'INDOYE, écuyer, volontaire de Guerre 1940-1945, né à Etterbeek le 8 février 1921, épouse à Bruxelles le 8 juin 1946 Antoinette Marie Madeleine Emma THYS,
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| − | née à Dalhem le 8 septembre 1927. Ils s'installent le 20 avril 1948 et exploitent la ferme jusqu'au début des année 1990. Il est un des premiers à réussir l’acclimatation du bétail nivernais en Belgique.
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| − | Étienne Ghislain Vincent Emile de POTTER d'INDOYE décède à Ouffet le 15 mai 2003, son épouse occupe le Château jusqu'à son décès le 26 février 2018.
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| − | * En 2020, un nouveau propriétaire entreprend d'importants travaux toujours en cours en ce début d'année 2022.
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| | ===Les fermes et les exploitants=== | | ===Les fermes et les exploitants=== |
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| − | Le 21 mai 1897, Pierre Antoine Oscar MERCIER né le 17 août 1860 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Fairon Fairon]''' et son épouse Marie Caroline GILTAY née le 12 octobre 1863 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Sprimont Sprimont]'''(mariage le 14.05.1891) quittent Comblain Fairon pour venir s'installer dans la maison indépendante du château au N°40, actuel N° 13 où ils resteront jusqu'au 16 juin 1908 avant d'aller à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamoir Hamoir]'''.
| + | <big>Momentanément inaccessible</big> |
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| − | Le 8 mai 1908, ils seront remplacés par Lambert Joseph RENAVILLE né le 3 février 1851 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambralles Chambralles]''' (Aywaille) et son épouse Marie Elisabeth GODEAU née le 9 mai 1865 également à Chambralles (mariage le 1 décembre 1882) qui viennent d''''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Aywaille Aywaille]'''.<br>En 1925, ils prennent leur retraite et s'installent rue du Perron au N°47 de l'époque, actuel N°8. Pour info: leur fils, également prénommé Lambert Joseph quitte l'exploitation familiale en 1916 pour la '''[[Ferme du château de Himbe|ferme du château de Himbe]]'''.
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| − | Le 27 avril 1925, viennent de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Sart_(Comblain-au-Pont) Sart (Poulseur)]''' Alphonse Joseph GRUSLIN né le 20 juillet 1866 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pouhon_(Aywaille) Pouhon]''' (Ernonheid), son épouse Marie Françoise Hubertine FOUARGE née le 6 juillet 1870 à Aywaille (mariage le 11.11.1899) et cinq fils et une fille:
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| − | - l'aîné des fils, Emile Joseph Alphonse GRUSLIN né le 7 septembre 1905 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Xhoris Xhoris]''' époux de Régine Hermine Emile QUOILIN née le 25 novembre 1906 s'installe avec ses parents dans la maison indépendante du château (N°40, actuel N°13).
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| − | - le second fils, Joseph Constant GRUSLIN né le 4 octobre 1907 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Poulseur Poulseur]''' épouse le 13 mars 1935 Simone Hubertine LALLEMAND née le 29 juin 1911 à Ouffet et s'installe dans une partie du château, l’autre est toujours occupée par le Baron Charles de RADZITZKY d’OSTROWICK.<br>En 1914, la maison de la ferme est construite afin d’y accueillir la
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| − | famille car celle des RADZITZKY s’agrandit.
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| − | - La fille, Marie Hélène GRUSLIN épouse Barthélemy LALLEMAND, voir '''[[Ferme d'Odeigne Ouffet|la ferme d'Odeigne]]'''.
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| − | En 1947, les familles GRUSLIN-QUOILIN et GRUSLIN-LALLEMAND quittent dépendances et château pour s'expatrier au Canada respectivement en 1949 et 1950.
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| | ===Diaporama de vues anciennes=== | | ===Diaporama de vues anciennes=== |
Château-ferme d'Ouffet.
A proximité de la Cour de Justice, englobant un donjon du XVIe siècle ouvert sur la basse-cour, belle demeure du XVIIe siècle, agrandie et transformée au XVIIIe siècle, constituant la partie la plus ancienne de l'ensemble, exploitation en moellons de grès et calcaire avec donjon au sud-est.
La «tour, jointive à une maison en pierre» est mentionnée déjà en 1314, alors que Jacques dit Le clerc d'Ouffet en fait relief.
Accès jadis directement à l'étage par une porte cintrée, sur piédroits chaînés.
Rares et petites baies d'origine, à linteau droit, autrefois protégées par des contrevents.
Porte basse au niveau du r.d.ch., autres fenêtres refaites tardivement. Traces de petites ouvertures chaînées à l'arrière.
Dans le prolongement du donjon, ancienne grange à entrée charretière cintrée, rebouchée, et étables sous fenil aux ouvertures à linteau droit transformées.
Travée droite en moellons de calcaire réglés, percée de baies rectangulaires à piédroits harpés, du 2e quart du XVIIIe siècle.
Maçonnerie réglée à l'arrière également.
Porte du XVIIe siècle à linteau droit sur piédroits chaînés et double rangée de jours d'aération. Autres percements récents.
Étables sous fenil transformées au sud ouest.
Petites baies anciennes conservées à gauche.
Bâtière de tuiles en sud. Cour fermée au nord-est par un petit bâtiment remanié, appuyé contre la façade du château et couvert d'un Mansard percé de lucarnes à fronton triangulaire. Ancienne remise à voiture.
Ouverte sur le parc, façade sud du château en plusieurs temps, unifiée par un badigeon jaune paille. Maçonnerie de briques sur soubassement de moellons (sauf pour le donjon englobé à gauche. Deux niveaux et demi de grandes baies à linteau droit de hauteur dégressive. Porte précédée de deux volées d'escaliers convergentes bordées d'un beau garde-corps en fer forgé. Baies rectangulaires également en façade nord.
Contre le pignon sud-est, tour carrée aux faces limitées par des chaînes d'angle harpées. Traces des percements du XVIIe siècle conservés à l'est : baies à traverse aux deux premiers niveaux, petite fenêtre à linteau droit sous la toiture. Appuis prolongés en bandeaux continus.
Pavillon d'ardoises surmonté d'un clocheton carré puis d'un couronnement pyramidal à bulbe, avec belle girouette en fer forgé.
Contre la face nord, curieuse construction en moellons prolongée par un «chevet» à deux pans. Peut-être ancienne chapelle? Percements à linteau droit du début du XIXe siècle.
A l'est du château, importante grange en briques sur soubassement de moellons de calcaire. A gauche, entrée charretière cintrée. Autres ouvertures à linteau droit. Bâtière d'ardoises. Début du XIXe siècle.
