Fermes d'Ouffet : Différence entre versions
Ligne 126 : | Ligne 126 : | ||
IMG_2439.71.jpg|[[Ouffet, ferme de Xhenceval|'''La ferme de Xhenceval''']] | IMG_2439.71.jpg|[[Ouffet, ferme de Xhenceval|'''La ferme de Xhenceval''']] | ||
DSC00581.15.02.71.jpg|[[Ferme du château Ouffet|'''La ferme du château''']] | DSC00581.15.02.71.jpg|[[Ferme du château Ouffet|'''La ferme du château''']] | ||
− | DSC00446.15.92.71.jpg|[[ | + | DSC00446.15.92.71.jpg|'''[[Ferme du Bout Ouffet|La ferme du Bout]]''' |
Baye 05.71.jpg|[[Ouffet, ferme Baye|'''La ferme Baye''']] | Baye 05.71.jpg|[[Ouffet, ferme Baye|'''La ferme Baye''']] | ||
PM0484.71.jpg|[[Ouffet, ferme Marcourt rue du Village|'''La ferme Marcourt rue du Village''']] | PM0484.71.jpg|[[Ouffet, ferme Marcourt rue du Village|'''La ferme Marcourt rue du Village''']] |
Version actuelle en date du 15 avril 2022 à 17:30
Sommaire
Les fermes du village d'Ouffet
Avertissement
Les renseignements que nous vous donnons concernant les fermes ont été recueillis auprès de diverses institutions et vérifiées avec soin. Cependant, malgré nos efforts, il se pourrait que l'une ou l'autre erreur subsiste, ils nous seraient dès lors agréable de tenir compte de vos remarques éventuelles et de les confronter à nos données.
Préface
Par J-C Thirion (2017) : Du Cheval de trait au tracteur connecté, évolution des fermes …
La Ferme était autrefois le domaine des animaux domestiques.
Les bâtiments s’organisaient en 3 espaces principaux.
- 1. Le Corps de logis composé souvent de :
- une cuisine ou vivoir - une belle pièce ou salle - quelques chambres à coucher - une pièce à usages divers : couture, repassage … - un (des) grenier(s) - une buanderie - une (des) cave(s) à provisions ou à vins - un WC à l’extérieur
- 2. Les dépendances comprenant :
- un fournil pour fabriquer le pain - un bûcher pour stocker le bois de chauffage - un atelier de petites réparations - une grange d’entreposage - un fenil pour conserver le foin - un chartil pour remiser charrettes et charrues - une laiterie - un pigeonnier - une aire de battage des céréales
- 3. Les étables pour abriter les animaux :
- une bergerie - une écurie - une vacherie/boverie - une porcherie - un poulailler
Aujourd’hui, de nombreux animaux ont disparu des fermes. Certains espaces ont été transformés.
Évolution de l’agriculture : un peu d’Histoire.
Lorsque Jules César pénètre dans nos régions, au milieu du 1er siècle avant Jésus-Christ, il se dit impressionné par la qualité de l’agriculture et de l’élevage gaulois (La Guerre des Gaules). C’est d’ailleurs le mot latin « laborare » signifiant « travailler » qui a donné naissance à notre mot « labourer », preuve s’il en est que le travail par excellence est plus que jamais celui des champs.
L’agriculture et l’élevage ont occupé la majorité de nos ancêtres jusqu’à une période récente. Ce travail exigeait encore au XIXème siècle jusqu’à la première moitié du XXème une main-d’œuvre nombreuse et qualifiée pour cultiver et s’occuper du bétail.
Cette situation a beaucoup évolué dans notre région.
De 1850 à 2000, le nombre de fermes a été divisé par 14.
En 1910, 20% de la population travaillait dans le secteur de l’agriculture.
En 2000 : moins de 2%.
En 1925 apparaissent les premiers tracteurs.
Dès 1950, changement de décor : les campagnes subissent une mutation décisive.
Dégagés des haies, des buissons et des bosquets, les champs sont remembrés pour offrir de vastes étendues ouvertes aux mouvements des machines.
Les petites exploitations disparaissent. La mécanisation s’impose partout :
Le paysan laboure son champ du haut de son tracteur, il effectue la moisson
juché sur une énorme moissonneuse-batteuse et récolte pommes de terre et betteraves à l’aide d’arracheuses monstrueuses.
Jadis, la campagne grouillait de vie, aujourd’hui, le paysan est presque seul au milieu de ses champs. C’est un chef d’entreprise qui doit rentabiliser ses investissements, amortir son matériel.
L’Union Européenne lui dicte ses prix et ses quotas de production.
L’industrie agro-alimentaire lui impose ses semences sélectionnées, ses engrais et ses pesticides.
Le village a changé d’aspect. Le paysan n’est plus vraiment chez lui, son terroir est « squatté » par des citadins qui rêvent d’un retour à la nature : ils ont transformé les villages en cités-dortoirs.
Mutation du monde paysan
Les vieilles fermes sont devenues des habitations dotées de l’eau courante, de salles de bains et d’égouts. Le chauffage central a remplacé l’âtre.
Les granges se sont muées en garages, les étables en salons avec la télévision, les salles en cuisines équipées de tout le confort électroménager moderne.
Quant aux espaces libres, ils ont été rénovés et sont devenus des chambres d’hôtes, des gîtes ruraux, des aires de parcage et de jeux pour enfants.
Ces dernières transformations attirent les touristes et améliorent les revenus des paysans.
Liste des fermes d'Ouffet
Remontant dans le temps jusqu'au début du XXe siècle, nous avons établi cette liste en nous limitant aux fermes en activité en 2017 et aux bâtiments de quelque importance qui, quoique inoccupés ou ayant changés d'affectation, ont encore servi il y a peu aux usages agricoles.
Cliquer sur la photo pour l'agrandir et sur le nom de la ferme pour les détails.
Remarque importante: Vous pouvez dès à présent trouver plus de détails sur certaines fermes dans la page Ouffet, rues et lieux-dits
Retour aux_____Passeurs de Mémoire_____Aller aux _____ Fermes d'Ellemelle_____Aller aux_____Fermes de Warzée