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circle 92 296 20[[ Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.]] | circle 92 296 20[[ Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.]] | ||
circle 180 294 20[[ Edgard Englebert, prisonnier de guerre. Fermier à Néblon le Pierreux.]] | circle 180 294 20[[ Edgard Englebert, prisonnier de guerre. Fermier à Néblon le Pierreux.]] | ||
− | circle 261 296 20[[ Fernand Grogna, prisonnier de guerre.]] | + | circle 261 296 20[[ Fernand Grogna, prisonnier de guerre. Fils de Camille Grogna et Marie Poncin. Ferme de Himbe. A vérifier : fermier à Longueville ?]] |
circle 338 296 20[[ Jules Lamer, prisonnier de guerre. Carrier, époux de ??? Septon, habitait Es TôT.]] | circle 338 296 20[[ Jules Lamer, prisonnier de guerre. Carrier, époux de ??? Septon, habitait Es TôT.]] | ||
circle 412 294 20[[ José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. Rue du Village.]] | circle 412 294 20[[ José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. Rue du Village.]] |
Version du 10 octobre 2022 à 09:23
Page en construction au 06.10.2022, ne pas effacer. Merci
Sommaire
Guerre 40-45 Ouffet
Le monument
En 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide des ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.
La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux.
Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, une liste non exhaustive, des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce cénotaphe.
Il faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de Jemeppes/Meuse, père de maître André RENARD notaire à Ouffet qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALES, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier ainsi que la lettre d'invitation à l'inauguration.
Faisant preuve d'une excellente mémoire, les informations ci-dessous nous ont été rapportées en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI, apprenti maçon à l'époque.
Avant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de ???? et évacuées.
Les pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.
Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.
Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.
Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI...
Monsieur Albert TRINE s'est occupé de l'éclairage.
Monsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre, l'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.
Dans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.
Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.
Morts au combat
- Léon BERNARD
Léon est le fils d'Emile BERNARD époux de ????, la famille habitait au Petit Ouffet. Apparemment, Léon était marié et avait au moins une fille portant le prénom de Lydia. Après la guerre, de nombreuses recherches ont été entreprises en Belgique et en Allemagne par les proches, sans succès, Léon est resté introuvable.
- Charles HERMAN
A vérifier : un marbrier indépendant portait ce nom et prénom, il habitait rue HestrumontRecherches toujours en cours
- Samuel LEONARD
Peu de renseignements jusqu'à présent. Il était tailleur de pierres et a habité rue Haïre en face de la ferme BAYE. Recherches toujours en cours
- Auguste LINOTTE
Recherches toujours en cours
- Fernand PIROTTE
Fernand est le fils de Joseph PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin formé par les rues Halbadet et Cuvelier.
Notre héros était caporal au 12e de ligne et trouva la mort à la Bataille de la Lys alors qu'il était aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur. Recherches toujours en cours
- Edouard SEPULCHRE
Edouard résidait au manoir de Xhenceval, il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST VIVARIO de Ramzée. Notre héros perdra la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à Senlisse-lez-Dampierre en France. Ramené en Belgique, il repose sépulture 27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Recherches toujours en cours
- Urbain DEHARD
Urbain était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, il avait épousé Mathilde Maréchal. Engagé dans la résistance, il a été arrêté, déporté et n’est pas rentré au pays. Voir aussi Commerces rue Tige Martin. Recherches toujours en cours
- Camille DOYEN
Peu de renseignements jusqu'à présent. Déporté, il est décédé en Allemagne et a été ramené à Ouffet après la guerre, un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Recherches toujours en cours.
Volontaires, combattants et prisonniers de guerre (Archives Ferdinand Braquet)
Pour connaître les noms, placez le curseur sur le visage de la personne à identifier.
Voir aussi ci-dessous.