Guerre 40-45 Ouffet : Différence entre versions
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<big>'''O'''</big>uffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes concernées ayant fait le voyage ensemble :<br>* Emile PETRE, époux de Marie Genot, ils habitaient au Petit Ouffet.<br>* Georges LEDOUX, époux de Claire ????, ont habité rue du Village. <br>* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet.<br>* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien. | <big>'''O'''</big>uffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes concernées ayant fait le voyage ensemble :<br>* Emile PETRE, époux de Marie Genot, ils habitaient au Petit Ouffet.<br>* Georges LEDOUX, époux de Claire ????, ont habité rue du Village. <br>* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet.<br>* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien. | ||
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Version du 11 octobre 2022 à 14:18
Sommaire
Guerre 40-45 à Ouffet
Cette page n'est qu'une ébauche, elle est régulièrement complétée. Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous contacter
Le monument
En 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.
La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux.
Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, une liste non exhaustive, des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce cénotaphe.
Il faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de Jemeppes/Meuse, père de maître André RENARD notaire à Ouffet qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALES, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier ainsi que la lettre d'invitation à l'inauguration.
Les structures métalliques ne sont d'origine, elles ont été posées en 1995 pour le 50e anniversaire de la fin de la guerre, bientôt plus de détails à ce sujet.
Faisant preuve d'une excellente mémoire, les informations ci-dessous nous ont été rapportées en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI, apprenti maçon à l'époque.
Avant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de ???? et évacuées.
Les pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.
Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.
Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.
Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI...
Monsieur Albert TRINE s'est occupé de l'éclairage.
Monsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre, l'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.
Dans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.
Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.
Morts au combat
- Léon BERNARD
Léon est le fils d'Emile BERNARD époux de ????, la famille habitait au Petit Ouffet. Apparemment, Léon était marié et avait au moins une fille portant le prénom de Lydia. Après la guerre, de nombreuses recherches ont été entreprises en Belgique et en Allemagne par les proches, sans succès, Léon est resté introuvable.
- Charles HERMAN
A vérifier : un marbrier indépendant portait ce nom et prénom, il habitait rue HestrumontRecherches toujours en cours
- Samuel LEONARD
Peu de renseignements jusqu'à présent. Il était tailleur de pierres et a habité rue Haïre en face de la ferme BAYE. Recherches toujours en cours
- Auguste LINOTTE
Recherches toujours en cours
- Fernand PIROTTE
Fernand est le fils de Joseph PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin formé par les rues Halbadet et Cuvelier.
Notre héros était caporal au 12e de ligne et trouva la mort à la Bataille de la Lys alors qu'il était aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur. Recherches toujours en cours
- Edouard SEPULCHRE
Edouard résidait au manoir de Xhenceval, il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST VIVARIO de Ramzée. Notre héros perdra la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à Senlisse-lez-Dampierre en France. Ramené en Belgique, il repose sépulture 27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Recherches toujours en cours
- Urbain DEHARD
Urbain était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, il avait épousé Mathilde Maréchal. Engagé dans la résistance, il a été arrêté, déporté et n’est pas rentré au pays. Voir aussi Commerces rue Tige Martin. Recherches toujours en cours
- Camille DOYEN
Peu de renseignements jusqu'à présent. Déporté, il est décédé en Allemagne et a été ramené à Ouffet après la guerre, un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Recherches toujours en cours.
Volontaires, combattants et prisonniers de guerre (Archives Ferdinand Braquet)
Pour connaître les noms, placez le curseur sur le visage de la personne à identifier.
Absents lors de la photo, ou résistants ou ???? Raymond BLETARD - Georges MATAGNE - Hubert SIMONIS - Charles THYS - Gilbert Lamer - Auguste LAMER - Alphonse LAMER - André PREVOT - Alexandre PREVOT - Georges MICHEL - Henri FOLIE - Henri PHILIPPART - Félix HENRY - Hubert LARDINOIS et sûrement d'autres...
Voir aussi ci-dessous.
Plus d'infos disponibles pour :
Dessaint Maurice
Genot Joseph
Les « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge
L’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans », regroupée le temps d’un été, par les hasards et les nécessités d’une guerre, derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.
Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.
Ouffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes concernées ayant fait le voyage ensemble :
* Emile PETRE, époux de Marie Genot, ils habitaient au Petit Ouffet.
* Georges LEDOUX, époux de Claire ????, ont habité rue du Village.
* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet.
* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien.
Vous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune.
Documents photographiques divers
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