Débat préélectoral : Différence entre versions

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(Présentation des candidats)
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== Présentation des candidats ==
 
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Les candidats se sont présentés eux-même en deux minutes, en expliquant pourquoi ils s'étaient engagés en politique, et pourquoi ils se présentaient à la Région wallonne en 2014. <br />
 
Les candidats se sont présentés eux-même en deux minutes, en expliquant pourquoi ils s'étaient engagés en politique, et pourquoi ils se présentaient à la Région wallonne en 2014. <br />
[http://www.hervejamar.be Hervé Jammar] avait déjà sa carte du parti libéral à 16 ou 17 ans. Il fut président des étudiants libéraux de l'ULg, et fut conseiller communal à Hannut très tôt, puis bourgmestre à l'âge de 29 ans. Il fut député en 1999. Il a choisi de se présenter à la Région car il aime gérer les matières concrètes qu'on y traite.<br />
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=== Tête de liste MR à la Région ===
[http://www.jeanmarot.be Jean Marot], le cadet des candidats réunis pour le débat, exerce son métier d'avocat (les trois autres sont aussi avocats) , et n'est donc pas un professionnel de la politique comme les autres têtes de liste. Il se présente à son premier scrutin d'importance, après les élections communales à Huy. C'est ce qu'il appelle "l'Affaire du Parc des Récollets" en 2006 qui lui a donné le goût de la politique. Il est d'ailleurs fier que ces événements aient conduit à la première consultation populaire wallonne. C'est dans cette état d'esprit qu'il a participé aux élections communales de sa ville en 2012. Il est membre du conseil de la fédération écolo et considère la Région comme un levier adéquat pour faire avancer les idées du parti.<br />
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[http://www.hervejamar.be '''Hervé Jammar'''] avait déjà sa carte du parti libéral à 16 ou 17 ans. Il fut président des étudiants libéraux de l'ULg, et fut conseiller communal à Hannut très tôt, puis bourgmestre à l'âge de 29 ans. Il fut député en 1999. Il a choisi de se présenter à la Région car il aime gérer les matières concrètes qu'on y traite.<br />
C'est en quelque sorte la culture familiale qui a conduit [http://www.christophecollignon.com Christophe Collignon] à s'engager en politique. Il est convaincu de la force de l'action publique, de l'importance du rôle de l'Etat pour assurer la cohésion sociale. Il fut président des étudiants socialistes puis très vite a participé à différents niveaux de pouvoir : Région, Sénat (qui lui a permis d'appréhender toutes les dimensions de la Belgique plurielle et de prendre conscience des spécificités de la minorité wallonne au sein de l'Etat belge), Province et communes. Il se sent proche du terrain communal et de son arrondissement, et s'est donc tout naturellement intéressé à la Région, qui traite ces matières. C'est à ce niveau de pouvoir que l'on détient les clés du redéploiement, surtout à un moment où de nombreuses compétences lui sont transférées. Ce sont autant de nouvelles opportunités à saisir.<br />
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=== Tête de liste Ecolo à la Région ===
C'est plutôt le parc Bastin qui figure parmi les souvenirs les plus vifs de [http://joseph-george.be Joseph Georges] quant à ses motivations à participer à la politique. Ce Parc défiguré selon ses dires par la construction du Pont de l'Europe, exemple majeur de cette entreprise de bétonnage systématique de la Ville de Huy contre laquelle il s'est mobilisé. Il est député fédéral depuis 2007 et se présente aujourd'hui à la Région car c'est là qu'il s'agit de prendre son destin en mains.
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[http://www.jeanmarot.be '''Jean Marot'''], le cadet des candidats réunis pour le débat, exerce son métier d'avocat (les trois autres sont aussi avocats) , et n'est donc pas un professionnel de la politique comme les autres têtes de liste. Il se présente à son premier scrutin d'importance, après les élections communales à Huy. C'est ce qu'il appelle "l'Affaire du Parc des Récollets" en 2006 qui lui a donné le goût de la politique. Il est d'ailleurs fier que ces événements aient conduit à la première consultation populaire wallonne. C'est dans cette état d'esprit qu'il a participé aux élections communales de sa ville en 2012. Il est membre du conseil de la fédération écolo et considère la Région comme un levier adéquat pour faire avancer les idées du parti.<br />
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=== Tête de liste PS à la Région ===
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C'est en quelque sorte la culture familiale qui a conduit [http://www.christophecollignon.com '''Christophe Collignon'''] à s'engager en politique. Il est convaincu de la force de l'action publique, de l'importance du rôle de l'Etat pour assurer la cohésion sociale. Il fut président des étudiants socialistes puis très vite a participé à différents niveaux de pouvoir : Région, Sénat (qui lui a permis d'appréhender toutes les dimensions de la Belgique plurielle et de prendre conscience des spécificités de la minorité wallonne au sein de l'Etat belge), Province et communes. Il se sent proche du terrain communal et de son arrondissement, et s'est donc tout naturellement intéressé à la Région, qui traite ces matières. C'est à ce niveau de pouvoir que l'on détient les clés du redéploiement, surtout à un moment où de nombreuses compétences lui sont transférées. Ce sont autant de nouvelles opportunités à saisir.<br />
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=== Tête de liste CDH à la Région ===
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C'est plutôt le parc Bastin qui figure parmi les souvenirs les plus vifs de [http://joseph-george.be '''Joseph Georges'''] quant à ses motivations à participer à la politique. Ce Parc défiguré selon ses dires par la construction du Pont de l'Europe, exemple majeur de cette entreprise de bétonnage systématique de la Ville de Huy contre laquelle il s'est mobilisé. Il est député fédéral depuis 2007 et se présente aujourd'hui à la Région car c'est là qu'il s'agit de prendre son destin en mains.
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== Cinq questions posées par des citoyens aux candidats ==
 
== Cinq questions posées par des citoyens aux candidats ==
 
=== L'insertion des jeunes ===
 
=== L'insertion des jeunes ===

Version du 17 mai 2014 à 17:54

La Coordination des Centres culturels en région hutoise (CCCRH) a organisé un débat préélectoral en vue du scrutin 2014.

Les quatre têtes de listes des partis dotés de représentants à la région wallonne à l'issue des précédentes élections se sont rencontrées au Centre culturel de l'Arrondissement de Huy (CCAH) le soir du mardi 13 mai 2014. Il s'agissait, dans l'ordre des numéros de partis lors des élections, d'Hervé Jammar, pour le MR (n°1), Jean Marot, pour Ecolo (n°9), Christophe Collignon, pour le PS (n°10), et Joseph Georges, pour le CDH (n°14).

Présentation des candidats

Les candidats se sont présentés eux-même en deux minutes, en expliquant pourquoi ils s'étaient engagés en politique, et pourquoi ils se présentaient à la Région wallonne en 2014.

Tête de liste MR à la Région

Hervé Jammar avait déjà sa carte du parti libéral à 16 ou 17 ans. Il fut président des étudiants libéraux de l'ULg, et fut conseiller communal à Hannut très tôt, puis bourgmestre à l'âge de 29 ans. Il fut député en 1999. Il a choisi de se présenter à la Région car il aime gérer les matières concrètes qu'on y traite.

Tête de liste Ecolo à la Région

Jean Marot, le cadet des candidats réunis pour le débat, exerce son métier d'avocat (les trois autres sont aussi avocats) , et n'est donc pas un professionnel de la politique comme les autres têtes de liste. Il se présente à son premier scrutin d'importance, après les élections communales à Huy. C'est ce qu'il appelle "l'Affaire du Parc des Récollets" en 2006 qui lui a donné le goût de la politique. Il est d'ailleurs fier que ces événements aient conduit à la première consultation populaire wallonne. C'est dans cette état d'esprit qu'il a participé aux élections communales de sa ville en 2012. Il est membre du conseil de la fédération écolo et considère la Région comme un levier adéquat pour faire avancer les idées du parti.

Tête de liste PS à la Région

C'est en quelque sorte la culture familiale qui a conduit Christophe Collignon à s'engager en politique. Il est convaincu de la force de l'action publique, de l'importance du rôle de l'Etat pour assurer la cohésion sociale. Il fut président des étudiants socialistes puis très vite a participé à différents niveaux de pouvoir : Région, Sénat (qui lui a permis d'appréhender toutes les dimensions de la Belgique plurielle et de prendre conscience des spécificités de la minorité wallonne au sein de l'Etat belge), Province et communes. Il se sent proche du terrain communal et de son arrondissement, et s'est donc tout naturellement intéressé à la Région, qui traite ces matières. C'est à ce niveau de pouvoir que l'on détient les clés du redéploiement, surtout à un moment où de nombreuses compétences lui sont transférées. Ce sont autant de nouvelles opportunités à saisir.

Tête de liste CDH à la Région

C'est plutôt le parc Bastin qui figure parmi les souvenirs les plus vifs de Joseph Georges quant à ses motivations à participer à la politique. Ce Parc défiguré selon ses dires par la construction du Pont de l'Europe, exemple majeur de cette entreprise de bétonnage systématique de la Ville de Huy contre laquelle il s'est mobilisé. Il est député fédéral depuis 2007 et se présente aujourd'hui à la Région car c'est là qu'il s'agit de prendre son destin en mains.

Cinq questions posées par des citoyens aux candidats

L'insertion des jeunes

Marie Maréchal, Directrice du Centre culturel de Marchin, a rencontré un groupe de jeunes en insertion qui lui ont confié leur ressenti face au manque d'emploi pour les jeunes, aux sanctions qui menacent ceux qui souhaitent s'occuper positivement plutôt que de se morfondre dans le chômage, au sentiment de constituer la marge de la société. L'OISP de Marchin propose des formations et un accompagnement de l'insertion des jeunes. Mais quel espoir de carrière peuvent-ils entrevoir aujourd'hui alors qu'il semble évident qu'il n'y aura pas suffisamment d'emploi pour répondre à la demande. Leur question aux candidats : quelle stratégie comptent-ils mettre en place pour favoriser l'épanouissement des jeunes, les soustraire aux menaces de l'ONEM ? Que faire des exclus qui resteront immanquablement sur la touche ? Comment faire en sorte que la créativité ne soit plus suspecte ?

L'emploi dans les services publics

Jean Blairon, Directeur d'RTA (Organisme d'Éducation Permanente), demande que les candidats se positionnent face aux services publics. Constituent-ils une nécessité, un atout en termes d'emploi ? Doit-on privilégier le statut de contractuel plutôt que celui de statutaire ? Comment se situent-ils dans cette controverse liée aux meilleures stratégies pour résister à la crise ? Pensent-ils que les services publics entrainent des coûts excessifs pour la société ? Et face aux transferts de compétences vers les régions, allons-nous vers plus ou moins d'Etat dans l'organisation du vivre ensemble ?

Les aides à l'emploi dans le non-marchand

Jean-Pierre Houet, Directeur du Centre culturel d'Engis, nous confie avoir traversé 30 ans d'aides diverses à l'emploi, depuis le plan Spitaels jusqu'aux APE, en passant par les ACS, Prime et compagnie… Elles se traduisent en général par des réductions de cotisations ONSS. À l'heure où ses compétences passent aux régions, tout comme la réglementation des titres-services, comment assumer l'investissement financier ? Alors que l'on a assisté à un développement important du non-marchand, quelle attitude les candidats vont-ils défendre par rapport à ces aides ? Avec quels moyens ? Comment réagir face à la complexification croissante de ces réglementations ? Envisagent-ils un phasage de cette stratégie ? Va-t-on encore devoir se résoudre à des sacrifices ? Bref, quel est leur programme ? Et qu'en est-il de la culture ? Et enfin, où sont les femmes ? Pas une seule femme à la table des têtes de listes pour Huy-Waremme !

Plan d'activation emploi des jeunes (55.000 exclus parmi les nouveaux demandeurs d'emploi ?)

Thierry Muller est membre du Collectif Riposte CTE (pour Chômeurs Travailleurs Engagés) et du Réseau STOP article 63 § 2. Face à cet article qui consiste à limiter dans le temps l'attribution des allocations de chômages aux nouveaux demandeurs d'emploi, quelle est la position de chaque candidat ? La Belgique est un pays riche, qui n'hésite pourtant pas à imposer une dégressivité des allocations, alors que ces mesures vont rapporter à peine 100 à 200 millions d'euros. Cela vaut-il le coup ? Quelle légitimité a le législateur pour imposer de telles menaces ? cela aura pour conséquence de renvoyer les jeunes aux CPAS, grevant d'autant les budgets communaux, déjà tellement sollicités. La situation des cohabitants sera même dramatique. La politique de l'emploi est-elle crédible alors qu'un million de demandeurs d'emploi à temps plein ou partiel doivent se disputer un maximum de 70.000 offres par an ? Quelles catégories de chômeurs les candidats souhaitent-ils protéger prioritairement ? Et donc, qui va-t-on laisser tomber ?

Territoire et industries

Hervé Persain, animateur du débat et animateur régional chargé de formation au CCAH, évoque la récente étude de l'IWEPS sur trois indicateurs complémentaires au PIB pour mesurer le bien-être en Wallonie. Cette étude fait apparaitre des inégalités flagrantes au détriment des communes situées sur l'ancien axe industriel wallon, et pour ce qui concerne notre région, la commune d'Engis est la moins bien classée, juste derrière celles de Huy, Amay et Saint-Georges. La désaffection industrielle le long de la Meuse y développe un chancre économique. Une nécessaire prise en compte de cette problématique passe-t-elle par une réorganisation des stratégies sur une nouvelle donne territoriale, comme celle des bassins de vie qui permettraient de développer des solutions plus proches des spécificités territoriales des sillons industriels et de mieux faire face au démantèlement économique subi ? Quelles solutions préconisent les candidats ? Et quelle est leur position face au dumping social que constitue le recours à de la main d'oeuvre étrangère soumise à des règles socio-professionnelles nettement moins avantageuses ?

À suivre…

Dans les heures qui suivent, les réponses des candidats ! Suivez cette page… --RV (CCAH) Admin WikiHuy (discussion) 17 mai 2014 à 17:39 (CEST)