Campagne Amnesty International : Différence entre versions
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Elle se base sur 30 interdictions internationales qui ne sont pas respectées dans bon nombre de pays. | Elle se base sur 30 interdictions internationales qui ne sont pas respectées dans bon nombre de pays. | ||
Moses, un ado torturé au Nigeria, est le symbole de cette campagne.<br /> | Moses, un ado torturé au Nigeria, est le symbole de cette campagne.<br /> | ||
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''Moses Akatukba a été arrêté en novembre 2005 par l’armée nigériane pour vol de téléphones. Il a été amené dans une caserne où on lui a demandé d’identifier le corps d’un officier mort et d’avouer qu’il était le meurtrier. Il a répondu qu’il ne le connaissait pas et c’est là qu’ils ont commencé à le torturer. On l’a pendu par les mains et par les pieds. On lui répétait qu’il avait volé un téléphone et qu’il devait signer des aveux, mais lui répondait que ce n’était pas vrai. Ils ont alors commencé à lui arracher ses ongles et des morceaux de peau de ses doigts. Finalement, Moses n’a pas eu d’autre choix que de signer leur déclaration. Ce sont ces aveux, obtenus sous la torture, qui ont été utilisés devant les tribunaux pour le condamner à mort. Malheureusement, Moses n’est pas le seul. Il fait partie de tout un groupe de jeunes qui se font torturer quotidiennement pour obtenir de leur part des aveux pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.'' Justine Ijeomah, directeur de l’organisation nigériane de défense des droits humains Human rights, social development and environment foundation. | ''Moses Akatukba a été arrêté en novembre 2005 par l’armée nigériane pour vol de téléphones. Il a été amené dans une caserne où on lui a demandé d’identifier le corps d’un officier mort et d’avouer qu’il était le meurtrier. Il a répondu qu’il ne le connaissait pas et c’est là qu’ils ont commencé à le torturer. On l’a pendu par les mains et par les pieds. On lui répétait qu’il avait volé un téléphone et qu’il devait signer des aveux, mais lui répondait que ce n’était pas vrai. Ils ont alors commencé à lui arracher ses ongles et des morceaux de peau de ses doigts. Finalement, Moses n’a pas eu d’autre choix que de signer leur déclaration. Ce sont ces aveux, obtenus sous la torture, qui ont été utilisés devant les tribunaux pour le condamner à mort. Malheureusement, Moses n’est pas le seul. Il fait partie de tout un groupe de jeunes qui se font torturer quotidiennement pour obtenir de leur part des aveux pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.'' Justine Ijeomah, directeur de l’organisation nigériane de défense des droits humains Human rights, social development and environment foundation. | ||
[http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/au-nigeria-ils-m-appellent Le cas de Moses] est présenté dans la revue "Le Fil", le magazine bimestriel d'AI. Il est téléchargeable depuis [http://www.amnesty.be/doc/s-informer/notre-magazine-le-fil/ le site d'AI]. | [http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/au-nigeria-ils-m-appellent Le cas de Moses] est présenté dans la revue "Le Fil", le magazine bimestriel d'AI. Il est téléchargeable depuis [http://www.amnesty.be/doc/s-informer/notre-magazine-le-fil/ le site d'AI]. | ||
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Parmi les idées échangées, retenons que des informations sont possibles auprès des Conseils communaux pour enfants, des animations peuvent être proposées aux associations qui le demandent, des activités peuvent être organisées avec le soutien d'AI pendant la campagne et au-delà.<br /> | Parmi les idées échangées, retenons que des informations sont possibles auprès des Conseils communaux pour enfants, des animations peuvent être proposées aux associations qui le demandent, des activités peuvent être organisées avec le soutien d'AI pendant la campagne et au-delà.<br /> | ||
Des présentoirs de dimension A4 sont proposés aux organisateurs d'activités ou aux associations et administrations ouvertes au public. Ils présentent les bougies mises en vente. La seule condition est d'assurer bien sûr la comptabilité des ventes et de verser l'argent à AI. Toute publicité supplémentaire est la bienvenue. Un grand calicot identifiant les lieux de vente par exemple.<br /> | Des présentoirs de dimension A4 sont proposés aux organisateurs d'activités ou aux associations et administrations ouvertes au public. Ils présentent les bougies mises en vente. La seule condition est d'assurer bien sûr la comptabilité des ventes et de verser l'argent à AI. Toute publicité supplémentaire est la bienvenue. Un grand calicot identifiant les lieux de vente par exemple.<br /> | ||
+ | Pour 2015, une exposition sera disponible. Elle s'intitule "[http://www.amnesty.be/doc/agir-2099/nos-campagnes/devoir-de-regard/ Devoir de regards]"<br /> | ||
== Participation des jeunes == | == Participation des jeunes == | ||
Les jeunes sont relativement actifs au sein des écoles, mais on pourrait les contacter en dehors, comme dans les maisons de jeunes. | Les jeunes sont relativement actifs au sein des écoles, mais on pourrait les contacter en dehors, comme dans les maisons de jeunes. | ||
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− | + | Pour mettre en place toutes ces actions ou simplement participer à la vente de bougies sur Huy-Waremme, vous pouvez contacter Simon Hupkens aux coordonnées suivantes :<br /> | |
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Version du 8 novembre 2014 à 16:26
Chaque année, à la même période, Amnesty International Belgique lance sa traditionnelle campagne de vente de bougies de la mi-novembre au 10 décembre, Journée internationale des droits humains.
Amnesty mène son travail en faveur des droits humains de manière indépendante. Elle ne dépend pas de l’aide des Etats, partis politiques ou autres mouvements. La vente de bougies est un des éléments primordiaux qui permet de financer le travail de recherche, de sensibilisation, d’éducation aux droits humains et de lobbying.
Sommaire
La campagne 2014
La campagne 2014 mettra en évidence, du 17/11 au 10/12, la thématique de la "Torture en détention".
Elle se base sur 30 interdictions internationales qui ne sont pas respectées dans bon nombre de pays.
Moses, un ado torturé au Nigeria, est le symbole de cette campagne.
Moses Akatukba a été arrêté en novembre 2005 par l’armée nigériane pour vol de téléphones. Il a été amené dans une caserne où on lui a demandé d’identifier le corps d’un officier mort et d’avouer qu’il était le meurtrier. Il a répondu qu’il ne le connaissait pas et c’est là qu’ils ont commencé à le torturer. On l’a pendu par les mains et par les pieds. On lui répétait qu’il avait volé un téléphone et qu’il devait signer des aveux, mais lui répondait que ce n’était pas vrai. Ils ont alors commencé à lui arracher ses ongles et des morceaux de peau de ses doigts. Finalement, Moses n’a pas eu d’autre choix que de signer leur déclaration. Ce sont ces aveux, obtenus sous la torture, qui ont été utilisés devant les tribunaux pour le condamner à mort. Malheureusement, Moses n’est pas le seul. Il fait partie de tout un groupe de jeunes qui se font torturer quotidiennement pour obtenir de leur part des aveux pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. Justine Ijeomah, directeur de l’organisation nigériane de défense des droits humains Human rights, social development and environment foundation.
Le cas de Moses est présenté dans la revue "Le Fil", le magazine bimestriel d'AI. Il est téléchargeable depuis le site d'AI.
Que peut-on faire ?
Des parrainages sont possibles, des courriers peuvent être envoyés aux autorités responsables des atteintes aux droits humains, mais dans la région de Huy, AI Belgique souhaite apporter une soutenance supplémentaire aux bénévoles qui agissent aujourd'hui en ordre dispersé. En effet, si par le passé un comité fut actif, on peut dire que son action s'est quelque peu émoussée au fil du temps.
Des relais institutionnels pourraient prendre le relai. C 'est en tout ças la conclusion du Petit-déjeuner du 7/11 organisé au CCAH, où nous recevions Simon Hupkens, permanent d'AI pour la campagne 2014 à Huy-Waremme. Pour ce qui concerne la région hutoise, sept Centres culturels travaillent en concertation sur les communes d'Amay, Braives-Burdinne, Engis, Huy, Marchin, Saint-Georges et Wanze. Les dix autres communes qui participent au WikiHuy entretiennent des contacts réguliers avec le Centre culturel de Huy par l'intermédiaire de leurs permanents culturels.
Ce sont autant de relais possibles pour relayer cette campagne.
Parmi les idées échangées, retenons que des informations sont possibles auprès des Conseils communaux pour enfants, des animations peuvent être proposées aux associations qui le demandent, des activités peuvent être organisées avec le soutien d'AI pendant la campagne et au-delà.
Des présentoirs de dimension A4 sont proposés aux organisateurs d'activités ou aux associations et administrations ouvertes au public. Ils présentent les bougies mises en vente. La seule condition est d'assurer bien sûr la comptabilité des ventes et de verser l'argent à AI. Toute publicité supplémentaire est la bienvenue. Un grand calicot identifiant les lieux de vente par exemple.
Pour 2015, une exposition sera disponible. Elle s'intitule "Devoir de regards"
Participation des jeunes
Les jeunes sont relativement actifs au sein des écoles, mais on pourrait les contacter en dehors, comme dans les maisons de jeunes.
Contact pour Huy-Waremme
Pour mettre en place toutes ces actions ou simplement participer à la vente de bougies sur Huy-Waremme, vous pouvez contacter Simon Hupkens aux coordonnées suivantes :
simonhupkens@yahoo.fr
0497/233316