Henri Dewart : Différence entre versions

De Wikihuy
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
[[Fichier:DEWART Henri.jpg|vignette|droite]]
 
[[Fichier:DEWART Henri.jpg|vignette|droite]]
Henri Dewart était un résistant. En décembre 43, il a été assassiné dans son hôtel de Ben-Ahin. Hier, on a évoqué sa mémoire et inauguré une plaque.
+
Henri Dewart était un résistant. En décembre 43, il a été assassiné dans son hôtel de Ben-Ahin. Le 11 décembre 2014, on a évoqué sa mémoire et inauguré une plaque.
 
Henri Dewart avait 50 ans. Résistant de la première heure, il tenait, avec sa femme Marie, l’Hôtel des Ruines à Ben-Ahin, actuellement L’Élysée-Beaufort. Le 11 décembre 2014, associations patriotiques, témoins du passé et autres sympathisants, ont inauguré une stèle à sa mémoire.
 
Henri Dewart avait 50 ans. Résistant de la première heure, il tenait, avec sa femme Marie, l’Hôtel des Ruines à Ben-Ahin, actuellement L’Élysée-Beaufort. Le 11 décembre 2014, associations patriotiques, témoins du passé et autres sympathisants, ont inauguré une stèle à sa mémoire.
 
<gallery>
 
<gallery>

Version du 12 décembre 2014 à 12:31

DEWART Henri.jpg

Henri Dewart était un résistant. En décembre 43, il a été assassiné dans son hôtel de Ben-Ahin. Le 11 décembre 2014, on a évoqué sa mémoire et inauguré une plaque. Henri Dewart avait 50 ans. Résistant de la première heure, il tenait, avec sa femme Marie, l’Hôtel des Ruines à Ben-Ahin, actuellement L’Élysée-Beaufort. Le 11 décembre 2014, associations patriotiques, témoins du passé et autres sympathisants, ont inauguré une stèle à sa mémoire.

Parce que la nuit du 10 au 11 décembre 1943, Henri, probablement dénoncé par des réfractaires qu’il avait abrités jusqu’à la veille, a été abattu par la Gestapo, après avoir tenté de se défendre et tué lui-même quatre «Amis de l’Ordre» et un gendarme.«On en tuera le plus possible puis on se tuera pour ne pas être capturés», aurait confié Henri à son épouse, en début de nuit, alors qu’il se doutait que quelque chose se préparait.

Emmenée au Fort de huy par la Gestapo et interrogée à 11 reprises dans les semaines qui suivirent, Marie ne révéla jamais rien sur les activités de son mari, qui avait évité le service obligatoire en Allemagne à de nombreux réfractaires, récupéré et redistribué des armes… Elle fut relâchée en mars 1944 et fut recueillie par les habitants de la ferme de Lovegné, juste en face de son ancien hôtel. C’est là qu’elle termina sa vie.

Cimetière communal de Ben Ahin

Liens externes

bel-memorial.org
L'avenir.net