Ravin et ponts de Himbe

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Carte WalOnMap 1994 Situation en juin 2022
Le tracé du ravin sur une carte : environ 1900


Ravin et ponts de Himbe

A gauche, une ancienne carte montrant bien le tracé du ravin.

A droite, une carte IGN de 1994 et l'état du site en juin 2022.



Le ravin de Himbe prend naissance dans le creux de la campagne au bord de la route qui va de Petit Ouffet à Xhenceval et draine, d'est en ouest, une superficie importante de terres de culture avant de prendre de l'ampleur et pénétrer dans le bois pour rejoindre le Nesson en passant sous la N638.

Sur son tracé, il est enjambé par deux ponts portant son nom, Pont de Himbe :
- Le premier, entre le lieu-dit "So Pierreux" et les campagnes de Himbe. Pour vous y rendre en promenade vous continuez la rue Es Tô vers Himbe et vous découvrez cette petite "oasis" où, en guise de palmiers, vous pouvez encore admirer de vieux robiniers[1] devenus rares sur notre commune.
- Le second se situe sur la N638, il enjambe le ravin qui a rejoint le ru descendant d'Ouffet en passant par la station d'épuration de la Rue du Bout à Ouffet.

Le ravin est généralement à sec, mais en cas de gros orages ou de fortes pluies continues, il est rapidement envahi par des torrents d'eau ruisselant des campagnes.
A l'air libre, après son passage sous la route de Petit Ouffet à Himbe, il est encombré d'herbes et arbustes freinant le débit, il lutte ainsi parfaitement contre l'érosion en retenant les terres et favorisant la percolation. Ce n'est pas le cas en amont où pour faciliter les travaux agricoles le fossé a été remplacé par une canalisation souterraine d'environ 200 mètres puis rebouché sur 300 mètres après enlèvement des buissons qui s'y trouvaient. Résultat : charriage des terres avec encombrement récurrent du passage sous la route provoquant ainsi l'inondation de celle-ci.

  1. Le robinier ou faux acacia ou encore acacia dans le langage courant était, avant d'être remplacé par du métal, très apprécié des éleveurs de bétail qui en faisaient des piquets de clôture d'une durabilité bien plus longue que celle du chêne. Son bois était aussi très apprécié par les charrons pour la fabrication des roues de chariots et carrosses à bandage métallique. Actuellement on le trouve le plus souvent sous forme de buisson et classé parmi les plantes invasives

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