Carrière Gripierres Ouffet
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Cette carrière a été exploitée par Nestor Louis MARECHAL, maître de carrières, né le 1 janvier 1851 à Comblain Fairon. Il épouse le 27 mai 1878 à Ouffet Lambertine Joséphine GUIOT née le 16 septembre 1850 à Ouffet. Le couple habitera notamment, entre 1910 et 1920, rue Sauvenière 275 puis rue de Temme 339, adresse de l'époque. En 2018, rue Sauvenière ?? et rue de Temme ??. Le couple aura 10 enfants:
Victor Jean Pierre né le 3 mai 1879 à Ouffet.
Jean Joseph dit Alphonse né le 14 avril 1881 à Ouffet. Alphonse est appareilleur et habite au cours des années 1911-1920 rue de Temme n° 355 adresse de l'époque. Il épouse le 20 avril 1907 à Anthisnes Marie JosephThérèse CHARLES née le 29 juillet 1883 à Anthisnes (fille de Prospère CHARLES et de Marie Françoise LEGROS)
Alfred Joseph né le 12 septembre 1882 à Ouffet, appareilleur, il épouse le 21 novembre 1903 à Ouffet Céline Marie Thérèse GODEFROID née le 3 mars 1882 à Warzée, elle est la fille de Florent GODEFROID né le 27 octobre 1848 à Warzée patron d'une sablonnière et époux depuis le 10 avril 1875 à Warzée de Marie Thérèse Joséphine LAMARCHE née le 14 mars 1845 à Warzée.
Maria Odile (ou Adèle?) née le 27 mars 1884 à Ouffet. Elle épouse le 27 juin 1908 à Ouffet Charles Joseph DONIS, maître carrier - employé né le 17 mai 1876 à Anthisnes. Dans les années 1911-1920, le couple vient d'Anthisnes pour la rue Sauvenière n°268, ils quittent le 19 juin 1923 pour Raon dans les Vosges.
Arthur François Joseph né le 15 juillet 1885 à Ouffet.
Alexis François Joseph né le 24 juillet 1887 à Ouffet, il est maître de carrières,il épouse le 18 novembre 1908 à Ouffet Marie Joseph Hubertine GODET née le 23 février 1873 à Sprimont, elle est la fille d'Antoine Joseph GODET époux de Marie Louise HUMBLET. La famille GODET vient de Sprimont le 22 août 1873 (voir carrières GODET)
Flore née le 14 décembre 1889 à Ouffet, elle épouse le 12 septembre 1918 à Ouffet Léon Joseph DAWANCE né le 4 juin 1871 à Ocquier, cultivateur, fils d'Henri Joiseph époux de Marie Thérèse GABRIELLE
Ernest Joseph né le 8 avril 1893 à Ouffet, il est comptable et vient dans les années 1911-1920 de la rue de Temme n° 339 adresse de l'époque. Ernest Joseph épouse le 30 avril 1912 à Ouffet Julie Anne Septine GODET née le 17 août 1874 à Ouffet venant dans les années 1911 - 1920 de la rue du Bout n° 367. Elle est la fille d'Antoine GODET époux de Marie Louise GODET (voir carrières GODET). Le couple s'installe ensuite rue du Bout 373 de l'époque.
Jules Prosper né le 8 avril 1893 à Ouffet, jumeau d'Ernest. Il décède le 17 janvier 1895.
Jules Joseph né le 7 avril 1895 à Ouffet.
La carrière Gripierres de Temme (2017), autrefois MARECHAL et GOFFART : Propos recueillis auprès d’Arthur DECROUPETTE né en 1930 et ayant toujours habité rue de Temme actuel N° 31, une maison adossée à la carrière en question.
L’ancienne carrière s’étendait entre la rue de Temme et la rue Aux Oies et s’étirait d’est en ouest depuis l’arrière de la ferme WAUTELET jusque chez Willy MARECHAL.
Le bâtiment rue Aux Oies N° 2, actuellement en transformation pour en faire une salle de fêtes communale, a été construit vers 1900 par Octave WAUTELET sur le bord nord-est du premier site d’extraction.
Un second site d’extraction a été creusé plus vers l’ouest, les remblais ont en partie été utilisé pour combler la premiere excavation. L’une des chèvres était placée du côté de la rue de Temme et la deuxième en vis-à-vis de l’autre côté de la route de la rue Aux Oies, peu après les anciens établissements Achille DEMARCHE puis jean DEMANET. Vous trouverez plus de renseignements sur ces derniers dans les commerces d'Ouffet rue Aux Oies.
Au plus loin que remontent les souvenirs d’Arthur, le premier exploitant se nommait Nestor MARECHAL époux de Joséphine GUIOT. C’est lui qui fit construire la maison en briques (à cette époque signe de réussite) rue de Temme actuel N°32, en 2016 résidence d’André DAWANCE époux de Marie-Thérèse BODSON. Il a eu au moins cinq fils dont quatre travaillèrent à la carrière :
- Alphonse mort accidentellement sur la carrière en tentant de freiner un wagon.
- Alfred (époux en seconde noces d’Irène Médard ?)
- Alexis époux de ???? GODET
- Ernest époux de Julie GODET
En 1941-42 Arthur se souvient très bien du quai de chargement (blocs de pierre) et de déchargement (sable pour le sciage) qui se trouvait sur le talus bordant la rue de Temme au niveau du N°32 vu ici plus haut.
Depuis la gare toute proche en face du cimetière, la locomotive poussait les wagons jusqu'à la route, la traversée de celle-ci était assurée sur une ligne privée par le personnel de la carrière aidé de chevaux.
Le chantier est abandonné en ????
Jean DEPAUW arrive en 1945 ...
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Année 1955
Directeur : Jean Depauw né en 1912
Intendance : Dhooghe Henriette née en 1911
Bureau Sur les Pahys au domicile privé
Madame Depauw partage son bureau avec le secrétaire Hazée Joseph
Contremaître : Maréchal Joseph à Temme
Appareilleurs : Rasquin Louis - Halleux Raymond - Coulée Camille
Rocteurs : Avenante Laurent - Avenante Joseph - Ledent Fernand
épinceur : Dabolin Joseph -
Au treuil : Gérard René - Henry Alfred
Scierie à fil : Brialmont Charles
Scierie à lames : Guelder Jean - Xhenseval Emile
Aux débiteuses : Dumoulin Emile - Lambin Albert - Damoiseaux Léon - Lontin René
Tailleurs de pierres : Dory Arthur (a terminé sa carrière à l'athénée) - Goffin Pol (idem) - Goffin Pol (fils) - Lecoq Carl - Beaulieu Florimont - Bastin Albert
A la ciseleuse : Decroupette Emile
Ouvrier d'entretien et forgeron : Legros Oscar
Entretien : Servais Carl (homme polyvalent)
Chauffeurs de camion: (gros vert)Guypen Marius et le petit bleu :François Théo François
Maçon : Willems Emile
En 1954 – 55 Maurice se souvient d'un tailleur de pierres nommé Boudelet Alexandre qui venait tailler des pierres à l'église d'Ouffet pendant les heures de catéchisme.
2 trous existaient : l'un en face de la ferme Charles Defays et l'autre bien après réouverture du trou en face de chez Demanet.
Vers 1950 Maurice se souvient qu'il fallait remettre des chèvres en bois du côté de chez Defays. Les deux pelles mécaniques étaient attachées au monstre qu'il fallait mettre sur pied. Ils avaient profité de la grande porte de la ferme pour suivre le bout de chemin.
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