Bacasable 10
Sommaire
Le château d'Ouffet
Ce que nous apprend l'inventaire du patrimoine immobilier culturel Wallon
Château-ferme d'Ouffet.
A proximité de la Cour de Justice, englobant un donjon du XVIe siècle ouvert sur la basse-cour, belle demeure du XVIIe siècle, agrandie et transformée au XVIIIe siècle, constituant la partie la plus ancienne de l'ensemble, exploitation en moellons de grès et calcaire avec donjon au sud-est.
La «tour, jointive à une maison en pierre» est mentionnée déjà en 1314, alors que Jacques dit Le clerc d'Ouffet en fait relief.
Accès jadis directement à l'étage par une porte cintrée, sur piédroits chaînés.br>Rares et petites baies d'origine, à linteau droit, autrefois protégées par des contrevents.
Porte basse au niveau du r.d.ch., autres fenêtres refaites tardivement. Traces de petites ouvertures chaînées à l'arrière.
Dans le prolongement du donjon, ancienne grange à entrée charretière cintrée, rebouchée, et étables sous fenil aux ouvertures à linteau droit transformées.
Travée droite en moellons de calcaire réglés, percée de baies rectangulaires à piédroits harpés, du 2e quart du XVIIIe siècle.
Maçonnerie réglée à l'arrière également.
Porte du XVIIe siècle à linteau droit sur piédroits chaînés et double rangée de jours d'aération. Autres percements récents.
Étables sous fenil transformées au sud ouest.
Petites baies anciennes conservées à gauche.
Bâtière de tuiles en sud. Cour fermée au nord-est par un petit bâtiment remanié, appuyé contre la façade du château et couvert d'un Mansard percé de lucarnes à fronton triangulaire. Ancienne remise à voiture.
Ouverte sur le parc, façade sud du château en plusieurs temps, unifiée par un badigeon jaune paille. Maçonnerie de briques sur soubassement de moellons (sauf pour le donjon englobé à gauche. Deux niveaux et demi de grandes baies à linteau droit de hauteur dégressive. Porte précédée de deux volées d'escaliers convergentes bordées d'un beau garde-corps en fer forgé. Baies rectangulaires également en façade nord.
Contre le pignon sud-est, tour carrée aux faces limitées par des chaînes d'angle harpées. Traces des percements du XVIIe siècle conservés à l'est : baies à traverse aux deux premiers niveaux, petite fenêtre à linteau droit sous la toiture. Appuis prolongés en bandeaux continus.
Pavillon d'ardoises surmonté d'un clocheton carré puis d'un couronnement pyramidal à bulbe, avec belle girouette en fer forgé.
Contre la face nord, curieuse construction en moellons prolongée par un «chevet» à deux pans. Peut-être ancienne chapelle? Percements à linteau droit du début du XIXe siècle.
A l'est du château, importante grange en briques sur soubassement de moellons de calcaire. A gauche, entrée charretière cintrée. Autres ouvertures à linteau droit. Bâtière d'ardoises. Début du XIXe siècle.
Un peu d'histoire
Rédaction en cours, conservation des données en vrac.
Note : sur les documents officiels du XIXe, Lohets, sur les sépulture, Lohest
Le baron Lambert Adolphe Englebert de CALWAERT (1793-1865) époux de Félicité de LOETS de TRIXHE (1817-1887) occupe le château depuis ????
Le baron Lambert Adolphe Englebert de CALWAERT décède le ???? 1865 et sa veuve vend la propriété en 1877, voir les documents ci-dessous.
Adolphe Aurèle VALCKENAERE (Bruges 12.04.1826_Ouffet 23.07.1896) acquiert le château et une grande partie des terres cette même année 1877.
Il achète également d'autres terrains avec l'aide de son beau-frère Pierre FREMONT, voir les documents ci-dessous.
Adolphe Aurèle VALCKENAERE et son épouse réside au château.
Adolphe Aurèle VALCKENAERE décède le 23 juillet 1896 en son château d'Ouffet.
Le 21 mai 1897, Pierre Antoine Oscar MERCIER né le 17 août 1860 à Fairon et son épouse Marie Caroline GILTAY née le 12 octobre 1863 à Sprimont(mariage le 14.05.1891) quittent Comblain Fairon pour venir s'installer dans les dépendances du château au N°40, actuel N° 13 où ils resteront jusqu'au 16 juin 1908 avant d'aller à Hamoir.
Ils seront remplacés par Lambert Joseph RENAVILLE né le 3 février 1851 à Chambralles (Aywaille) et son épouse Marie Elisabeth GODEAU née le 9 mai 1865 également à Chambralles (mariage le 1 décembre 1882) qui viennent d'Aywaille le 8 mai 1908. Ceux-ci prennent leur retraite en 1925 et s'installent rue du Perron au N°47 de l'époque, actuel N°8. Pour info: nous trouvons leur fils, Lambert Joseph RENAVILLE à la ferme du château de Himbe.
Vient de Sart (Poulseur) le 27 avril 1925, Alphonse Joseph GRUSLIN né le 20 juillet 1866 à Pouhon (Ernonheid) époux de Marie Françoise Hubertine FOUARGE née le 6 juillet 1870 à Aywaille (mariage le 11.11.1899) Ils arrivent à Ouffet avec cinq fils et une fille:
- l'aîné des fils, Emile Joseph Alphonse GRUSLIN épouse le 7 septembre 1905 à Xhoris Régine Hermine Emile QUOILIN née le 25 novembre 1906 et s'installe avec ses parents dans les dépendances du château (N°40, actuel N°13).
- le second fils, Joseph Constant GRUSLIN né le 4 octobre 1907 à Poulseur épouse le 13 mars 1935 Simone Hubertine LALLEMAND née le 29 juin 1911 à Ouffet et s'installe au château (N°41, actuel N°15).
- La fille, Marie Hélène GRUSLIN épouse Barthélemy LALLEMAND, voir la ferme d'Odeigne.
Les familles GRUSLIN-QUOILIN et GRUSLIN-LALLEMAND quittent dépendances et château en 1947 pour s'expatrier au Canada en 1949 et 1950.
L'écuyer Étienne Ghislain Vincent Emile de POTTER d'Indoye épouse à Bruxelles le 8 juin 1946 Antoinette Marie Madeleine Emma THYS, ils acquièrent la propriété, s'installent le 20 avril 1948 et exploitent la ferme jusqu'en ????
Étienne Ghislain Vincent Emile de POTTER d'Indoye décède à Ouffet en 2003, son épouse occupe le Château jusqu'à son décès en ????.
En 2020, un nouveau propriétaire entreprend d'importants travaux toujours en cours en ce début d'année 2022.
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