Anciens Métiers de Huy
Sommaire
La genèse.
Au carrefour de deux voies d'eau -la Meuse et le Hoyoux- drainant la vie en son sein, une ville: Huy.
- En 1066, au temps de l'évèque Théoduin, les hutois conquirent des droits civiles importants. La Majorité de la population hutoise vivait du commerce et de l'artisanat. Vers cette époque, les gens de métier commençaient à se grouper en corporations. Contrairement aux patriciens qui vivaient de leurs revenus, aux clergès régulier et séculier, les petits bourgeois étaient soumis aux redevances publiques.
- Fin du 12ème siècle, le régime communal était établi à Huy, l'administration de la cité avait été enlevée au pouvoir des échevins, tirés de la noblesse, pour passer entre les mains des jurés élus annuellement et chargés de la législation communale.
Métiers d'autrefois
Les métiers furent d'abord, suivant Jean d'Outremeuse en 1298, au nombre de quatre: les boulangers, les brasseurs, les mangeons et les tanneurs. ces quatre vieux métiers avaient des chartes remontant au douzième siècle. Ils étaient administrès par 16 hommes, 4 de chaque métier qui tous juraient de maintenir la justice et de garder les privilèges.
Les Boulangers
Les Brasseurs
Les Mangons (bouchers)
Les Tanneurs et cordonniers
Au fils du temps.
- Après les troubles de 1299, le nombre des métiers fut porté à onze.
Il est vraisemblable que dans les débuts de leur constitution, les métiers de Huy n'avaient pas eu cette organisation parfaite qu'ils présentèrent dans la suite; ils sortirent de ces quelques fraternités jurées auxquelles un évènement grave avait imposé un sentiment d'union et cette force défensive. Les Princes furent rarement favorables aux métiers hutois, il faut pourtant excepter Hugues de Châlon, qui destitua en 1299 les echevins de Huy qui s'étaient réfugiés à Liege et s'étaient alliés aux grands de la Cité révolté contre lui. La paix fut enfin rétablie sous Adolphe de Waldeck, mais au détriment des métiers.
- Le 30 juillet 1302, l'évêque révoque les anciennes chartes accordées auxmétiers de Huyse réservant de nommer annuellement deux des quatre gouverneurs de chaque métier. Il s'attribua beaucoup de prérogatives au détriment des privilèges hutois.