Maison du Peuple Ouffet
Maison du Peuple
Préface
En suivant le lien ci-dessous, vous comprendrez bien mieux que si je tente de vous l'expliquer, le pourquoi de la naissance et de la disparition pratiquement totale des coopératives et par là même des Maisons du Peuple.
Nous allons dans les jours qui viennent nous attacher plus particulièrement aux évènements concernant Ouffet.
Inutile de vous dire que n'ayant jamais connu cette époque, nous attendons de nos internautes documents, anecdotes et témoignages qui pourraient illustrer cette période du début du siècle passé.
Le lien :https://alphas.be/cooperatives/
Théâtre, Harmonie
Voir aussi Théâtre Ouffet
Société coopérative
Au N° 33/1 à 6 de la rue Sauvenière la boulangerie Coopérative et épicerie se situaient dans la partie gauche du bâtiment, la partie droite était réservée à la boucherie. Quant à l’atelier boulangerie, il se situait en face de l'autre côté de la rue avec l’accès principal Rue des Pahys.
En 1946, le magasin Coop était tenu par la famille RASQUIN-SYLVESTRE, Louis et Sophie. A cette époque, existait toujours les timbres de ravitaillement, source d’un travail fastidieux dû au tri et au collage de ceux-ci.
Après un an, la gestion a été transférée à Arthur CORNELIE et Maria MINET qui, en 1952, ont accueilli Anne-Laure LÖSER future épouse de Carl LECOCQ. Arthur CORNELIE s’occupait principalement de la livraison de différentes sortes de charbon. Il transportait celui-ci avec un chariot tiré par un cheval.
Les stocks de charbon étaient entreposés en face du magasin dans un abri pour le coke et derrière les étables pour les autres types.
Le personnel occupé par Arthur CORNELIE se composait de ; Georgette LEJEUNE, Mariette HECK et Marie-Louise GRAINDORGE. Cette dernière, épouse de Richard FAILON, a ensuite assuré la gestion de l’établissement jusqu’à la fermeture définitive dans les années 1950.
Pendant la guerre de 1940-45, la boulangerie était dirigée par César GENOT, bourgmestre d’Ouffet et père de Joseph GENOT qui sera conseiller et échevin communal. Ils ont tous deux, successivement, habités au 44 de la rue Sauvenière.
L’atelier était équipé de deux grands fours chauffés aux briquettes. La fabrication du pain et de la pâtisserie était réalisée par Modeste HANSOTTE, Maurice VROONEN, Lucien DELVAUX et Fernand PIROTTE que l’on retrouvera plus loin au 8 de la rue Halbadet.
Tout ce petit monde se donnait à fond pour réaliser des produits de qualité.
Dans un second temps, la direction sera assurée par Marcel MASSET époux d’Emerance PEETERSIL. La boulangerie cessera ses activités dans les années 1950.
Ensuite, viendra s’installer l'atelier de boulangerie DIZIER dont le magasin se situait à Barvaux, puis, jusqu'en 2004, la boulangerie pâtisserie Bernard VALANGE époux de Carine VANSPOUWEN. C’est à cette époque que l’atelier et le magasin déménageront au 30 de la Rue Sauvenière où le couple habitera également. Cet immeuble de la rue du Village sera transformé en appartements.
Le bâtiment, laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans, a été squatté par des ferrailleurs.
Ensuite, la firme française, Engema, spécialisée dans la pose des lignes aériennes à haute tension a occupé les lieux.
Robert MARCHAL, ébéniste et son épouse Anne VERJANS occupent l’immeuble et aménagent un atelier qu'ils transfèrent ensuite Chaussée de Huy dans une nouvelle construction.
Robert arrivé à l'âge de la pension, fin 2021, les bâtiments sont occupés par un nouveau propriétaire.