Ponthier Pierre Ouffet
Pierre Joseph PONTHIER est né le 4 mai 1858 à Néblon-le-Pierreux, hameau et commune d'Ouffet.
C'est le fils aîné de Joseph Charles PONTHIER né à Ouffet en 1837, il exerce le métier de meunier et il est l'époux de Marie WIPEUR née à Bende-Jenneret en 1834. Pierre a quatre frères : Léon, Zéphirin, Nestor Numa et une sœur, Maria.
En 1866, la famille s'installe à Marche-en-Famenne, le père est alors négociant en farine puis boulanger.
Pierre fait ses études au Petit Séminaire de Saint-Roch, à l’École Moyenne de l'Etat de Marche-en Famenne et à l'Athénée Royal de Liège.
Bon élève en mathématiques, il est admis le 2 novembre 1877 parmi les premiers à la section d'artillerie et de génie de la quarante deuxième promotion de l’École Militaire. Il doit abandonner ses études pour raisons de santé, reste à l'armée et est affecté comme sergent au 2eme Régiment de chasseurs à pied.
Le 7 octobre 1880, il reçoit la médaille civique de troisième classe pour s'être distingué lors d'un incendie.
En août 1883 il est sergent major moniteur général à l'Ecole Régimentaire de Dinant puis nommé sous-lieutenant le 26 juin 1884 et affecté au 13eme régiment de ligne.
En 1887, il s'engage pour trois ans au service du jeune Etat Indépendant du Congo dont le roi des belges, Léopold II est, depuis 1885 Roi-Souverain à titre personnel.
Le 27 octobre 1888, il est nommé capitaine de la Force Publique, il fait partie d'une petite expédition chargée de remonter le fleuve Congo en direction des régions orientales menacées par les arabes esclavagistes qu'il combattra avec l'aide d'un petit groupe d'officiers blancs et de soldats noirs en butte à l'hostilité constante des arabes.
Jusqu'en 1893, le capitaine PONTHIER et ses hommes combattent sans relâche les esclavagistes. C'est cette année, le 25 octobre que le capitaine PONTHIER blessé lors d'une bataille quelques jours plus tôt, atteint de la gangrène, décède entouré de quelques amis.
La ville de Marche-en-Famenne lui érigea un monument qui sera inauguré le 19 septembre 1897.