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      TITRE FOURNI PAR MME ANNE-MARIE COURTOY, DE GIVES/BEN-AHIN. IL S'AGIT DE L'ANCIENNE FORGE BOUYART-FROIDBISE SUR LE HOYOUX, ATELIERS GEORGES HEINE AU XXe SIECLE.


[[Fichier:Forge Bouyart.jpg|vignette|centre|La forge Bouyart sur le Hoyoux à Huy, photographie Guy Colombel]]

==SITUATION==

Sur le site dit "de la Mostée-Landrecy", au numéro 41 de la Chaussée des Forges sur le Hoyoux à HUY.

[[Fichier:Forges hutoises sur le Hoyoux.jpg|vignette|centre|Les forges de Huy, plan extrait de "L'Ancien Bassin Sidérurgique du Hoyoux" par Fernand Discry/UGA 1970]]


==DESCRIPTION==

[[Fichier:Moulin de Bouyart.jpg|vignette|gauche|Le Moulin de Boyart, plan extrait de "L'Atlas des Cours d'eau non navigables ni flottables"/Archives de la Province de Liège]]
[[Fichier:Forge à Huy.jpg|vignette|centre|Intérieur de forge à Huy, lithographie au Musée Communal de Huy]]
[[Fichier:Forges Georges Heine.jpg|vignette|droite|Forges des ateliers Georges Heine sur le Hoyoux, page extraite de "L'Ancien Bassin Sidérurgique du Hoyoux" par Fernand Discry/UGA 1970]]


La roue, restaurée en 1986, mesure 6M50 de diamètre extérieur et la largeur de chacun de ses 48 augets est de 80 cm.


==HISTORIQUE==

===XVIe siècle===

Une affinerie existe déjà en 1540 sur le site "La Mostée-Landrecy". Il s'agit d'une ancienne forge située à gauche du moulin Bouyart-Froidbise sous le  nom d''''usine ou moulin des Grands-Malades de Huy.'''

===XVIIe siècle===

En 1606, les Dames de Saint-Quirin jouissent sur le site d'une rente de 20 florins. En 1613, l'usine comprend ''une forge à fer et une affinerie avec chaufferie''. En 1655, elle a comme voisins en aval: les moulins à papier du bourgmestre de Huy DOUFFET et du libraire Ambroise de Waremme. En amont: le moulin à papier de Landrecy, avec lequel elle a une venne commune, et 4 importantes forges.
   
            De 1655 à 1662, elle sera transformée en ''usine à seymer et à forer les canons''. Elle aura aussi une ''petite forge et un moulin à papier.'' 
===XVIIIe siècle===

Dès 1704, Materne DELLOYE est propriétaire du moulin à papier, qu'il doit réparer à cause des crues du Hoyoux. Idem en 1712.  A partir de 1784, on parle d'usine BOUYART. Elle est alors reprise par Henri-Joseph BASTIN, qui y rétablit ''une fenderie et un laminoir.''

===XIXe siècle===

LE LAMINOIR Bouyart est incorporé dans les usines DELLOYE et y restera pendant tout ce siècle. On installe en 1839 ''un haut-fourneau à coke'' qui ne sera jamais achevé.
 
===XXe siècle===
Les ateliers de construction métallique Georges HEINE ont acquis le site et y sont actifs depuis juillet 1933, mais doivent subir une ouverture de faillite dès 1980.

Depuis 1985,les bâtiments sont occupés par le Service des Travaux et les Ateliers Communaux de la Ville.

En 1986, la Ville de Huy, propriétaire des installations des anciens ateliers de construction métallique, charpenterie et chaudronnerie Georges HEINE, 41 Chaussée des Forges, présente un projet destiné à '''classer la roue et à y installer un Musée de la Forge'''. Rappelons qu' '''en 1970 cette roue actionnait toujours un ventilateur'''. On avait projeté sa remise en état pour desservir un groupe électrogène. Mais la Commission des Monuments et Sites émet un '''avis défavorable'''. En 1988, la Ville reçoit au cours de l'opération "1000 communes pour l'environnement européen" un label pour diverses actions dont '''la restauration de la roue.'''

===XXIe siècle===

Aujourd'hui, les vennes du moulin Bouyart sont toujours actionnées par les ouvriers communaux en cas d'orages ou de trop fortes pluies pour régulariser le cours du Hoyoux à travers la ville.





==SOURCE PRINCIPALE==

DISCRY Fernand:  "''L'Ancien Bassin Sidérurgique du Hoyoux du 15e au 18e siècles"'' in " Anciens Pays et Assemblées d'Etat-Standen en Landen" éditons UGA/1970



==CATEGORIES==
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