Guerre 40-45 Ouffet : Différence entre versions

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circle 92 296 20[[ Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.]]
 
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circle 412 294 20[[ José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. Rue du Village.]]
 
circle 412 294 20[[ José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. Rue du Village.]]

Version du 14 novembre 2022 à 10:48

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Guerre 40-45 à Ouffet

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Cette page est une ébauche, elle est régulièrement complétée. Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous contacter

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Préface

L'appellation de Seconde Guerre Mondiale (en espérant qu'un jour nous ne soyons pas obligés de la qualifier de deuxième) est plus appropriée, elle fera plus de 65 millions de victimes.
Le début du second conflit mondial n’a pas lieu en Europe en 1939, mais en réalité deux ans plus tôt. Dès 1937, le Japon commet des massacres de masse en Chine, notamment à Nankin. La Seconde Guerre mondiale débute donc en Asie dès 1937.
Pour l'Europe, c'est l'invasion de la Pologne par les armées allemandes le 1er septembre 1939 qui déclenchera formellement les hostilités.

Plus de renseignements sur ce conflit : Voir

... Et à Ouffet

Ouffet a comme toute la Belgique subit les affres de la guerre, cependant, comparé à certaines villes abondamment bombardées, entièrement détruites et à des villages aux habitants décimés par la soif de vengeance de l'envahisseur, il s'en tire relativement bien.
Nous vous rapportons ci-dessous les anecdotes et évènements glanés au fil de nos découvertes et de nos rencontres.

A Anvers...

Les cloches de l'église d'Ouffet

En juillet 1943, notre nouveau curé, l'abbé Joseph DEHALLEUX fraîchement installé, eut le désagrément de voir les allemands en mal de bronze pour leurs canons, enlever nos deux plus grosses cloches qu'ils emmenèrent à Hambourg.
Monsieur l'abbé Gendarme, notre vicaire d'alors, apprit en 1945, qu'elles étaient très probablement rentrées à ... Anvers. Il voulut s'en assurer en allant vérifier sur place. Il resta bouche bée en apercevant une nuée de cloches s'étirant sur près de cinq kilomètres. Qu'à cela ne tienne, il se mit en devoir de retrouver les nôtres.
Bref, les cloches rentrèrent à Ouffet et défilèrent dans le village posées sur un chariot, mais... sur le parvis de l'église, elles n'étaient encore nulle part : Voir Joseph DEHALLEUX



Chasseur bombardier P-47D Thunderbolt



Atterrissage forcé d'un chasseur bombardier américain à Ouffet en décembre 1944.

En décembre 1944, un chasseur bombardier P-47D Thunderbolt américain fait un atterrissage forcé au lieu-dit "Sur Pierreux" à Ouffet


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En plein ciel, encore inoffensive.

Bombes volantes, armes aveugles de représailles d'Hitler

Aux confins de notre commune : La Petite Gazette du 19 novembre 2003 _____ AU TEMPS OÙ VOLAIENT LES ROBOTS…

Il y a déjà cinq mois que j’ai reçu le témoignage de M. V. LAMBION, de Comblain-la-Tour, seule l’abondance des courriers reçus sur le sujet explique cette parution si tardive ; il paraît que là réside la réalité du succès… laissons-lui la parole.

J’avais alors 20 ans et je commençais les premiers labours d’automne à la ferme Ch. DEFECHEREUX, à Sparmont (Comblain-Fairon). Tout à coup, j’ai vu arriver, de la direction Comblain-la-Tour, mon premier V1, qui correspondait très bien aux photos que vous avez publiées. J’étais ahuri par le bruit assourdissant qu’il émettait, puis arrêt du moteur et chute de l’engin sur le pont roulant de la carrière de granit d'Ouhar, Anthisnes. Comme j’étais sur une hauteur, j’ai eu le loisir de bien regarder le tout.

Huit à dix jours plus tard, j’étais toujours aux labours, au lieu dit "Banc des menteurs", en face de la Ferme de Houp le Loup. Soudain, nouveau bruit infernal, mes trois chevaux se sont cabrés sur leurs pattes arrières en hennissant, puis Boum ! Je dois vous avouer, qu’avec une dame de La Rock, Anthisnes, venue ramasser du bois mort, nous avons eu la trouille de notre vie en voyant le V1 foncer sur nous. Heureusement au dernier moment, le moteur s’est arrêté et il est tombé juste en face de nous, dans le vallon creusé entre les deux fermes précitées. Nous avons été couverts de petits déchets de zinc et de ferraille et plusieurs carreaux des deux fermes ont volé en éclats.

A Ouffet le 29 décembre 1944, une autre bombe volante V1 égarée qui, si elle ne fait pas de victime, s'écrase et explose derrière la ferme Baye rue du Village à moins de cent mètres de l'église réduisant en miettes fenêtres et vitraux.

Nagels Théophile Marcel



Le soldat Théophile Marcel Nagels

Le 11 mai 1940 à 16h00, l'explosion prématurée d'un obus se produit au niveau de la 4éme pièce d'artillerie de 105 mm installée au Brihi Thiyou blesse gravement l'assistant pointeur et tue le soldat Théophile Nagels né à Ransberg le 2 septembre 1918.

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Courrier 14-18 ans 01.jpg





Demarche-Acar, une famille de résistants parmi d'autres

Achille DEMARCHE époux de Bény ACAR fait commerce de charbon, meubles et poêles (sa pub : Tamines domine!). Ils étaient installés au bout de la rue Aux Oies en allant vers les carrière à l'embranchement avec la route qui mène à Bende.

Dès les premiers jours de la guerre, la famille fait de la résistance, cache des réfugiés et des armes et surtout fait du renseignement. Trois enfants, trois filles. L'aînée, Laure se montre particulièrement entreprenante et raconte le combat de la famille dans son livre « Courrier de 14 à 18 ans », livre dont on peut prendre connaissance sur internet en cliquant sur le lien ci-dessous.


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Le monument

Photo 10/01/2021
Photo 10/01/2021




En 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.
La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux qui ont creusé la tranchée entre le site et la morgue pour y déposer le câble électrique.

Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, une liste non exhaustive, des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce cénotaphe.




Il faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de Jemeppes/Meuse père de maître André RENARD notaire à Ouffet, qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALE, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé en souvenir et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier. S'y trouvait également la lettre d'invitation à l'inauguration.

Les structures métalliques ne sont pas d'origine, elles ont été posées en ???? . Des subsides étaient disponibles et le projet a été mis sur pied par les élèves des 5e et 6e primaires de l'entité. Bientôt plus de détails à ce sujet.

Faisant preuve d'une excellente mémoire, les propos ci-dessous nous ont été rapportés en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI. Il a participé aux travaux et était apprenti maçon à l'époque.

Avant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de Joseph ROUXHE et évacuées.

Les pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.
Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.
Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.
Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI...
Monsieur Albert TRINE s'est occupé de l'éclairage.

Monsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre. L'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.

Dans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.
Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.

Morts au combat

  • Léon BERNARD
    Léon est le fils d'Emile BERNARD, bûcheron, époux de Lydie MARSIN, la famille habitait au Petit Ouffet. Apparemment, Léon était marié et avait au moins une fille portant le prénom de Lydia . Après la guerre, de nombreuses recherches ont été entreprises en Belgique et en Allemagne par les proches et les associations patriotiques, sans succès, Léon reste introuvable et le mystère dramatiquement entier.
  • Charles HERMAN
    Un marbrier indépendant portait ce nom et ce prénom, il habitait rue Hestrumont. Après vérification, il s'avère que cet habitant du Hestrumont se prénommait Urbain et était aussi prisonnier de guerre, nous cherchons toujours Charles.
  • Samuel LEONARD
    Il était tailleur de pierres et a habité rue Haïre en face de la ferme BAYE. Pour info : c'est un des fils de la famille Joseph Léonard, tailleur de pierres et Marie Hamoir dite « Les Zézennes » et installée dans le Tôt. Pour l’anecdote, tous les enfants ont reçu des prénoms tirés de la Bible. Quatre fils : Elie, Josué, Raphaël et Samuel et six filles ; Liette, Rachel, Josée, Anna, Elias et Régine. Recherches toujours en cours
  • Auguste LINOTTE
    Il est né à Ouffet le 12 février 1917, combattant 1940-45, soldat au 3e Régiment du Génie, prisonnier de guerre. Gravement malade en captivité, il est rapatrié et décède à Ouffet le 25 juin 1944. Il est inhumé tombe 477 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.
  • Fernand PIROTTE
    Fernand est le fils de Fernand PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin formé par les rues Halbadet et Cuvelier.
    Notre héros était caporal au 12e de ligne et trouva la mort à Kuurne lors de la Bataille de la Lys alors qu'il était aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur.
    Les faits sont rapportés dans un livre écrit par Paul BIRON intitulé « Les 18 jours de Mon Mononke » : Ce 24 mai, mon adjoint est tué et le caporal PIROTTE blessé par une rafale de mitrailleuse. Il tente de rejoindre seul l'arrière, le soldat DROUGUET se précipite, le prend sur son dos et c'est à ce moment qu'une balle atteint à nouveau Fernand et le tue.
  • Edouard SEPULCHRE
    Edouard résidait au manoir de Xhenceval, il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST VIVARIO de Ramzée. Notre héros perdra la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à Senlisse-lez-Dampierre en France. Ramené en Belgique, il repose sépulture 27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Nous cherchons toujours d'autres détails.
  • Urbain DEHARD
    Urbain était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, il avait épousé Mathilde Maréchal. Engagé dans la résistance, la Gestapo a un jour matin cerné la maison, il est arrêté, déporté et n’est pas rentré au pays. Voir aussi Commerces rue Tige Martin. Nous cherchons toujours d'autres détails.
  • Camille DOYEN
    Peu de renseignements jusqu'à présent. Déporté, il est décédé en Allemagne et a été ramené à Ouffet après la guerre, un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Nous cherchons toujours.

Volontaires, combattants et prisonniers de guerre (Archives Ferdinand Braquet)

Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.Edgard Englebert, prisonnier de guerre. Fermier à Néblon le Pierreux.Fernand Grogna, prisonnier de guerre. Fils de Camille Grogna et Marie Poncin de la Ferme de Himbe. Il a été fermier à LonguevilleJules Lamer, prisonnier de guerre. Carrier, époux de ??? Septon, habitait Es TôT.José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. Rue du Village.Félix Poncin, aucun renseignement, en auriez-vous ?Joseph Genot, volontaire de guerre, plus d'infos au chapitre suivantEdgard Genot, prisonnier de guerre. Epoux de Gilberte Harzimont. Artilleur au fort de Boncelles. Carrier, a habité rue de Hody. Tombe 191 Nouv. cimet.Lucien Pêtre, prisonnier de guerre. Epoux de Lisette Gorbounoff. Cantonnier, a habité rue Halbadet.Hubert Hans, aucun renseignement, en auriez-vous ?Firmin Dory, prisonnier de guerre, époux de Jeanine Daens. Forestier, a habité rue du Tige.Jules Blétard, prisonnier de guerre, époux de Marie-Thérèse Michel. Peintre, a habité le Tige d'Anthisnes.Victor Louis Charles Lardinois, prisonnier de guerre, époux de Marthe Marie Rose Collin. Ferme de CrosséeLéon Guelder, prisonnier de guerre, époux de Louise Minet. Mécanicien en carrières, a habité à Temme.Fernand Graindorge, prisonnier de guerre, époux de Olga ??? . Forgeron, électricien, a habité rue du Perron.Fernand Bréda, prisonnier de guerre, Célibataire. Habitait chez ses parents rue Mognée, a travaillé à la ferme Prévot à Vien. Après la guerre, part pour la région de Châtelet.Ferdinand Hercot, prisonnier de guerre, époux de ??? . Ouvrier d'usine, a habité Temme.Emile Delvaux, prisonnier de guerre, époux d'Hélène Charlier. Boulanger Union Coopérative Ouffet, a habité rue de Hody.Albert Godelet, prisonnier de guerre, époux de ???? . Assureur, a habité rue du Village.Alexis Henry, prisonnier de guerre, époux de Nelly Vincent. Plombier, couvreur. Tige d'Anthisnes, Doyard, rue du BoutLéon Lahaye, prisonnier de guerre, époux de Mathilde Brialmont, ont habité Temme. Ouvrier carrier ?Jules Terwagne, prisonnier de guerre, époux de d'Elsa Thys, marchand de bestiaux. Brihy ThiyouAlbert Lambin, prisonnier de guerre, époux de Joséphine Halconruy. Débiteur aux carrières Depauw, a habité rue du Tige.Joseph Prévot, prisonnier de guerre, époux d'Odette Graindorge. Travaillait à la ferme du château à Béemont puis ouvrier carrier a habité à Pair puis rue Cuvelier.Emile Lallemand, prisonnier de guerre, époux de Madeleine Renwart. Il n'a pas connu son père décédé pendant sa captivité. Repris le métier de chevilleur de son père. DoyardCamille Bonfond, prisonnier de guerre, époux de Caroline Haquet. Ouvrier à Nestlé à Hamoir puis cultivateur puis de nouveau ouvrier à Nestlé, a habité rue Mognée.Jules Orban, prisonnier de guerre, époux de Laure Beaulieu. Peintre, a habité Seraing.Joseph Petry, prisonnier de guerre, célibataire. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.Léo Terwagne, prisonnier de guerre, époux de Julienne Henrion. Boucher, installé rue du Village.René Tambour, prisonnier de guerre, époux de Milda Vedze. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.Emile Cornet, prisonnier de guerre, époux d'Alexandrine Grignet. Fontainier à Ouffet, a habité rue du Village.René Gerard, prisonnier de guerre, époux de Clémentine Delvenne. Ouvrier carrier, a habité le Tige d'Anthisnes.Georges Mignolet, prisonnier de guerre, époux de Gaby Defays. Instituteur communal, A habité rue du Village.Georges Polet, prisonnier de guerre, époux d'Andrée Lamalle. Traceur régleur en usine, a habité rue Mognée.Omer Grogna, prisonnier de guerre, époux de Louise Dawance. Habitation et épicerie rue Haïre, exploite le moulin à l'entrée de la rue du VillageEli Henry, prisonnier de guerre, époux de Maria Vanderdooren. Transporteur, a habité au coin de la rue des Pahys avec la rue Cuvelier.Maurice Dessaint, prisonnier de guerre, plus d'infos au chapitre suivantCarlos Jenray, prisonnier de guerre, époux d'Emilia Denoël. Ouvrier carrier, a habité rue Mognée. Tombe 155 nouv. cimet. OuffetCharles Willem, prisonnier de guerre, époux de Marie-Henriette Mathieu. Un mandat de bourgmestre. Menuisier, a habité rue du Tige et Tige MartinJoseph Gruslin, prisonnier de guerre, époux de Simone Lallemand. Ont exploité la ferme du château à Ouffet. La famille s'expatrie au Québec en 1950.Jules Delhamende, prisonnier de guerre, époux de Hermine Simonis. Tailleur de pierres, a habité rue du Tige.Marcel Grogna, prisonnier de guerre, né le 1 mai 1918 à Rendeux, époux de Maria Bertha Marie GOBERT née à Tohogne le 15 octobre 1923. Ferme de Xhenceval.Arthur Dory, prisonnier de guerre, époux d'Anna Goffin. Tailleur de pierres, concierge à l'athénée.René Lontin, prisonnier de guerre, époux d'Anna Roquette. Ouvrier carrier, a habité Es Tôt.Pris 40-45 01.71.jpg
À propos de cette image






Pour connaître les noms, placez le curseur sur le visage de la personne à identifier.


Absents lors de la photo, ou résistants ou ???? Raymond BLETARD - Georges MATAGNE - Hubert SIMONIS - Charles THYS - Gilbert Lamer - Auguste LAMER - Alphonse LAMER - André PREVOT - Alexandre PREVOT - Georges MICHEL - Henri FOLIE - Henri PHILIPPART - Félix HENRY - Hubert LARDINOIS et sûrement d'autres...


Voir aussi ci-dessous.

Plus d'infos disponibles pour :

Dessaint Maurice

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Genot Joseph

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Les « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge

L’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans » regroupée le temps d’un été par les hasards et les nécessités d’une guerre derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.
Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.

Ouffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes ayant vécu cette triste expérience :
* Emile PETRE, époux de Marie GENOT, ils habitaient au Petit Ouffet, inhumés tombe 525 nouveau cimetière d'Ouffet.
* Georges LEDOUX, époux de Claire HOUBLEU, ont habité rue du Village.
* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet, inhumés tombe 482 nouveau cimetière d'Ouffet.
* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien.

Vous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune aux bénéficiaires afin de les aider à faire valoir leurs droits.


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Exigences de l'occupant

Parmi leurs nombreuses exigences, il y en avait notamment une qui concernait les civils.
Les résistants faisant régulièrement sauter des pylônes haute tension pour déstabiliser le bon fonctionnement du pays, l'occupant avait alors sommé les responsables communaux d'instaurer un service de garde auquel les hommes présents à Ouffet devaient se plier. Ils devaient passer les nuits au pied des infrastructures et servir ainsi d'otages. Ci-contre une de ces "invitations" adressée à Lucien GENOT. Voir Tombe D251 et Guerre 14-18 Offet

Une action musclée de la résistance

Durant la guerre, à Ouffet comme dans d'autres villages, sympathie pour l'ordre nouveau ou vengeance, les lettres de dénonciations adressées à l'occupant n'étaient pas rares.
A l'époque, les PTT (Poste, téléphone, télégraphe) se situaient Rue Sauvenière. Plusieurs personnes dont le percepteur Philippart, Simone Fouat, Fernand Julien et d'autres interceptaient et détruisaient les courriers identifiés comme tels.
Un des dénonciateurs particulièrement pro-allemand habitait la Rue de Hody et causait pas mal de problèmes. Envisageant son élimination, un responsable de la résistance demanda l'avis d'une personnalité locale qui lui répondit « Vo n'sauri aller trop reu », (Vous ne sauriez aller trop vite).
C'est ainsi qu'un soir l'intéressé est appelé à répondre au téléphone chez son voisin, il ne fit que quelques pas avant d'être abattu par deux hommes que personne n'a jamais pu identifier.

Documents photographiques divers


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