Guerre 40-45 Ouffet : Différence entre versions
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- Emile Cornet : prisonnier de guerre 40-45. Né à ???? le ???? 1907 et décédé à Ouffet le 15 septembre 1965. Epoux de Grignet Alexandrine. Tombe NC102. Ils ont habité ???? | - Emile Cornet : prisonnier de guerre 40-45. Né à ???? le ???? 1907 et décédé à Ouffet le 15 septembre 1965. Epoux de Grignet Alexandrine. Tombe NC102. Ils ont habité ???? | ||
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- Joseph ENGLEBERT : combattant 40-45. Né à Fraiture - Comblain le 11 mars 1920 et décédé à Néblon le Pierreux le 18 avril 2001. Époux de Céline VAN HOLSAET. Tombe NC154. Ils ont habité Néblon le Pierreux. | - Joseph ENGLEBERT : combattant 40-45. Né à Fraiture - Comblain le 11 mars 1920 et décédé à Néblon le Pierreux le 18 avril 2001. Époux de Céline VAN HOLSAET. Tombe NC154. Ils ont habité Néblon le Pierreux. |
Version du 7 décembre 2022 à 16:33
Sommaire
- 1 Guerre 40-45 à Ouffet
- 1.1 Préface
- 1.2 ... Et à Ouffet
- 1.3 Le monument
- 1.4 Morts au combat
- 1.5 Volontaires, combattants, prisonniers de guerre, résitants (Archives Ferdinand Braquet)
- 1.6 Plus d'infos disponibles pour :
- 1.7 ... et bien d'autres qui ne figurent pas sur la photo
- 1.8 ... et d'autres dont nous n'avons pas connaissance
- 1.9 Les « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge
- 1.10 Exigences de l'occupant
- 1.11 Une action musclée de la résistance
- 1.12 Documents photographiques divers
Guerre 40-45 à Ouffet
Cette page est régulièrement complétée. Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous contacter
Préface
L'appellation de Seconde Guerre Mondiale (en espérant qu'un jour nous ne soyons pas obligés de la qualifier de deuxième) est plus appropriée, elle fera plus de 65 millions de victimes.
Le début du second conflit mondial n’a pas lieu en Europe en 1939, mais en réalité deux ans plus tôt. Dès 1937, le Japon commet des massacres de masse en Chine, notamment à Nankin. La Seconde Guerre mondiale débute donc en Asie dès 1937.
Pour l'Europe, c'est l'invasion de la Pologne par les armées allemandes le 1er septembre 1939 qui déclenchera formellement les hostilités.
Plus de renseignements sur ce conflit : Voir
... Et à Ouffet
Ouffet a comme toute la Belgique subit les affres de la guerre, cependant, comparé à certaines villes abondamment bombardées, entièrement détruites et à des villages aux habitants décimés par la soif de vengeance de l'envahisseur, il s'en tire relativement bien.
Nous vous rapportons ci-dessous les anecdotes et évènements glanés au fil de nos découvertes et de nos rencontres.
Les cloches de l'église d'Ouffet
En juillet 1943, notre nouveau curé, l'abbé Joseph DEHALLEUX fraîchement installé, eut le désagrément de voir les allemands en mal de bronze pour leurs canons, enlever nos deux plus grosses cloches qu'ils emmenèrent à Hambourg.
Monsieur l'abbé Gendarme, notre vicaire d'alors, apprit en 1945, qu'elles étaient très probablement rentrées à ... Anvers. Il voulut s'en assurer en allant vérifier sur place. Il resta bouche bée en apercevant une nuée de cloches s'étirant sur près de cinq kilomètres. Qu'à cela ne tienne, il se mit en devoir de retrouver les nôtres.
Bref, les cloches rentrèrent à Ouffet et défilèrent dans le village posées sur un chariot, mais... sur le parvis de l'église, elles n'étaient encore nulle part : Voir Joseph DEHALLEUX
Atterrissage forcé d'un chasseur bombardier américain à Ouffet en décembre 1944.
En décembre 1944, un chasseur bombardier P-47D Thunderbolt américain fait un atterrissage forcé au lieu-dit "Sur Pierreux" à Ouffet
Bombes volantes, armes de représailles aveugles d'Hitler
Aux confins de notre commune : La Petite Gazette du 19 novembre 2003 _____ AU TEMPS OÙ VOLAIENT LES ROBOTS…
Il y a déjà cinq mois que j’ai reçu le témoignage de M. V. LAMBION, de Comblain-la-Tour, seule l’abondance des courriers reçus sur le sujet explique cette parution si tardive ; il paraît que là réside la réalité du succès… laissons-lui la parole.
J’avais alors 20 ans et je commençais les premiers labours d’automne à la ferme Ch. DEFECHEREUX, à Sparmont (Comblain-Fairon). Tout à coup, j’ai vu arriver, de la direction Comblain-la-Tour, mon premier V1, qui correspondait très bien aux photos que vous avez publiées. J’étais ahuri par le bruit assourdissant qu’il émettait, puis arrêt du moteur et chute de l’engin sur le pont roulant de la carrière de granit d'Ouhar, Anthisnes. Comme j’étais sur une hauteur, j’ai eu le loisir de bien regarder le tout.
Huit à dix jours plus tard, j’étais toujours aux labours, au lieu dit "Banc des menteurs", en face de la Ferme de Houp le Loup. Soudain, nouveau bruit infernal, mes trois chevaux se sont cabrés sur leurs pattes arrières en hennissant, puis Boum ! Je dois vous avouer, qu’avec une dame de La Rock, Anthisnes, venue ramasser du bois mort, nous avons eu la trouille de notre vie en voyant le V1 foncer sur nous. Heureusement au dernier moment, le moteur s’est arrêté et il est tombé juste en face de nous, dans le vallon creusé entre les deux fermes précitées. Nous avons été couverts de petits déchets de zinc et de ferraille et plusieurs carreaux des deux fermes ont volé en éclats.
A Ouffet le 29 décembre 1944, une autre bombe volante V1 égarée qui, si elle ne fait pas de victime, s'écrase et explose derrière la ferme Baye rue du Village à moins de cent mètres de l'église réduisant en miettes fenêtres et vitraux.
Le soldat Théophile Marcel Nagels
Le 11 mai 1940 à 16h00, l'explosion prématurée d'un obus se produit au niveau de la 4éme pièce d'artillerie de 105 mm installée au Brihi Thiyou blesse gravement l'assistant pointeur et tue le soldat Théophile Nagels né à Ransberg le 2 septembre 1918.
Demarche-Acar, une famille de résistants parmi d'autres
Achille DEMARCHE époux de Bény ACAR fait commerce de charbon, meubles et poêles (sa pub : Tamines domine!). Ils étaient installés au bout de la rue Aux Oies en allant vers les carrière à l'embranchement avec la route qui mène à Bende.
Dès les premiers jours de la guerre, la famille fait de la résistance, cache des réfugiés et des armes et surtout fait du renseignement. Trois enfants, trois filles. L'aînée, Laure se montre particulièrement entreprenante et raconte le combat de la famille dans son livre « Courrier de 14 à 18 ans », livre dont on peut prendre connaissance sur internet en cliquant sur le lien ci-dessous.
Le monument
En 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.
La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux qui ont creusé la tranchée entre le site et la morgue pour y déposer le câble électrique.
Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, une liste non exhaustive, des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce cénotaphe.
Il faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de Jemeppes/Meuse père de maître André RENARD notaire à Ouffet, qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALE, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé en souvenir et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier. S'y trouvait également la lettre d'invitation à l'inauguration.
Les structures métalliques ne sont pas d'origine, elles ont été posées en ???? . Des subsides étaient disponibles et le projet a été mis sur pied par les élèves des 5e et 6e primaires de l'entité. Bientôt plus de détails à ce sujet.
Faisant preuve d'une excellente mémoire, les propos ci-dessous nous ont été rapportés en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI. Il a participé aux travaux et était apprenti maçon à l'époque.
Avant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de Joseph ROUXHE et évacuées.
Les pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.
Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.
Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.
Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI...
Les ouvriers communaux ont creusé la tranchée depuis la morgue pour poser un câble électrique et c'est monsieur Albert TRINE, qui dans un premier temps, s'est occupé de l'éclairage.
Monsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre. L'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.
Dans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.
Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.
Morts au combat
- Léon BERNARD
Léon est le fils d'Emile BERNARD, bûcheron, époux de Lydie MARSIN, la famille habitait au Petit Ouffet et sont inhumés tombe 16 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Léon avait au moins deux frères, Eli et Marcel. Apparemment, Léon était marié et avait au moins une fille portant le prénom de Lydia. Après la guerre, de nombreuses recherches ont été entreprises en Belgique et en Allemagne par les proches et les associations patriotiques, sans succès, Léon reste introuvable et le mystère dramatiquement entier.
- Charles HERMAN
Un marbrier indépendant portait ce nom et ce prénom, il habitait rue Hestrumont. Après vérification, il s'avère que cet habitant du Hestrumont se prénommait Urbain et était aussi prisonnier de guerre, nous cherchons toujours Charles.
- Samuel LEONARD
Tailleur de pierres, il a habité rue Haïre en face de la ferme BAYE. Pour info : c'est un des fils de la famille Joseph Léonard, tailleur de pierres et Marie Hamoir dite « Les Zézennes » et installée dans le Tôt. Pour l’anecdote, tous les enfants ont reçu des prénoms tirés de la Bible. Quatre fils : Elie, Josué, Raphaël et Samuel et six filles ; Liette, Rachel, Josée, Anna, Elias et Régine. Recherches toujours en cours
- Auguste LINOTTE
Il est né à Ouffet le 12 février 1917, combattant 1940-45, soldat au 3e Régiment du Génie, prisonnier de guerre. Gravement malade en captivité, il est rapatrié et décède à Ouffet le 25 juin 1944. Il est inhumé tombe 477 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.
- Fernand PIROTTE
Fernand est le fils de Fernand PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin à angle aigu formé par les rues Halbadet et Cuvelier.
Notre héros est caporal au 12e de ligne et trouve la mort à Kuurne lors de la Bataille de la Lys alors qu'il est aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur.
Les faits sont rapportés dans un livre écrit par Paul BIRON intitulé « Les 18 jours de Mon Mononke » : Ce 24 mai, mon adjoint est tué et le caporal PIROTTE blessé par une rafale de mitrailleuse. Il tente de rejoindre seul l'arrière, le soldat DROUGUET se précipite, le prend sur son dos et c'est à ce moment qu'une balle atteint à nouveau Fernand et le tue.
- Edouard SEPULCHRE
Edouard résidait au manoir de Xhenceval, il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST VIVARIO de Ramzée. Notre héros perdra la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à Senlisse-lez-Dampierre en France. Ramené en Belgique, il repose sépulture 27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Nous cherchons toujours d'autres détails.
- Urbain DEHARD
Urbain était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, il avait épousé Mathilde Maréchal. Engagé dans la résistance, la Gestapo a un jour matin cerné la maison, il est arrêté, déporté, détenu comme prisonnier politique a Sangerhausen en Saxe et ne rentrera pas au pays. Voir aussi Commerces rue Tige Martin. Nous cherchons toujours d'autres détails.
- Camille DOYEN
Peu de renseignements jusqu'à présent. Déporté, il est décédé en Allemagne et a été ramené à Ouffet après la guerre, un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Nous cherchons toujours.
Volontaires, combattants, prisonniers de guerre, résitants (Archives Ferdinand Braquet)
Pour connaître les noms, placez le curseur sur le visage de la personne à identifier.
Plus d'infos disponibles pour :
Dessaint Maurice
Prisonnier en Allemagne, il trouve le temps long et s'évade en 1943 _______ Lire plus
Genot Joseph
Volontaire Brigade Piron, il débarque en Normandie en août 1944 _________ Lire plus
... et bien d'autres qui ne figurent pas sur la photo
- Marcel Bastin : combattant 40-45. Né à Erezée le 14 mai 1912 et décédé à Liège le 10 avril 1992. Veuf de Simone DEBLIRE Tombe NC329. Ils ont habité rue de Hody, Marcel était cordonnier.
- Raymond BEAULIEU : combattant guerre 40-45. Né à Ouffet le 15 mai 1915 et y décédé 24 janvier 1985. Veuf de Jeanne GILIS. Tombe NC59. Ils ont habité rue de Hody.
- Eli BERNARD : combattant, déporté, résistant 40-45. Né à ???? le ???? 1912 et décédé à Ouffet le 11 janvier 1964. Epoux de Marie Cornet. Ils ont habité le Tige d'Anthisnes.
- Jean Joseph BLETARD : combattant, résistant. Né à Ouffet le 28 août 1918 et décédé à Huy le 5 juin 1994. Epoux de Léa SIMONIS.
- Robert COLLARD : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Né à HEYD le 13 août 1921 et décédé à Ouffet le 12 août 1993. Époux de Martha LECOQ. Tombe NC336. Ils ont habité ????
- Victor COLLARD : prisonnier politique 40-45 (Camp de Dachau). Né à Bertrix le 26 août 1901 et décédé à OUFFET le ???? 1986. Époux de Julienne THIERNESSE. Tombe NC197. Ils ont habité au Petit Ouffet.
- Emile Cornet : prisonnier de guerre 40-45. Né à ???? le ???? 1907 et décédé à Ouffet le 15 septembre 1965. Epoux de Grignet Alexandrine. Tombe NC102. Ils ont habité ????
- Carl COX : résistant 40-45. Né le 25 septembre 1926 à My et décédé à Ouffet le 8 mars 1994. Epoux de Renée STREE. Tombe G190. Ils ont habité rue Haïre.
- Joseph ENGLEBERT : combattant 40-45. Né à Fraiture - Comblain le 11 mars 1920 et décédé à Néblon le Pierreux le 18 avril 2001. Époux de Céline VAN HOLSAET. Tombe NC154. Ils ont habité Néblon le Pierreux.
- Eli GENOT: combattant 40-45. Né le 8 février 1907 à Ouffet et y décédé 21 mars 1990. Tombe NC200 ?? Epoux d'Irène CLEMENT. Ils ont habité rue Sauvenière.
- Léopold GOFFIN : résistant, 40-45. Né à Ouffet le 3 décembre 1915 et y décédé le 15 mai 2011. Époux de Flore FURNEMONT. Tombe NC207. Ils ont habité rue Haïre.
- Fernand JAMART : volontaire de guerre 40-45. Né à Tillou (France) le 6 décembre 1922 et décédé à Ouffet le 13 avril 1988. Époux d'Elise WILKIN. Ils ont habité ???
- Ernest HENRY : ancien combattant 40-45. Né à Ouffet le 9 février 1912 et décédé à ???? le 4 août 1945. Epoux d'Alice WILLEM. Tombe NC153. Ils ont habité ????
- Fernand LAHAYE : combattant 40-45. Né à ???? le ???? 1905 et décédé le 24 septembre 1981. Veuf d'Anna DORY. Tombe NC568 ???. Ils ont habité la rue Haïre.
- Joseph LARDOT : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Né à Anthisnes le 5 juin 1919 et décédé à Esneux le 20 juillet 2000. Epoux de Marie-Thérèse HENRY. Tombe NC217. Ils ont habité au Doyard.
- Urbain LESPAGNARD : prisonnier de guerre 40-45. Né à Harzé le 8 août 1919 et décédé à Ouffet le 4 août 2001. Epoux de Nelly GOFFIN. Tombe NC555. Ils ont habité rue Hestrumont.
- Roger LINOTTE : combattant, prisonnier politique, résistant 40-45. Né à OUFFET le 30 septembre 1919 et y décédé le 5 avril 1987. Epoux d'Andrée SERVAIS. Tombe NC496. Ils ont habité dans le Tô.
- Georges MARCHAL : combattant 40-45. Né à Sprimont le 20 septembre 1920 et décédé à Huy le 22 août 1995. Epoux de Gabrielle ETIENNE. Tombe NC??. Ferme du Richichou rue de Hamoir.
- Charles MEES : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Président de la F.N.A.P.G. Né à Fraiture le 14 janvier 1918 et décédé à Huy le 1 juin 2001. Époux de Jeanne BRAQUET. Tombe NC224. Ils ont habité le Tige d'Anthisnes.
- Félicien MOTTET : combattant 40-45. Né à Tihange le 11 août 1919 et décédé à Ouffet le 22 décembre 1985. Veuf de Marie MOTTARD. Tombe NC567. Ils ont habité rue Aux Oies.
- Adolphe PARENT : invalide de guerre 40-45. Né à Villers le Bouillet le 8 décembre 1920 et décédé à l’hôpital de Bavière le 12 août 1984. Epoux de Marthe MAGNEE. Ils ont habité rue des Pahys.
- Augustin RINGLET : percepteur des postes, prisonnier de guerre 40-45. Né à Bende Jenneret le 2 juillet 1910 et décédé à Ouffet le 20 mars 1988. Tombe NC310. Epoux de Marie FIVET.
... et d'autres dont nous n'avons pas connaissance
Aussi, comptons-nous sur vous pour nous le faire remarquer !
Recherches toujours en cours
Les « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge
L’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans » regroupée le temps d’un été par les hasards et les nécessités d’une guerre derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.
Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.
Ouffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes ayant vécu cette triste expérience :
* Emile PETRE, époux de Marie GENOT, ils habitaient au Petit Ouffet, inhumés tombe 525 nouveau cimetière d'Ouffet.
* Georges LEDOUX, époux de Claire HOUBLEU, ont habité rue du Village.
* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet, inhumés tombe 482 nouveau cimetière d'Ouffet.
* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien.
Vous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune aux bénéficiaires afin de les aider à faire valoir leurs droits.
Exigences de l'occupant
Parmi leurs nombreuses exigences, il y en avait notamment une qui concernait les civils.
Les résistants faisant régulièrement sauter des pylônes haute tension pour déstabiliser le bon fonctionnement du pays, l'occupant avait alors sommé les responsables communaux d'instaurer un service de garde auquel les hommes présents à Ouffet devaient se plier. Ils devaient passer les nuits au pied des infrastructures et servir ainsi d'otages. Ci-contre une de ces "invitations" adressée à Lucien GENOT. Voir Tombe D251 et Guerre 14-18 Offet
Une action musclée de la résistance
Durant la guerre, à Ouffet comme dans d'autres villages, sympathie pour l'ordre nouveau ou vengeance, les lettres de dénonciations adressées à l'occupant n'étaient pas rares.
A l'époque, les PTT (Poste, téléphone, télégraphe) se situaient Rue Sauvenière. Plusieurs personnes dont Edmond PHILIPPART (percepteur), Simone FOUAT (opératrice téléphone), Fernand JULIEN (facteur) et d'autres interceptaient et détruisaient les courriers identifiés comme tels.
Un des dénonciateurs particulièrement pro-allemand habitait la Rue de Hody et causait pas mal de problèmes. Envisageant son élimination, un responsable de la résistance demanda l'avis d'une personnalité locale qui lui répondit « Vo n'sauri aller trop reu », (Vous ne sauriez aller trop vite).
C'est ainsi qu'un soir l'intéressé est appelé à répondre au téléphone chez son voisin, il ne fit que quelques pas avant d'être abattu par deux hommes que personne n'a jamais pu identifier.
Documents photographiques divers
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