Jean-Pierre Catoul : Différence entre versions
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'''Né à Huy le 14 août 1963''', Jean-Pierre Catoul a très vite mis la main au violon, dès l'âge de 6 ans. Outre l'instrument, il étudie le solfège et l'harmonie au Conservatoire de Liège. C'est là aussi qu'il passe par les regrettés séminaires de jazz, bénéficiant de l'enseignement de Michel Herr, du saxophoniste et flûtiste Steve Houben ainsi que du trompettiste Richard Rousselet.<br /> | '''Né à Huy le 14 août 1963''', Jean-Pierre Catoul a très vite mis la main au violon, dès l'âge de 6 ans. Outre l'instrument, il étudie le solfège et l'harmonie au Conservatoire de Liège. C'est là aussi qu'il passe par les regrettés séminaires de jazz, bénéficiant de l'enseignement de Michel Herr, du saxophoniste et flûtiste Steve Houben ainsi que du trompettiste Richard Rousselet.<br /> | ||
En 1986, il a 23 ans lorsqu'il entre dans le quatuor à cordes de William Sheller. Ce dernier n'avait pas assez de mots pour clamer son enthousiasme vis-à-vis du jeune Belge qui a fini par devenir le directeur musical du «Symphomane».<br /> | En 1986, il a 23 ans lorsqu'il entre dans le quatuor à cordes de William Sheller. Ce dernier n'avait pas assez de mots pour clamer son enthousiasme vis-à-vis du jeune Belge qui a fini par devenir le directeur musical du «Symphomane».<br /> | ||
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Cette carrière dans la chanson, il la menait de front avec une autre, côté musique instrumentale. Là non plus, l'univers de Catoul ne s'embarrassait pas de frontières: jazz et musiques du monde s'y enrichissent mutuellement, comme en témoignent les disques avec l'accordéoniste Gwenaël Micault («Other Worlds») ou son duo avec le pianiste Charles Loos, intitulé «Sad Hopes» (!), et qui restera donc son dernier enregistrement. Tangos ou traditionnels turcs y font bon ménage avec un «Three for two» à la Stéphane Grappelli tant dans le titre que par le style.<br /> | Cette carrière dans la chanson, il la menait de front avec une autre, côté musique instrumentale. Là non plus, l'univers de Catoul ne s'embarrassait pas de frontières: jazz et musiques du monde s'y enrichissent mutuellement, comme en témoignent les disques avec l'accordéoniste Gwenaël Micault («Other Worlds») ou son duo avec le pianiste Charles Loos, intitulé «Sad Hopes» (!), et qui restera donc son dernier enregistrement. Tangos ou traditionnels turcs y font bon ménage avec un «Three for two» à la Stéphane Grappelli tant dans le titre que par le style.<br /> | ||
Jean Pierre Catoul décède le 21 janvier 2001, à Kraainem dans la banlieue de Bruxelles, la voiture qu'il conduisait a été percutée par celle d'un chauffard ivre, tout juste échappé d'une poursuite menée par des policiers de Schaerbeek. | Jean Pierre Catoul décède le 21 janvier 2001, à Kraainem dans la banlieue de Bruxelles, la voiture qu'il conduisait a été percutée par celle d'un chauffard ivre, tout juste échappé d'une poursuite menée par des policiers de Schaerbeek. | ||
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Version actuelle en date du 21 août 2014 à 14:19
Né à Huy le 14 août 1963, Jean-Pierre Catoul a très vite mis la main au violon, dès l'âge de 6 ans. Outre l'instrument, il étudie le solfège et l'harmonie au Conservatoire de Liège. C'est là aussi qu'il passe par les regrettés séminaires de jazz, bénéficiant de l'enseignement de Michel Herr, du saxophoniste et flûtiste Steve Houben ainsi que du trompettiste Richard Rousselet.
En 1986, il a 23 ans lorsqu'il entre dans le quatuor à cordes de William Sheller. Ce dernier n'avait pas assez de mots pour clamer son enthousiasme vis-à-vis du jeune Belge qui a fini par devenir le directeur musical du «Symphomane».
Ils seront par la suite nombreux, du côté de la chanson, à bénéficier du talent de l'accompagnateur-soliste: Barbara, Stefan Eicher, Alain Souchon, Alain Bashung, Pierre Rapsat. Le 16 juin 1995, Jean-Pierre Catoul dirigeait les cordes de Robert Plant et Jimmy Page à Forest-National. Cette section changeait à chaque pays, mais les deux zeppeliniens furent tellement satisfaits de la prestation qu'ils réengagèrent Catoul pour les Pays-Bas
AGENT DOUBLE MUSICAL
Cette carrière dans la chanson, il la menait de front avec une autre, côté musique instrumentale. Là non plus, l'univers de Catoul ne s'embarrassait pas de frontières: jazz et musiques du monde s'y enrichissent mutuellement, comme en témoignent les disques avec l'accordéoniste Gwenaël Micault («Other Worlds») ou son duo avec le pianiste Charles Loos, intitulé «Sad Hopes» (!), et qui restera donc son dernier enregistrement. Tangos ou traditionnels turcs y font bon ménage avec un «Three for two» à la Stéphane Grappelli tant dans le titre que par le style.
Jean Pierre Catoul décède le 21 janvier 2001, à Kraainem dans la banlieue de Bruxelles, la voiture qu'il conduisait a été percutée par celle d'un chauffard ivre, tout juste échappé d'une poursuite menée par des policiers de Schaerbeek.
La Commune de Wanze possède une salle de spectacle dénomée Jean-Pierre Catoul
Vidéos
Références
La Libre Belgique 2001