Plaine de la Sarte : Différence entre versions
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Version du 16 décembre 2025 à 16:06
Histoire
La dénomination donnée à cet endroit n'a rien d'exagéré : la plaine de la Sarte, qui a la forme d'un rectangle, mesure environ 42.000 mètres carrés. Un gazon court la recouvre, gazon où perdure, longtemps après le mois de Mai, la trace des établissements forains qui s'y installent chaque année. Nous avons dit, sous la rubrique précédente comment, peu à peu, la fête religieuse célébrée dans l'église voisine s'était doublée de réjouissances profanes. Les vastes proportions de la plaine de la Sarte, qui parfois est entièrement recouverte d'une foule énorme, sont une cause de succès pour la foire annuelle. Malheureusement sa situation au-dessus d'une montagne d'accès malaisé, en éloigne les grands cirques et les loges ayant un matériel considérable, nécessitant des charrois pénibles et onéreux. Jadis, la plaine de la Sarte fut garnie d'arbres; l'âge et les coups de vent, parfois très violents sur cette hauteur, les ont fait disparaître presque complètement; on devrait songer à en replanter. Le plateau de la Haute-Sarte atteint une altitude de 260 mètres par rapport au niveau de la mer. L'église est à 205 mètres.
Un gibet existait jadis près de l'église de la Sarte; deux autres étaient à Plumecoq et sur Falise. Trinité macabre, surmontant ces hauts sommets. En 1647, des religieuses dominicaines de Glain s'établirent à Tihange, peu après a la Haute-Sarte dans une maison leur laissée par le fondateur Jean Lefebvre. Le couvent cesse d exister en 1770, fautes de ressources. Le couvent actuel a été construit en 1874, mais, dès le 30 août 1860, les pères dominicains s'étaient établis dans le presbytère attenant à l'église. On sait que l'ordre des dominicains fut créé en 1216 par un espagnol, Dominique de Guzman. Au début, c'était un ordre mendiant, s'adonnant surtout, avec grand succès, à la prédication dans tous les pays occupés par des peuples infidèles. Le pape Sixte IV leur permit de posséder. Parmi les dominicains de marque, il faut citer le père Lacordaire. Des abords de la plaine de la Sarte partent plusieurs chemins sans dénomination fixe : du bois de Barse (aussi nommé Rouge-Fossé), de Huy à Strée, de Huy à Barse. Ils ne présentent rien de particulier. [1]
Photos
Références
- ↑ Les rues de Huy par René Dubois publié en 1910