Commerces et artisanats Warzée
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Commerces et artisanats de Warzée depuis environ 1900 jusqu’à ce jour
Préface
Jadis, Warzée comptait un bon nombre de commerces, presque tous ont disparu.
Sur l’entité d’OUFFET depuis les années 50 et parfois bien avant, pas moins de 600 commerces et artisans vont se succéder, vous les retrouverez ci-dessous classés par rues. Certaines adresses vont changer jusqu'à sept fois d'exploitants.
Seuls les Aînés savent encore qu’il fut un temps pas si éloigné où l’on n’allait que très rarement faire les courses à l’extérieur de nos villages. Jusque dans les années 50-60, la plupart des besoins de première nécessité étaient rencontrés sans se rendre dans les grandes villes.
D’une part, dans les familles, seul le mari, le père, assumait les rentrées financières : l’épouse, la mère, gérait le ménage. D’autre part, le pouvoir d’achat relativement peu élevé ne permettait pas l’achat d’un véhicule.
Le commerce local bien développé accueillait les femmes pendant la journée : ainsi, elles visitaient boulanger, boucher, crémier, verdurier, épicier, droguiste … où elles rencontraient la plupart de leurs voisines avec lesquelles elles entretenaient l’échange des histoires locales et des potins qui peu à peu élaboraient le tissu social.
Dès la fin des années 50, pour améliorer le pouvoir d’achat familial, les femmes se sont mises au travail en dehors de leur logis : le ménage put s’offrir une petite voiture.
Parallèlement, dès 1960, de grandes surfaces commerciales se sont installées à proximité des villes, le long des grands axes routiers fréquentés par les travailleurs. Ces surfaces ont proposé, sur place, bien à l’abri, tous les produits alimentaires et autres, facilitant rapidement leur recherche en libre-service à l’aide d’un chariot, dans une ambiance musicale attirante, avec un seul passage à la caisse.
Ces enseignes bien achalandées ont attiré en grand nombre les candidats acheteurs qui ont peu à peu déserté le commerce local qui a périclité : le gain de temps a marqué la fin du tissu social.
Les listes élaborées par les Passeurs de Mémoire de nos villages font état de l’ensemble des petits commerces d’autrefois, qui ont bien souvent disparu.
Warzée, commerces et métiers classés par rues et par numéros.
Certains noms sont repris dans les almanachs du commerce et de l’industrie de 1857 et/ou de 1878 (AC), dans les annuaires Mertens de 1900 et/ou de 1937 (AM) et dans « Plan et matrices Popp » de la 2de moitié du XIXème S (PP).
D’autres personnes ont tenu un commerce à Warzée mais soit on ne sait pas où elles ont exercé leur activité, soit on ignore tout simplement leur nom …
Rue du Baty
Au n° 2
François Dedave, kinésithérapeute
Au n° 7
Joseph Lamarche (Ac, Am et PP), maçon
Marylène Therer (épse Gérard Simon), vente de laine/tissus/Machines à coudre de ± 1980 à ± 1990
Au n° 8
Ernest Limet, marchand de machines agricoles
M Limet est né à Clavier le 17 mai 1911.
Il a épousé Mariette Dubois à Ellemelle le 10 janvier 1936 et ils se sont installés à Warzée le 22 septembre 1942
La première grosse machine agricole que M Limet a reçue est arrivée en pièces détachées. Il l’a montée dans son garage puis s’est aperçu qu’il était impossible de la sortir. Il a fallu remonter la porte du garage.
M Limet exercera ensuite tige de Hody n° 4 puis Grand Route n° 56
Au n° 10
Louis Delcourt, transporteur de bêtes puis distributeur de mazout (BP)
Le frère de M Delcourt était chevilleur à Huy.
En 1949, M Delcourt, sur les conseils de son frère, achète un camion avec lequel il va transporter des bêtes aux marchés de Liège (le lundi), de Bruxelles (le mercredi), de Huy (le jeudi) et de Ciney (le vendredi).
Il transportera des bêtes jusqu'en 1972.
En 1970, M Delcourt se lance en plus comme distributeur de mazout.
Il exercera ce métier jusqu'à sa mort en 1992.
Au n° 12
Le papa de Maria Delvaux, chaufournier
Edmond Anciaux, vendeur d’aliments/engrais (Boerenbond)
Béemont
Au n° 10
Ferme équestre appartenant à la société Equifairplay asbl
N° d’entreprise : BE0547.774.242
Début des activités : mars 2016
Au n° 10B
Pascal Halleux et Marie-Claude Marcotty,
Restaurant « Le Campagnard », ouvert en 1989
Au n° 10C
Pascal Halleux et Marie-Claude Marcotty,
Gîtes ouverts un peu après le restaurant.
Rue de Bende
Au n° 2
Arthur Lamarche (AC et AM), maçon et sabotier
C’est M Lamarche qui a construit la maison.
En hiver, il ne savait pas maçonner. Il faisait alors des sabots en bouleau. Il tronçonnait à la forme du sabot. Il avait un grand couteau avec une poignée et attaché à l'autre bout à un anneau. Il tranchait dans son bois pour l’extérieur du sabot puis, avec une gouge, il faisait l’intérieur.
Joseph Paris, marchand de bêtes
Après un certain temps, M Paris ira travailler à Cockerill
Au n° 3
Jules Dawance, marchand de cochons
M Dawance transportait les cochons à vélo, dans des sacs
Il travaillait aussi dans un moulin situé entre Jenneret et Ocquier
Au n° 4
Alphonse Coulée, apiculteur
Lors d’une bonne saison, les abeilles rapportaient 40.000 F, soit plus que les vaches
Rue de Bihay (ex rue de Lizin)
Au n° 3
Marchands de machines agricoles: René puis André Collin.
Après la 2de guerre, M René Collin suit des cours du soir en mécanique.
De 1949 à 1954, il s'exerce au métier chez M Ernest Limet, tige de Hody.
En 1954, il construit un petit atelier ... pour voir, dans lequel il vend, entretient et répare des machines agricoles. Son premier client sera Alexis Mathot.
En 1957/58, il vend des tracteurs Eicher puis il vendra des Deutz jusqu'à sa mort en 1987.
Son fils, M André Collin, reprend alors le commerce qu'il exercera jusqu'à sa pension en 2014.
Au n° 6
Maçon/carrier: François Henrard.
Chaufournier: Mathieu Denoël (AC et PP).
Rue des écoles
Au n° 3
Distributeurs de mazout et pompistes: Hubert puis Edgard Pajot.
M Hubert Pajot a commencé en 1922 rue Frais Fossé n° 7.
Il livrait le mazout en vélo.
MM Pajot travaillaient pour la société FINA
Au n° 5
Café et épicerie: un Gengou (AC) puis Hubert Châtelain puis Félicien Mignolets et surtout leurs épouses.
Au n° 7
Vétérinaire puis/et agent d'assurances: Maurice Wautelet.
M Wautelet a commencé là où habite M et Mme Pétesch
Au n° 9
Peintre en bâtiment: Alphonse puis Léo Gérard
Au n° 11
Maçon: Joseph Willemme.
En face, se trouvait l'atelier de Fernand Lardot (charron).
Le bâtiment a été abattu pour permettre la construction de la maison de Charles-Henri Lobet.
Au n° 12
Cordonnier: Florent Godefroid (AC et PP)
Au n° 13a
Couvreur de paille: Melchior Gengou (PP)
Au n° 14
Mercier et sabotier: Georges Jadot
Cordonnier: Florent Godefroid
Au n° 15
Sage-femme: Julia Ladot (AM).
Son mari, M Chauviaux, a échangé la maison contre la ferme de chez M Rondelet (Aujourd'hui chez M et Mme André Moës).
Marchand de chevaux: ce M Joseph Rondelet qui partira au Canada
Au n° 17
Marchand de bêtes: Emile Fonzé.
M Fonzé s'installera plus tard Grand route puis rue de l'église.
rue de l'église (ex rue des fermes)
Au n° 3
Marchand de chevaux: M Warnier.
M Warnier achetait des chevaux de traits qui étaient vendus à des marchands français et allemands.
Ce commerce a disparu au début des années 50 avec l'avènement des tracteurs.
Pendant la 2de guerre, M Warnier servait d'interprête aux Allemands.
Au n° 9
Marchand de machines agricoles: Jean-Louis puis Jean-François et Xavier Baugnet.
En 2016, les installations commencent à déménager au zoning de Tinlot.
Au n° 12
Scieur de long: Joseph Deharre (PP)
Au n° 14, au centre sur la photo
Maçon: Jules Blétard (AM)
Au n° 20
Marchand de fruits et légumes de 1988 à 1992: Bernard Hody
Au n° 24
Apiculteur: Joseph Reginster.
A côté, des Flamands fabriquaient des briques.
Au 27
Marchand de bêtes: Emile Fonzé
Au n° 29
Charron: Fernand Lardot.
M Lardot fabriquaient des roues en bois.
Il travaillait avec M Ronveaux (bourrelier)
Rue Frais Fossé
Au n° 1
Coiffeuse de 1935 à 1975: Jeanne Beugniez (épse Léon Glod)
De temps en temps, M Joseph Mignolet venait jouer de l'accordéon dans le salon de coiffure.
Pendant que Jeanne coiffait, on buvait un verre et on dansait.
Sous le salon, il y avait une étable abritant 3 vaches et à côté, une porcherie avec 3 cochons.
Sous l'étable, il y avait une cache dans laquelle se réfugiaient parfois des résistants.
Au n°7
Cordonnier: Daniel Maréchal.
Son père était cantonnier et sa femme vendait des pantoufles.
Au n° 11
Maçon: Maximilien Bernard (PP)
Grand Route
Au n° 1
Aviculteurs: Arthur puis Joseph Labory
Au n° 8
Marchande de fruits (Risins et pommes): Clara Lamarche
Au n° 9
Restaurant "Le Délice" en 1991 et 1992: Bernard Hody
Au n° 10
Cafetier: Joseph Vilenne.
Cafetier et coiffeur: Joseph Pierre.
Epicier: V Willmotte (AC)
Au n° 11
Maçon: Edouard Lamarche (PP)
Négociant: Victor Willmotte (AC et PP)
Menuisier: Olivier Marquet
Au n° 12
Epicerie SPAR: Lucienne Lottin (épse Decolnet)
C'est là que se trouvait la forge d'Adolphe Eloy.
Au n° 14
Quincaillerie: Adolphe Eloy.
Maréchaux-ferrants: Jean-Nicolas Xhenseval (AC et PP) puis Adolphe Eloy
Au n° 15
Menuisier: Emile Lamarche
Au n° 17
Menuisier: Ernest Maréchal (PP)
Au n° 21
Bourrelier: Jacques-Joseph Harray (AC, AM et PP)
Petit cultivateur: Emile Prévot
Au n° 22
Café de village appelé "A blanc tchvâ" (Au blanc cheval): Hubert Bair (forgeron originaire de Tohogne) et son épouse Thérèse Gengou puis les 6 filles Bair dont une seule s'est mariée, Hortense.
Elle a épousé Jean-Nicolas Gengou puis leur fils Joseph Gengou, le grand-père de M André Labory, et son épouse Marie Ringlet.
Esther Gengou, la maman de M André Labory, leur a succédé en 1920, année de son mariage avec François Labory, père de M André Labory.
De 1920 à 1940, François Labory tiendra un petit commerce de grains, farine et aliments pour bétail, produits destinés aux fermiers du village.
Au n° 23
Vétérinaire: Joseph Dessaint
Esthéticienne: Isabelle Rondelet (épse Hubert Brauwers)
Marchand de chicons: Hubert Brauwers
Au n° 24
Café: J Vilenne (AM)
On y dansait.
Epicerie: Gaspar-Vilenne
Au n° 27
Marchand de bêtes: Joseph Fluzin
Au n° 28
Agence de voyage: Fernand Dessaint.
Elle a sans doute commencé au n° 48.
Au n° 30
Café: L J Ringlet
Cordonnier/Vente de chaussures: Jules (AM) puis François Ringlet
Au n° 32
Banque et assurances IPPA puis AXA de 1970 à 2000: Joseph dit Jojo Radelet
Au n° 33
Abattoir: Emile et Jules Dozo puis Nestor puis Jacques Dozo
L'abattoir a été construit par la société Duchêne de Strée.
Il a été en service de 1950 à 2000.
Boucherie/Charcuterie: Emile Dozo (AM)
Café: B Dozo (AC)
Il y avait aussi une salle de danse.
Marchand de charbon: E et J Dozo
Cordonnier/sabotier: B Dozo (AC)
Forgeron: Harzimont, beau-frère de Maria Delvaux
La forge a été transformée en laiterie pour la récolte du lait. Devant, il y avait un pont pour peser les véhicules lourds. Il y a eu aussi une pompe à essence à main (PURFINA).
Très longtemps, la fête a été organisée sur la cour de chez Dozo.
Au n° 34
Café: Alexandre Henrion (AM) et son épouse Marie-Catherine Gengou
Epicerie: Marie-Catherine Gengou puis Euphrasie Lomba (épse Henri Henrion) puis Simonne Henrion (épse Joseph Radelet).
L'épicerie a fermé ses portes en 1970.
On y vendait un peu de tout dont du pétrole lampant et des minéraux pour porcs de la marque SANDERS.
Maçon et plafonneur: Alexandre Henrion (AC, AM et PP)
Au n° 43
Marchand de grains: Nicolas Gengou (AM et PP)
Au n° 44
Garagiste et pompiste: Maurice puis Marc Fonzé
Au n° 45
Brasserie: Jean-Joseph Michel, décédé à Warzée le 2 octobre 1844, époux de Marie-Catherine Wéry.
La brasserie était composée d'une très petite chaudière et de 2 cuves.
Elle se situait dans un petit bâtiment construit en pierres et bois et recouvert de chaume (Matrice cadastrale A 610bis)
Au n° 48
Café: Joseph Dessaint (AC)
Epicerie: Maria Dumont, épouse du vétérinaire Joseph Dessaint.
Marchand d'engrais pour la firme SEMAILLES (Région de Mons): Mathy
Epicerie (Végé): Firmin Roelandt
Au n° 49
Soudeur et conducteur de locomotives: Alphonse Lenoir
Boulanger: Lambert Ringlet (AC et PP)
Boulanger ne veut pas dire qu'il y avait là une boulangerie car personne ne s'en souvient.
Au n° 51
Marchands de bêtes: Albert Vanspouwen père et fils.
Le fils a exercé de 1960 à 2013.
Au n° 54
Tailleuse: Odile Maréchal (AM)
Au n° 56
Construction en 1956 d'une station Service par Ernest Limet. Celle-ci sera reprise en 1969 par Jules Limet et en 1970, par son épouse Christiane Vaassen jusqu'en 1983.
Elle sera louée à Mme Nadine Jacquemin-Cougnet ensuite, en 1988, à Nathalie Limet. En 1990, la station cessera toute activité commerciale.
Au n° 58
Construction en 1956 d'un garage pour machines agricoles par Ernest Limet repris en 1969 par Jules Limet.
En 1978, le garage sera transformé en café et exploité jusqu'en 1993 par Christiane Vaassen, aidée le week-end par son époux Jules Limet, chauffeur international.
Le café sera loué à M Marc Parmentier ensuite nà Mme Fabienne Gilson jusqu'en 2008.
De 2008 à 2014, 4 locataires se succèdent: Jean Jacques Dercourt, Audrey Roynet, Jean Vandenbroeck et Isabelle Rinaldi.
Le café sera transformé en appartement en 2016.
Au n° 60/1, entre le café et chez Marquet-Limet
Carrosserie exploitée par Clément Limet de 1967 à 1974 ensuite racheté par Ernest Limet et plus tard par les époux Marquet-Limet pour servir d'entrepôt à l'entreprise de maçonnerie.
Actuellement transformée en appartement
Au n° 60
Coiffeuse: Mireille Limet
Entreprise de maçonnerie: Francis Marquet
L'entreprise sera reprise par Cécile Labory (épse Moës) en 2015.
Le dépôt se trouve tige de Pair.
Au n° 67
Boulangerie: L Ringlet (AC)
Marchands de charbon: Emile et Jules Dozo (AM) Epicerie: Jules Dozo puis François Ringlet
Marchands de grains et aviculteurs: Jean Gielen et son épouse Gertrude Verjans
Maçon: E Ringlet
C'est Jules Dozo qui a construit la maison.
Au n° 69
Café/Hôtel: Delcourt puis Dejardin (Café de l'Union puis La Renaissance)
Epicerie: chez Marie aux chiques
Cordonnier: Ernest Gaspar
Coiffeuse: c'est là que Mireille Limet a fait ses débuts à l'étage.
Tige de Hody
Au n° 4
Marchands de machines agricoles: Ernest puis Jules LImet
Ernest exerça son activité rue du Baty 8 puis Tige de Hody 4 puis Grand Route 56.
Tailleuse: Anna Bernard
Au n° 6
Quincailler/Plombier: Constant Sovet
Maçon: A Bihay
Au n°8
Cantonnier: Lambert Bernard (PP)
Au n° 12
Coiffeuse: Claudette Riga
Tige d'Oneux
Au n° 1
Institut de beauté le Pot d'Sent Bon: Claude Buisine-Magnien.
Mme Buisine a exercé du 12 septembre 1989 au 31 décembre 2015.
Cette maison a été bâtie avec des briques façonnées "sur place".
Au n° 3
Garage: Jean Fonzé et/puis Léon Philippe
M Fonzé habitait au Pot d'Sent Bon. Il a évacué en 1940 en voiture qu'Yvon Fonzé et ses fils ont restaurée.
Il s'asphyxia accidentellement dans son garage en 1943 en installant un système au gaz sur un véhicuke. Il avait 46 ans.
Au n° 8
Boucherie/Charcuterie: Jean Hermès
Couturière et coiffeuse pour hommes: Jeanne Pire (Belle-soeur de Jean Hermès)
Maçon: Joseph Pire (Père de Jeanne)
Au n° 9
Menuisier: René Debry
L'atelier était situé à l'emplacement du garage.
Au n° 12
Modiste: Simone Willemme (épse Louis Delcourt)
Mme Willemme a fabriqué des chapeaux de 1948/49 à 1952.
Tailleuse: Yvonne Willemme de 1946/47 à 1956.
Vente et réparation de vélos: Maurice Willemme (Papa de Simone et Yvonne).
M Willemme achetait souvent ses vélos à Pépinster. Il vendait et réparait aussi des radios qu'il achetait chez Bonhomme à Liège.
Il vendait également des ampoules et du matériel électrique.
Il lui arrivait même de coiffer les hommes.
Au n° 13
Sabotier/Cordonnier: Joseph Bourivin (AM)
Un coiffeur pour hommes aurait également exercé là ...
Au n° 14
Maréchal: Hubert Bair (PP)
Maçon: Arthur Châtelain
Au n°16
Boucher: Félix Dengis (PP) Réparation de machines agricoles et épicier pendant une courte période: Marcel Henry
Rue Ponsay
Au n° 1
Marchand d'aliments pour bétail: Antoine Pâques
M Pâques est né "chez Gaby Collin" puis a vécu "chez Baugnet" puis "chez JP Collin" avant de faire construire sa maison.
Son dépôt se trouvait chez Jean Fonzé.
M Pâques a travaillé pour la société DOSSCHE de Deinze de 1953/54 à 1957.
En 1958, il devient représentant de commerce à temps plein pour la même société qui l'a formé.
M Jean Gielen reprendra son commerce.
Au n° 27
Distributeur de mazout BP: Roger Vanspouwen
Avant de vendre du mazout, M Vanspouwen a travaillé chez les Nutons à Marche puis chez Louis Delcourt où il conduisait un camion.
Rue Préalle
Au n° 6
Sabotier: Victor Gaspar pendant la guerre 40-45.
Ensuite, il a été ouvrier forestier. Il façonnait des bois pour les mines de charbon.
Avant la guerre, pendant quelques années, il tenait avec son épouse un magasin d'alimentation à Seraing et il venait régulièrement s'approvisionner en produits frais à la campagne.
A la fin de sa vie, il fut apiculteur.
C'est le papa de Victor, M Alphonse Gaspar, qui a construit la maison en 1909 avec des briques façonnées et cuites sur place. Il a fait une demande de raccordement à l'eau la même année.
Dans les années 1920, M Alphonse Gaspar avait développé un commerce de bois-charbon avec ses fils (Il en avait ,6)
Au n° 8
forgeron et constructeur métallique: Jean Delfosse
Menuisier: Marc Delfosse
Quelques années après la mort de M Alphonse Gaspar, son fils Joseph construit sa propre maison en 1935/36.
Sa fille Yvonne épouse Jean Delfosse, forgeron et constructeur métallique dont l'atelier est à Ochain.
Leur fils Marc, menuisier, a son atelier à Ochain, au même endroit
Ruelle au Ris
Au n° 1
Atelier de menuiserie: Arthur et André Labory
Les frères Labory étaient aussi charpentiers et fabricants de cercueils sur mesure. La partie de gauche sur la photo a été construite en 1948; celle de droite 4/5 ans après.
Au n° 9
Apiculteur et fermier: Alphonse Godefroid puis Joseph puis José
Au n° 15
Coiffeuse: Léonie Boulenberg (épse Albert Delmal)
Rue de la station
Au n° 1
Banque et assurances (Crédit Communal): Paul Dessaint
Au n° 2
Café: Jules Delmal (AM) et son épouse Naïs puis Albert et son épouse Léonie.
Le café a été ouvert de 1925 à 1983.
Il n'a été raccordé à l'eau, comme tout le monde, qu'en 1963.
Les Allemands et les Américains l'ont fréquenté pendant la 2de guerre.
Un gros incident y a opposé Marcel Ringlet et deux soldats allemands, incident qui a failli mal tourner.
Au n° 11
Boucherie/Charcuterie: Eugène Lesir père (AM) et fils.
La boucherie et le saloir étaient en face de la maison.
Au n° 13
Tailleuse: Laure Dory
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