Guerre 40-45 Ouffet : Différence entre versions

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==Guerre 40-45 à Ouffet==
 
==Guerre 40-45 à Ouffet==
  
 
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===<big>'''L'''</big>e monument===
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'''<big>L'</big>'''appellation de Seconde Guerre Mondiale (en espérant qu'un jour nous ne soyons pas obligés de la qualifier de deuxième) est plus appropriée, elle fera plus de 65 millions de victimes.<br>Le début du second conflit mondial n’a pas lieu en '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe Europe]''' en 1939, mais en réalité deux ans plus tôt. Dès 1937, le '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Japon Japon]''' commet des massacres de masse en '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Chine Chine]''', notamment à '''[https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-2-page-11.htmGUERRES Nankin]'''. La Seconde Guerre mondiale débute donc en '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Asie Asie]''' dès 1937.<br>Pour l'Europe, c'est l'invasion de la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne Pologne]''' par les armées allemandes le 1er septembre 1939 qui déclenchera formellement les hostilités.
  
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Plus de renseignements sur ce conflit : '''[https://www.geo.fr/histoire/la-seconde-guerre-mondiale-une-guerre-totale-202229 Voir]'''
  
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==='''... <big>E'''</big>t à Ouffet===
  
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<big>'''E'''</big>n 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.<br>La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux.
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'''<big>O'''</big>uffet a comme toute la Belgique subit les affres de la guerre, cependant, comparé à certaines villes abondamment bombardées, entièrement détruites et à des villages aux habitants décimés par la soif de vengeance de l'envahisseur, il s'en tire relativement bien.<br>Nous vous rapportons ci-dessous les anecdotes et évènements glanés au fil de nos découvertes et de nos rencontres.
  
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<big>'''C'''</big>ontrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, '''une liste non exhaustive,''' des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9notaphe cénotaphe]'''.
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[[Fichier:Reigil 131.71.jpg|300x300px|vignette|droite|A Anvers...]]
  
  
  
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====Les cloches de l'église d'Ouffet====
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'''<big>E'''</big>n juillet 1943, notre nouveau curé, l'abbé Joseph DEHALLEUX fraîchement installé, eut le désagrément de voir les allemands en mal de bronze pour leurs canons, enlever nos deux plus grosses cloches qu'ils emmenèrent à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Hambourg Hambourg]'''.<br>Monsieur l'abbé Gendarme, notre vicaire d'alors, apprit en 1945, qu'elles étaient très probablement rentrées à ... '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Anvers Anvers]'''. Il voulut s'en assurer en allant vérifier sur place. Il resta bouche bée en apercevant une nuée de cloches s'étirant sur près de cinq kilomètres. Qu'à cela ne tienne, il se mit en devoir de retrouver les nôtres.<br>Bref, les cloches rentrèrent à Ouffet et défilèrent dans le village posées sur un chariot, mais... sur le parvis de l'église, elles n'étaient encore nulle part : Voir '''[[Dehalleux Joseph Ouffet|Joseph DEHALLEUX]]'''
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[[Fichier:PM1380.71.jpg|300x300px|vignette|droite|Chasseur bombardier P-47D Thunderbolt]]
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====Atterrissage forcé d'un chasseur bombardier américain à Ouffet en décembre 1944.====
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En décembre 1944, un chasseur bombardier P-47D Thunderbolt américain fait un atterrissage forcé au lieu-dit "Sur Pierreux" à Ouffet
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'''[[Avion P47D guerre 40-45|Voir plus]]'''
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[[Fichier:Bombe V1.jpg|300x300px|vignette|droite|En plein ciel, encore inoffensive.]]
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====Bombes volantes, armes de représailles aveugles d'Hitler====
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'''<big>A</big>'''ux confins de notre commune : La Petite Gazette du 19 novembre 2003 _____ AU TEMPS OÙ VOLAIENT LES ROBOTS…
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''Il y a déjà cinq mois que j’ai reçu le témoignage de M. V. LAMBION, de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Comblain-la-Tour Comblain-la-Tour]''', seule l’abondance des courriers reçus sur le sujet explique cette parution si tardive ; il paraît que là réside la réalité du succès… laissons-lui la parole.''
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''J’avais alors 20 ans et je commençais les premiers labours d’automne à la ferme Ch. DEFECHEREUX, à Sparmont (Comblain-Fairon). Tout à coup, j’ai vu arriver, de la direction '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Comblain-la-Tour Comblain-la-Tour]''', mon premier '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/V1_(missile) V1]''', qui correspondait très bien aux photos que vous avez publiées. J’étais ahuri par le bruit assourdissant qu’il émettait, puis arrêt du moteur et chute de l’engin sur le pont roulant de la carrière de granit d'Ouhar, '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthisnes Anthisnes]'''. Comme j’étais sur une hauteur, j’ai eu le loisir de bien regarder le tout.''
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''Huit à dix jours plus tard, j’étais toujours aux labours, au lieu dit "[[Ham des Bourdeus Ouffet|Banc des menteurs]]", en face de la '''[[Ferme de Houpe-le-Loup Ouffet|Ferme de Houpe-le-Loup]]'''. Soudain, nouveau bruit infernal, mes trois chevaux se sont cabrés sur leurs pattes arrières en hennissant, puis Boum ! Je dois vous avouer, qu’avec une dame de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rock La Rock]''', Anthisnes, venue ramasser du bois mort, nous avons eu la trouille de notre vie en voyant le V1 foncer sur nous. Heureusement au dernier moment, le moteur s’est arrêté et il est tombé juste en face de nous, dans le vallon creusé entre les deux fermes précitées. Nous avons été couverts de petits déchets de zinc et de ferraille et plusieurs carreaux des deux fermes ont volé en éclats.''
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'''<big>A'''</big> Ouffet le 29 décembre 1944, une autre bombe volante V1 égarée qui, si elle ne fait pas de victime, s'écrase et explose derrière la '''[[Ferme Baye rue du Village Ouffet|ferme Baye]]''' rue du Village à moins de cent mètres de l'église réduisant en miettes fenêtres et vitraux.
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[[Fichier:Nagels Théophile Marcel.JPG|200x200px|vignette|droite|Nagels Théophile Marcel]]
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====Le soldat Théophile Marcel Nagels====
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'''<big>L</big>'''e 11 mai 1940 à 16h00, l'explosion prématurée d'un obus se produit au niveau de la 4<sup>éme</sup> pièce d'artillerie de 105 mm installée au Brihi Thiyou blesse gravement l'assistant pointeur et tue le soldat Théophile Nagels né à Ransberg le 2 septembre 1918.
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'''[[Stèle à la mémoire de Théophile Nagels Ouffet|Lire la suite]]'''
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[[Fichier:Courrier 14-18 ans 01.jpg|250x250px|vignette|droite]]
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====Demarche-Acar, une famille de résistants parmi d'autres====
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Achille DEMARCHE époux de Bény ACAR fait commerce de charbon, meubles et poêles (sa pub : Tamines domine!). Ils étaient installés au bout de la '''[[Rue aux Oies Ouffet|rue Aux Oies]]''' en allant vers les carrière à l'embranchement avec la route qui mène à Bende.
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Dès les premiers jours de la guerre, la famille fait de la résistance, cache des réfugiés et des armes et surtout fait du renseignement. Trois enfants, trois filles. L'aînée, Laure se montre particulièrement entreprenante et raconte le combat de la famille dans son livre « '''Courrier de 14 à 18 ans''' », livre dont on peut prendre connaissance sur internet en cliquant sur le lien ci-dessous.
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'''[[Demarche-Acar (La famille)|Lire la suite]]'''
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===<big>'''L'''</big>e monument===
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====<big>La construction</big>====
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<big>'''E'''</big>n 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.<br>La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux qui ont creusé la tranchée entre le site et la morgue pour y déposer le câble électrique.
  
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Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, '''une liste non exhaustive,''' des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9notaphe cénotaphe]'''.
  
  
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<big>'''I'''</big>l faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Jemeppe-sur-Meuse Jemeppes/Meuse]''' père de maître André RENARD notaire à Ouffet, qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALES, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé en souvenir et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier, s'y trouvait également la lettre d'invitation à l'inauguration.  
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<big>'''I'''</big>l faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Jemeppe-sur-Meuse Jemeppes/Meuse]''' père de maître André RENARD notaire à Ouffet, qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALE, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé en souvenir et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier. S'y trouvait également la lettre d'invitation à l'inauguration.  
  
 
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<big>'''L'''</big>es structures métalliques ne  sont pas d'origine, elles ont été posées en 1995 pour le 50e anniversaire de la fin de la guerre, bientôt plus de détails à ce sujet.
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<!--'''<big><u>Sculptures métalliques</u></big>'''-->
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====<big>Les sculptures métalliques</big>====
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<big>'''L'''</big>es sculptures sont réalisées en acier CORTEN<ref>L'acier Corten, aussi appelé acier patinable, acier auto-protecteur, ou encore acier intempérique au Québec, est un acier à corrosion superficielle provoquée. Il est utilisé en architecture, en paysagisme, en construction et en sculpture d'extérieur, pour son aspect et sa résistance aux conditions atmosphériques.</ref> , par l'artiste serésien [http://gelmi.be/ '''Giovanni GELMI''']
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<big>'''C'''</big>es structures métalliques ont été posées en 2012. Des subsides étaient disponibles et le projet a été mis sur pied par les élèves des 5<sup>e</sup> et 6<sup>e</sup> primaires de l'entité.
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Au niveau du sol à droite se trouve une plaque d'acier poinçonnée sur laquelle nous lisons le texte suivant :
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[[Fichier:Monument cimetiere plaque information.71.jpg|250x250px|vignette|gauche|photo juin 2023]]
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''Cette Oeuvre a été imaginée par les élèves des 5e et 6e primaires<br>
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''des écoles de l'entité avec la collaboration de l'artiste G. Gelmi<br>
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''grâce à la participation financière du Petit Patrimoine Wallon,<br>
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''de la section FNAPG et de l'Administration communale d'Ouffet.''
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<br>Et sur le monument trois sculptures.
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! [[Fichier:Ouffet sculp gauche.71.JPG|400x400px|vignette|Photo avril 2023]] !! [[Fichier:Ouffet sculp centre.71.JPG|400x400px|vignette|Photo avril 2023]]!![[Fichier:Ouffet sculp droite.71.JPG|400x400px|vignette|Photo avril 2023]]
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!L'espoir dans la postérité!!Fraternité!!Le peuple se relève
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'''FNAGP''' : Féderation Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre.
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<references/>
  
 
<big>'''F'''</big>aisant preuve d'une excellente mémoire, les propos ci-dessous nous ont été rapportés en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI. Il a participé aux travaux et était apprenti maçon à l'époque.  
 
<big>'''F'''</big>aisant preuve d'une excellente mémoire, les propos ci-dessous nous ont été rapportés en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI. Il a participé aux travaux et était apprenti maçon à l'époque.  
  
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<big>'''A'''</big>vant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de ???? et évacuées.  
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<big>'''A'''</big>vant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de Joseph ROUXHE et évacuées.  
  
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<big>'''L'''</big>es pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.<br>Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.<br>Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.<br>Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI... <br>Monsieur Albert TRINE s'est occupé de l'éclairage.
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<big>'''L'''</big>es pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.<br>Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.<br>Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.<br>Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI... <br>Les ouvriers communaux ont creusé la tranchée depuis la morgue pour poser un câble électrique et c'est monsieur Albert TRINE, qui dans un premier temps, s'est occupé de l'éclairage.
  
 
<big>'''M'''</big>onsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre. L'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.
 
<big>'''M'''</big>onsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre. L'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.
  
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<big>'''D'''</big>ans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.<br>Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.  
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<big>'''D'''</big>ans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.<br>Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.
  
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===<big>'''M'''</big>orts au combat===
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<!--'''<big><u>La stèle</u></big>'''-->
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====<big>La stèle et nos Héros</big>====
  
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* '''<big>'''L'''</big>éon BERNARD'''<br>Léon est le fils d'Emile BERNARD époux de ????, la famille habitait au Petit Ouffet. Apparemment, Léon était marié et avait au moins une fille portant le prénom de Lydia. Après la guerre, de nombreuses recherches ont été entreprises en Belgique et en Allemagne par les proches et les associations patriotiques, sans succès, Léon reste introuvable et le mystère dramatiquement entier. Recherches toujours en cours
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[[Fichier:Tumulaire 40-45.71.JPG |250x250px|vignette|gauche|photo mai 2023]]
  
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* '''<big>'''C'''</big>harles HERMAN'''<br>Un marbrier indépendant portait ce nom et ce prénom, il habitait '''[[Rue Hestrumont Ouffet|rue Hestrumont]]''' S'agit-il de lui ? Cette information reste à vérifier, recherches toujours en cours
 
  
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* '''<big>'''S'''</big>amuel LEONARD'''<br>Peu de renseignements jusqu'à présent. Il était tailleur de pierres et a habité '''[[Rue Haïre Ouffet|rue Haïre]]''' en face de la '''[[Ferme Baye rue du Village Ouffet|ferme BAYE]]'''. Recherches toujours en cours
 
  
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* '''<big>'''A'''</big>uguste LINOTTE'''<br> Actuellement aucun renseignements. Recherches toujours en cours
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<big>           '''1940 - 1945'''</big><br>
  
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* '''<big>'''F'''</big>ernand PIROTTE'''<br>Fernand est le fils de Fernand PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin formé par les rues Halbadet et Cuvelier.<br>Notre héros était caporal au 12e de ligne et trouva la mort à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuurne Kuurne]''' lors de la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Lys_(1940) Bataille de la Lys]''' alors qu'il était aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur.<br>Les faits sont rapportés dans un livre écrit par '''[https://www.dricot.be/588__biron-paul-?&p=2 Paul BIRON]''' intitulé « Les 18 jours de Mon Mononke » : ''Ce 24 mai, mon adjoint est tué et le caporal PIROTTE blessé par une rafale de mitrailleuse. Il tente de rejoindre seul l'arrière, le soldat DROUGUET se précipite, le prend sur son dos et c'est à ce moment qu'une balle atteint à nouveau Fernand et le tue.''
 
  
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* '''<big>'''E'''</big>douard SEPULCHRE'''<br>Edouard résidait au '''[[Manoir de Xhenceval Ouffet|manoir de Xhenceval]],''' il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST VIVARIO de Ramzée. Notre héros perdra la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Senlisse Senlisse-lez-Dampierre]''' en France. Ramené en Belgique, il repose sépulture 27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Recherches toujours en cours
 
  
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* '''<big>'''U'''</big>rbain DEHARD'''<br>Urbain était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, il avait épousé Mathilde Maréchal. Engagé dans la résistance, il a été arrêté, déporté et n’est pas rentré au pays. Voir aussi '''[[Commerces Tige Martin Ouffet|Commerces rue Tige Martin]]'''. Recherches toujours en cours
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- Une liste de six noms reprenant les militaires morts au combat ou en détention
  
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* '''<big>'''C'''</big>amille DOYEN'''<br>Peu de renseignements jusqu'à présent. Déporté, il est décédé en Allemagne et a été ramené à Ouffet après la guerre, un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Recherches toujours en cours.
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- Deux autres noms, des civils ayant fait de la résistance, arrêtés et morts en détention.<br><br><br><br><br><br><br>
  
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Une série d'informations ont été puisées sur le site de '''BEL MEMORIAL''' [https://bel-memorial.org/ '''Consulter ce site''']
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* <b><big>L</big>éon BERNARD</b><br>Léon Henri Emile Ghislain BERNARD est né le 7 novembre 1921 à Ouffet, c'est le fils de Pierre Joseph BERNARD dit Emile, tailleur de pierres et de Thérèse MARSIN dite Lydie, ménagère, époux de Madeleine DESRAMAULT.<br>Le couple a une fille, Lydia née le 20 février 1944. La famille habitait le  '''[[Rue Petit Ouffet Ouffet|Petit Ouffet]]'''. Arrêté par les allemands en 1944, nous n'en connaissons pas le motif, il est déporté et décède à l'hôpital "Krankenhaus Bethanien" à '''[[Solingen]]''' (Allemagne) le 2 mars 1945 des suites d'une maladie pulmonaire.<br>Acte de décès n° 946/45 à Solingen. Première inhumation: cimetière Parkfriedhof à Solingen-Gräfrath, tombe BII-288. Date d'inhumation: 5 mars 1945.<br>Dernière sépulture: inconnue.<br>Plus d'infos sur Léon, sa famille et ses parents en cliquant sur Bernard-Marsin '''[[Bernard-Marsin NC16|Tombe NC16]]'''.
 
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Fichier:DSC03021.JPG|Auguste Linotte Monument du cimetière 09-10-2022
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Bernard_Léon_Henri_Emile_°.jpg|Acte de naissance de Léon Henri Emile Bernard
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Fichier:DSC03023.JPG|Fernand Pirotte Monument du cimetière 09-10-2022
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Fichier:DSC03018.JPG|Le coffre d'Hubert Jehoulet  10-10-2022
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===<big>'''V'''</big>olontaires, combattants et prisonniers de guerre (Archives Ferdinand Braquet)===
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* <b><big>C</big>harles HERMAN    </b><br>Charles Louis Hubert Ghislain HERMAN est né à Ouffet le 3 mai 1900, c'est le fils de Achille François HERMAN (journalier) et de Marie Amélie Irma LANDRECY (ménagère), marié avec Armandine NIZET, ils ont habité rue du Néblon 44. <br>Milicien de la levée 1920 sous le numéro de matricule: 168/5001.<br>Prisonnier de guerre, il est décédé le 21 janvier 1941 à Greifswald (Allemagne) d'une tuberculose miliaire. Acte de décès n° 212/1941 à Greifswald. Première inhumation: Greifswald au Neuer Friedhof (nouveau cimetière), section 41, rang 4, tombe n° 18. La dépouille est rapatriée en Belgique par le 10<sup>ème</sup> convoi le 7 juillet 1948 ou le 7 février 1949. Nous ignorons encore où elle a été inhumée.
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HERMAN_Charles%C2%B0.71.jpg|Acte de naissance de Charles HERMAN
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Fiche C HERMAN.71.jpg|Fiche Sépulture et cimetière militaire
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* <b><big>S</big>amuel LEONARD</b><br>Samuel Camille Ghislain LEONARD est né à Ouffet le 24 juillet 1917, c'est le  fils de Lambert Joseph LEONARD, tailleur de pierres et de Victorine HAMOIR, il a habité '''[[Rue Haïre Ouffet|rue Haïre]]''' en face de la '''[[Ferme Baye rue du Village Ouffet|ferme BAYE]]'''.<br>Pour info : la famille Joseph LEONARD-HAMOIR dite « Les Zézennes » est installée dans le [[Es Tôt Ouffet|'''Tôt''']] et pour l’anecdote, tous les enfants ont reçu des prénoms tirés de la Bible, voir '''[[Léonard-Hamoir NC51]]'''.<br>Célibataire, Il est volontaire de carrière 1937 et soldat au premier régiment des lanciers sous le numéro de matricule: 139.<br>Prisonnier de guerre, il décède le 2 novembre 1941  (suicide par arme à feu) à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Micheldorf Micheldorf]''' (Autriche). Première inhumation: Bad Berneck im Fichtelgebirge. Exhumé le 26 avril 1950, sa dépouille est rapatriée en Belgique par le 6<sup>ème</sup> convoi le 29 avril 1950.<br>Nous ignorons encore le lieu de l'inhumation.
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Léonard Samuel °.jpg|Acte de naissance de Samuel LEONARD
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Fiche_Samuel_LEONARD.71.jpg|Samuel LEONARD - Fiche Sépultures et cimetières militaires
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<!-- Fichier:Léonard Josué.jpg|-->
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* <b><big>A</big>uguste LINOTTE</b><br> Auguste Felix Ghislain LINOTTE est né à Ouffet le 12 février 1917, c'est le fils de Joseph LINOTTE (tailleur de pierres) et d'Alice COLLETTE (ménagère), '''Tombe NC559 en préparation'''. Combattant 1940-45, soldat au 3<sup>ème</sup> Régiment du Génie, prisonnier de guerre.<br>Gravement malade en captivité, il est rapatrié et décède à Ouffet le 25 juin 1944. Il est inhumé '''[[Linotte Auguste NC477|Tombe 477]]''' dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Nous connaissons à Auguste un frère, Michel, et une sœur, Monique.
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Linotte Auguste °.jpg|acte de naissance d'Auguste Linotte
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Linotte_Auguste_†.jpg|Décès d'Auguste Linotte le 25/06/1944
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Linotte Auguste.jpg|Auguste Linotte °12/02/1917 - †25/06/1944
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* <b><big>F</big>ernand PIROTTE</b><br>Fernand Florent, né le 1 avril 1916 à Hamoir porte le même prénom que son père, c'est le fils de Fernand PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin à angle aigu formé par les rues Halbadet et Cuvelier.<br>Notre héros est caporal, milicien de la levée 1938 sous le numéro de matricule: 112/90630. Attaché au 12<sup>ème</sup> de ligne il trouve la mort à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuurne Kuurne]''' lors de la '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Lys_(1940) Bataille de la Lys]''' alors qu'il est aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur.<br>Les faits sont rapportés dans un livre écrit par '''[https://www.dricot.be/588__biron-paul-?&p=2 Paul BIRON]''' intitulé « Les 18 jours de Mon Mononke » : ''Ce 24 mai, mon adjoint est tué et le caporal PIROTTE blessé par une rafale de mitrailleuse. Il tente de rejoindre seul l'arrière, le soldat DROUGUET se précipite, le prend sur son dos et c'est à ce moment qu'une balle atteint à nouveau Fernand et le tue.''<br>Sa dépouille a été inhumée le 27 mai 1940 à Kuurne, exhumée le 22 juin 1940, elle rapatriée à Ouffet le 27 juillet 1940 où elle repose dans la '''[[Pirotte-Coste NC316|Tombe 316]]''' dans le nouveau cimetière d'Ouffet.
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Fernand_Pirotte°.jpg|Acte de naissance de Fernand Florent Pirotte
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Pirotte_Fernand_Forent_†.jpg|Acte de décès de Fernand Florent Pirotte
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Fiche_F_Pirotte.71.jpg|Fernand Pirotte - Fiche Sépultures et cimetières militaires
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* '''<big>'''E'''</big>douard SEPULCHRE'''<br>Edouard Louis Gérard est né á Liège le 6 décembre 1911<br>Edouard réside au '''[[Manoir de Xhenceval Ouffet|manoir de Xhenceval]],''' il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE (ingénieur civil, né à Maxéville en France) époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST DE VIVARIO de RAMZEE. Notre héros, milicien de la levée 1934 sous le numéro de matricule: 104/82264, était sergent au 9<sup>ème</sup> régiment de Ligne et perd la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Senlisse Senlisse-lez-Dampierre]''' en France, inhumé d'abord sur place, il fut ramené en Belgique au début de l'année 1956 et repose dans la sépulture familiale '''[[Sépulchre-Lohest NC27|Tombe NC27]]''' dans le nouveau cimetière d'Ouffet.
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SEPULCHRE Edouard°.jpg|acte de naissance de Edouard Sepulchre
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Fiche_E_Sepulchre.71.jpg|Edouard SEPULCHRE - Fiche Sépultures et cimetières militaires
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Sépulchre_Edouard_Louis_†.jpg|Décès d'Edouard Louis Sépulchre le 19/06/1940
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* '''<big>'''U'''</big>rbain DEHARRE'''<br>Urbain Arthur Gislain DEHARRE est né à Ouffet le 16 avril 1908. Il est le fils de Arthur Jean Joseph DEHARRE tailleur de pierres et de Marie Eudoxie Elvire BLETARD. Il était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, le 21 décembre 1935 il avait épousé Mathilde Joséphine Ghislaine MARÉCHAL. Actif dans la résistance, le 6 mai 1944 la Gestapo a cerné la maison, il est arrêté, incarcéré à la Citadelle de Liège et ensuite transféré vers Buchenwald (Allemagne), par le convoi du 19 juin 1944 (il a voyagé par le même convoi que Camille DOYEN). Son numéro de prisonnier au camp de concentration de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Buchenwald Buchenwald]''' était 60183. Transféré le 29 octobre 1944 vers le camp de concentration de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Dora Mittelbau]''' (en même temps que Camille DOYEN).  Il serait décédé au camp de concentration de Harzungen en février 1945. Selon '''[https://arolsen-archives.org/fr/ Les archives du Centre international de documentation des persécutions nazies]''', la date de décès serait le 26 février 1945. Pour la Belgique le jour du décès n'est pas exactement connu et, un avis daté 22 octobre 1947 au Moniteur Belge des 24 et 25 mai 1948 le déclare décédé en février 1945 à [https://fr.wikipedia.org/wiki/Harzungen '''Harzungen'''], le lieu de l'inhumation est inconnu.<br>Voir aussi '''[[Commerces Tige Martin Ouffet|Commerces rue Tige Martin]]'''.
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Urbain DEHARRE extraits MB 145-146 1948.71.jpg|extrait du Moniteur 145-146 de 1948
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Deharre_Urbain_°.jpg|acte de naissance d'Urbain DEHARRE
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Deharre_Urbain_X_Maréchal_Mathilde.jpg|Mariage Deharre-Maréchal le 21/12/1935
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Deharre Urbain †.jpg|Décès d'Urbain Deharre le ?? février 1945
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Deharre Urbain.jpg|Urbain Deharre. Il s'agit de Sangerhausen en Saxe
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* '''<big>C</big>amille DOYEN'''<br>Camille Henry Joseph Jules DOYEN, né à Seraing le 6 janvier 1906, fils de Henri DOYEN (fondeur) et Léonardine NIZET (ménagère), ils habitaient rue de la Neuville à Seraing. Camille, ouvrier de scierie, marié avec Nelly CORNET, avait 6 enfants (âgés de 6 à 16 ans), domicilié rue Halbadet, il fut arrêté à Ouffet, prisonnier politique il est déporté le 5 mai 1944 et transféré au camp de concentration de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Buchenwald Buchenwald]''' (Allemagne), par le convoi du 19 juin 1944 (a voyagé par le même convoi que Urbain DEHARRE). Son numéro de prisonnier à Buchenwald était le 60186. Transféré le 29 octobre 1944 vers le camp de concentration de '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Dora Mittelbau]''', (en même temps qu'Urbain DEHARRE). Il est y est décédé à l'infirmerie le 12 février 1945 à 08h10, son corps été ramené à Ouffet après la guerre, nous ignorons par quel moyen. Un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Nous ignorons encore où i est inhumé.
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DOYEN Camille°.jpg|Acte de naissance de Camille Henry Joseph Jules DOYEN
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Retour aux ____ '''[[Cimetière Ouffet (Le nouveau)|Nouveau cimetière d'Ouffet]]'''
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===Photos diverses===
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Fichier:DSC03021.JPG|Auguste Linotte Monument du cimetière 09/10/2022
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Fichier:DSC03023.JPG|Fernand Pirotte Monument du cimetière 09/10/2022
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Fichier:DSC03018.JPG|Le coffre d'Hubert Jehoulet, compagnon d'armes de Fernand Pirotte  10/10/2022
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Ligne 82 : Ligne 263 :
 
circle 92 296 20[[ Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.]]
 
circle 92 296 20[[ Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.]]
 
circle 180 294 20[[ Edgard Englebert, prisonnier de guerre. Fermier à Néblon le Pierreux.]]
 
circle 180 294 20[[ Edgard Englebert, prisonnier de guerre. Fermier à Néblon le Pierreux.]]
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circle 261 296 20[[ Fernand Grogna, prisonnier de guerre. Fils de Camille Grogna et Marie Poncin. Ferme de Himbe. A vérifier : fermier à Longueville ?]]
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circle 261 296 20[[ Fernand Grogna, prisonnier de guerre. Fils de Camille Grogna et Marie Poncin de la Ferme de Himbe. Il a été fermier à Longueville]]
 
circle 338 296 20[[ Jules Lamer, prisonnier de guerre. Carrier, époux de ??? Septon, habitait Es TôT.]]
 
circle 338 296 20[[ Jules Lamer, prisonnier de guerre. Carrier, époux de ??? Septon, habitait Es TôT.]]
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circle 412 294 20[[ José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. Rue du Village.]]
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circle 412 294 20[[ José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. A habité Rue du Village. Inhumés tombe 37 nouv.cimet.]]
 
circle 493 292 20[[ Félix Poncin, aucun renseignement, en auriez-vous ?]]
 
circle 493 292 20[[ Félix Poncin, aucun renseignement, en auriez-vous ?]]
 
circle 570 288 20[[ Joseph Genot, volontaire de guerre, plus d'infos au chapitre suivant]]
 
circle 570 288 20[[ Joseph Genot, volontaire de guerre, plus d'infos au chapitre suivant]]
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circle 643 281 20[[ Edgard Genot, prisonnier de guerre. Epoux de Gilberte Harzimont. Artilleur au fort de Boncelles. Carrier, a habité rue de Hody.]]
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circle 643 281 20[[ Edgard Genot, prisonnier de guerre. Epoux de Gilberte Harzimont. Artilleur au fort de Boncelles. Carrier, a habité rue de Hody. Tombe 191 Nouv. cimet.]]
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circle 717 297 20[[ Lucien Pêtre, prisonnier de guerre. Epoux de ??? Gorbounoff. Cantonnier, a habité rue Halbadet.]]
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circle 717 297 20[[ Lucien Pêtre, prisonnier de guerre. Epoux de Lisette Gorbounoff. Cantonnier, a habité rue Halbadet.]]
 
circle 800 290 20[[ Hubert Hans, aucun renseignement, en auriez-vous ?]]
 
circle 800 290 20[[ Hubert Hans, aucun renseignement, en auriez-vous ?]]
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circle 878 294 20[[ Firmin Dory, prisonnier de guerre, époux de Jeanine Daens. Forestier, a habité rue du Tige.]]
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circle 878 294 20[[ Firmin Dory, °21/07/1914 Ouffet et y †24/01/1985, combattant et prisonnier de guerre, époux de Jeanine Daens. Forestier, a habité rue du Tige.]]
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circle 952 288 20[[ Jules Blétard, prisonnier de guerre, époux de ??? . Peintre, a habité le Tige d'Anthisnes.]]
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circle 952 288 20[[ Jules Blétard, prisonnier de guerre, époux de Marie-Thérèse Michel. Peintre, a habité le Tige d'Anthisnes.]]
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circle 133 235 20[[ Victor Louis Charles Lardinois, prisonnier de guerre, époux de Marthe Marie Rose Collin. Ferme de Crossée]]
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circle 133 235 20[[ Victor Lardinois, prisonnier de guerre, °25/06/1914 Harzé †12/01/1998 Sainte-Ode, époux de Marthe Marie Rose Collin. Ferme de Crossée]]
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circle 219 229 20[[ Léon Guelder, prisonnier de guerre, époux de Louise Minet. Mécanicien en carrières, a habité à Temme.]]
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circle 219 229 20[[ Léon Guelder, prisonnier de guerre, °10/02/1902 Ouffet †05/03/1988 Ouffet, époux de Louise Minet. Mécanicien en carrières, a habité à Temme.]]
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circle 294 231 20[[ Fernand Graindorge, prisonnier de guerre, époux de ??? . Forgeron, électricien, a habité rue du Perron.]]
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circle 294 231 20[[ Fernand Graindorge, prisonnier de guerre, époux de Olga Bernard. Forgeron, électricien, a habité rue du Perron.]]
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circle 375 236 20[[ Fernand Bréda, aucun renseignement, en auriez-vous ?]]
+
circle 375 236 20[[ Fernand Bréda, prisonnier de guerre, Célibataire. Habitait chez ses parents rue Mognée, a travaillé à la ferme Prévot à Vien. Après la guerre, part pour la région de Châtelet.]]
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circle 451 227 20[[ Ferdinand Hercot, prisonnier de guerre, époux de ??? . Ouvrier d'usine, a habité Temme.]]
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circle 451 227 20[[ Clément Hercot, prisonnier de guerre, époux d'Anna Dory. Ouvrier d'usine, a habité Temme.]]
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circle 533 230 20[[ Emile Delvaux, prisonnier de guerre, époux de ???? . Boulanger Union Coopérative Ouffet, a habité ???? .]]
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circle 533 230 20[[ Emile Delvaux, °09/12/1906 Ouffet †20/07/1984 Huy, Combattant et prisonnier de guerre, époux d'Hélène Charlier. Boulanger Union Coopérative Ouffet, a habité rue de Hody.]]
 
circle 602 236 20[[ Albert Godelet, prisonnier de guerre, époux de ???? . Assureur, a habité rue du Village.]]
 
circle 602 236 20[[ Albert Godelet, prisonnier de guerre, époux de ???? . Assureur, a habité rue du Village.]]
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circle 684 227 20[[ Alexis Henry, prisonnier de guerre, époux de Nelly Vincent. Plombier, couvreur. Tige d'Anthisnes, Doyard, rue du Bout]]
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circle 684 227 20[[ Alexis Henry, prisonnier de guerre, °13/05/1917 Seny †11/02/1986, époux de Nelly Vincent. Plombier, couvreur. Tige d'Anthisnes, Doyard, rue du Bout]]
 
circle 758 237 20[[ Léon Lahaye, prisonnier de guerre, époux de Mathilde Brialmont, ont habité Temme. Ouvrier carrier ?]]
 
circle 758 237 20[[ Léon Lahaye, prisonnier de guerre, époux de Mathilde Brialmont, ont habité Temme. Ouvrier carrier ?]]
 
circle 850 233 20[[ Jules Terwagne, prisonnier de guerre, époux de d'Elsa Thys, marchand de bestiaux. Brihy Thiyou]]
 
circle 850 233 20[[ Jules Terwagne, prisonnier de guerre, époux de d'Elsa Thys, marchand de bestiaux. Brihy Thiyou]]
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circle 920 237 20[[ Albert Lambin, prisonnier de guerre, époux de ???? .Débiteur aux carrières Depauw, a habité rue du Tige.]]
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circle 920 237 20[[ Albert Lambin, prisonnier de guerre, époux de Joséphine Halconruy. Débiteur aux carrières Depauw, a habité rue du Tige.]]
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circle 173 196 20[[ Joseph Prévot, prisonnier de guerre, époux de ????. Travaillait à la ferme du château à Béemont, habitait à Pair.]]
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circle 173 196 20[[ Joseph Prévot, prisonnier de guerre, époux d'Odette Graindorge. Travaillait à la ferme du château à Béemont puis ouvrier carrier a habité à Pair puis rue Cuvelier.]]
 
circle 259 192 20[[ Emile Lallemand, prisonnier de guerre, époux de Madeleine Renwart. Il n'a pas connu son père décédé pendant sa captivité. Repris le métier de chevilleur de son père. Doyard]]
 
circle 259 192 20[[ Emile Lallemand, prisonnier de guerre, époux de Madeleine Renwart. Il n'a pas connu son père décédé pendant sa captivité. Repris le métier de chevilleur de son père. Doyard]]
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circle 339 186 20[[ Camille Bonfond, prisonnier de guerre, époux de Caroline Haquet. Ouvrier à Nestlé à Hamoir puis cultivateur puis de nouveau ouvrier à Nestlé, a habité rue Mognée.]]
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circle 339 186 20[[ Camille Bonfond, prisonnier de guerre, °14/01/1906 Harzé †18/04/1986 Ouffet, époux de Caroline Haquet. Ouvrier à Nestlé à Hamoir puis cultivateur puis de nouveau ouvrier à Nestlé, a habité rue Mognée.]]
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circle 407 195 20[[ Jules Orban, aucun renseignement, en auriez-vous ?]]
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circle 407 195 20[[ Jules Orban, prisonnier de guerre, époux de Laure Beaulieu. Peintre, a habité Seraing.]]
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circle 491 188 20[[ Joseph Petry, prisonnier de guerre, célibataire. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.]]
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circle 491 188 20[[ Joseph Petry, combattant, résistant, prisonnier de guerre, °28/03/1908 Neuville/Condroz †28/01/2001 Seny, célibataire. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.]]
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circle 569 187 20[[ Léo Terwagne, prisonnier de guerre, époux de ???? . Boucher, installé rue du Village.]]
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circle 569 187 20[[ Léo Terwagne, prisonnier de guerre, époux de Julienne Henrion. Boucher, installé rue du Village.Tombe NC179 nouv. cimet. Ouffet]]
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circle 644 190 20[[ René Tambour, prisonnier de guerre, époux de ???? . Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.]]
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circle 644 190 20[[ René Tambour, combattant, prisonnier de guerre, °03/04/1911 Ouffet †??/??/1984 Huy, époux de Milda Vedze. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.]]
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circle 727 191 20[[ Emile Cornet, prisonnier de guerre, époux d'Alexandrine Grignet. Fontainier à Ouffet, a habité ????.]]
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circle 727 191 20[[ Emile Cornet, prisonnier de guerre, époux d'Alexandrine Grignet. Fontainier à Ouffet, a habité rue du Village.]]
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circle 810 196 20[[ René Gerard, prisonnier de guerre, époux de Clémentine ???? . Ouvrier carrier, a habité ????. ]]
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circle 810 196 20[[ René Gerard, prisonnier de guerre, époux de Clémentine Delvenne. Ouvrier carrier, a habité le Tige d'Anthisnes.]]
 
circle 904 182 20[[ Georges Mignolet, prisonnier de guerre, époux de Gaby Defays. Instituteur communal, A habité rue du Village.]]
 
circle 904 182 20[[ Georges Mignolet, prisonnier de guerre, époux de Gaby Defays. Instituteur communal, A habité rue du Village.]]
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circle 151 166 20[[ Georges Polet, prisonnier de guerre, époux de ???? . ]]
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circle 151 166 20[[ Georges Polet, prisonnier de guerre, époux d'Andrée Lamalle. Traceur régleur en usine, a habité rue Mognée.]]
 
circle 228 160 20[[ Omer Grogna, prisonnier de guerre, époux de Louise Dawance. Habitation et épicerie rue Haïre, exploite le moulin à l'entrée de la rue du Village]]
 
circle 228 160 20[[ Omer Grogna, prisonnier de guerre, époux de Louise Dawance. Habitation et épicerie rue Haïre, exploite le moulin à l'entrée de la rue du Village]]
 
circle 297 166 20[[ Eli Henry, prisonnier de guerre, époux de Maria Vanderdooren. Transporteur, a habité au coin de la rue des Pahys avec la rue Cuvelier.]]
 
circle 297 166 20[[ Eli Henry, prisonnier de guerre, époux de Maria Vanderdooren. Transporteur, a habité au coin de la rue des Pahys avec la rue Cuvelier.]]
 
circle 370 162 20[[ Maurice Dessaint, prisonnier de guerre, plus d'infos au chapitre suivant]]
 
circle 370 162 20[[ Maurice Dessaint, prisonnier de guerre, plus d'infos au chapitre suivant]]
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circle 449 165 20[[ Carlos Jenray, prisonnier de guerre, époux d'Emilia Denoël. Ouvrier carrier, a habité rue Mognée.]]
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circle 449 165 20[[ Carlos Jenray, prisonnier de guerre, époux d'Emilia Denoël. Ouvrier carrier, a habité rue Mognée. Tombe 155 nouv. cimet. Ouffet]]
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circle 518 154 20[[ Charles Willem, prisonnier de guerre, époux de Marie-Henriette Mathieu. Un mandat de bourgmestre. Menuisier, a habité rue du Tige et Tige Martin]]
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circle 518 154 20[[ Charles Willem, prisonnier de guerre, époux de Marie-Henriette Mathieu. Un mandat de bourgmestre. Menuisier, a habité rue du Tige et Tige Martin. Tombe 41 nouv. cimetière]]
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circle 600 147 20[[ Joseph Gruslin, prisonnier de guerre, époux de Denise Laboul. Agent commercial, cultivateur, entreprise charpentes, a habité au Doyard.]]
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circle 600 147 20[[ Joseph Gruslin, prisonnier de guerre, époux de Simone Lallemand. Ont exploité la ferme du château à Ouffet. La famille s'expatrie au Québec en 1950.]]
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circle 671 151 20[[ Jules Delhamende, prisonnier de guerre, époux de Nelly Simonis. Conducteur de travaux, tailleur de pierres, concierge à l'athénée d'Ouffet, a habité ????.]]
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circle 671 151 20[[ Jules Delhamende, prisonnier de guerre, époux de Hermine Simonis. Tailleur de pierres, a habité rue du Tige.]]
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circle 743 150 20[[ Marcel Grogna, prisonnier de guerre, né le 1 mai 1918 à Rendeux, époux de Maria Bertha Marie GOBERT née à Tohogne le 15 octobre 1923. Ferme de Xhenceval.]]
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circle 743 150 20[[ Marcel Grogna, combattant, prisonnier de guerre, °01/05/1918 Rendeux †24/09/1996 Ouffet, époux de Maria Bertha Marie GOBERT née à Tohogne le 15 octobre 1923. Ferme de Xhenceval.]]
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circle 828 157 20[[ Arthur Dory, prisonnier de guerre, époux de ???? .????????????????]]
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circle 828 157 20[[ Arthur Dory, prisonnier de guerre, époux d'Anna Goffin. Tailleur de pierres, concierge à l'athénée.]]
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circle 884 163 20[[ René Lontin, prisonnier de guerre, époux d'Anna Roquette. Ouvrier carrier, a habité Es Tôt.]]
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circle 884 163 20[[ René Lontin, combattant, prisonnier de guerre, °11/01/1912 Seraing †03/11/1985 Esneux, époux d'Anna Harzimont. Ouvrier carrier, ont habité Es Tô.]]
 
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===<big>'''V'''</big>olontaires, combattants, prisonniers de guerre, résitants (Archives Ferdinand Braquet)===
  
  
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Pour connaître les noms, placez le curseur '''sur le visage''' de la personne à identifier.
  
  
  
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===<big>'''P'''</big>lus d'infos disponibles pour :===
  
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====Dessaint Maurice====
  
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Prisonnier en Allemagne, il trouve le temps long et s'évade en 1943 _______ '''[[Dessaint Maurice Ouffet|Lire plus]]'''
  
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====Genot Joseph====
  
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Volontaire Brigade Piron, il débarque en Normandie en août 1944 _________ '''[[Genot Joseph Ouffet|Lire plus]]'''
  
  
  
  
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Pour connaître les noms, placez le curseur '''sur le visage''' de la personne à identifier.
 
  
  
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===... et bien d'autres qui ne figurent pas sur la photo===
  
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'''Absents lors de la photo, ou résistants ou ???? ''' Raymond BLETARD - Georges MATAGNE - Hubert SIMONIS - Charles THYS - Gilbert Lamer - Auguste LAMER - Alphonse LAMER - André PREVOT - Alexandre PREVOT - Georges MICHEL - Henri FOLIE - Henri PHILIPPART - Félix HENRY - Hubert LARDINOIS et sûrement d'autres...  
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- Marcel Bastin : combattant 40-45. Né à Erezée le 14 mai 1912 et décédé à Liège le 10 avril 1992. Veuf de Simone DEBLIRE Tombe NC329. Ils ont habité rue de Hody, Marcel était cordonnier.
  
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- Raymond BEAULIEU : combattant guerre 40-45. Né à Ouffet le 15 mai 1915 et y décédé 24 janvier 1985. Veuf de Jeanne GILIS. Voir '''[[Beaulieu-Gilis NC59|Tombe NC59]]'''. Ils ont habité rue de Hody.
  
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- Eli BERNARD : combattant, déporté, résistant 40-45. Né à ???? le ???? 1912 et décédé à Ouffet le 11 janvier 1964. Epoux de Marie Cornet. Ils ont habité le Tige d'Anthisnes.
  
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'''Voir aussi ci-dessous.'''
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- Jean Joseph BLETARD : combattant, résistant. Né à Ouffet le 28 août 1918 et décédé à Huy le 5 juin 1994. Epoux de Léa SIMONIS.
  
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- Robert COLLARD : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Né à HEYD le 13 août 1921, décédé à Ouffet le 12 août 1993, époux de Martha LECOQ, voir '''[[Collard-Lecoq NC336|Collard-Lecocq NC336]]'''.
  
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- Victor COLLARD : prisonnier politique 40-45 (Camp de Dachau). Né à Bertrix le 26 août 1901 et décédé à OUFFET le 11 novembre 1986. Époux de Julienne THIERNESSE, voir '''[[Collard-Thiernesse NC197]]'''.
  
 +
- Emile Cornet : prisonnier de guerre 40-45. Né à ???? le ???? 1907 et décédé à Ouffet le 15 septembre 1965. Epoux de Grignet Alexandrine. Tombe NC102. Ils ont habité ????
  
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- Carl COX : résistant 40-45. Né le 25 septembre 1926 à My et décédé à Ouffet le 8 mars 1994. Epoux de Renée STREE. [[Cox-Strée G190|'''Tombe G190''']]. Ils ont habité rue Haïre.
  
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- Joseph ENGLEBERT : combattant 40-45. Né à Fraiture - Comblain le 11 mars 1920 et décédé à Néblon le Pierreux le 18 avril 2001. Époux de Céline VAN HOLSAET. Tombe NC154. Ils ont habité Néblon le Pierreux.
  
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- Eli GENOT: combattant 40-45. Né le 8 février 1907 à Ouffet et y décédé 21 mars 1990. Tombe NC200 ?? Epoux d'Irène CLEMENT. Ils ont habité rue Sauvenière.
  
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- Léopold GOFFIN : résistant, 40-45. Né à Ouffet le 3 décembre 1915 et y décédé le 15 mai 2011. Époux de Flore FURNEMONT, voir '''[[Goffin-Furnémont NC207]]'''. Ils ont habité la '''[[Rue Haïre Ouffet]]'''.
  
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- Fernand JAMART : volontaire de guerre 40-45. Né à Tillou (France) le 6 décembre 1922 et décédé à Ouffet le 13 avril 1988. Époux d'Elise WILKIN. Ils ont habité ???
  
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===<big>'''P'''</big>lus d'infos disponibles pour :===
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- Ernest HENRY : ancien combattant 40-45. Né à Ouffet le 9 février 1912 et décédé à ???? le 4 août 1945. Epoux d'Alice WILLEM, voir '''[[Henry-Willem NC153]]'''. Ils ont habité '''[[Tige Pirette Ouffet|Rue Tige Pirette Ouffet]]'''.
  
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====[[Dessaint Maurice Ouffet|'''Dessaint Maurice''']]====
+
- Fernand LAHAYE : combattant 40-45. Né à ???? le ???? 1905 et décédé le 24 septembre 1981. Veuf d'Anna DORY. Tombe NC568 ???. Ils ont habité la rue Haïre.
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====[[Genot Joseph Ouffet|'''Genot Joseph''']]====
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- Joseph LARDOT : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Né à Anthisnes le 5 juin 1919 et décédé à Esneux le 20 juillet 2000. Epoux de Marie-Thérèse HENRY. Tombe NC217. Ils ont habité au Doyard.
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- Urbain LESPAGNARD : prisonnier de guerre 40-45. Né à Harzé le 8 août 1919 et décédé à Ouffet le 4 août 2001. Epoux de Nelly GOFFIN. Tombe NC555. Ils ont habité rue Hestrumont.
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- Roger LINOTTE : combattant, prisonnier politique, résistant 40-45. Né à OUFFET le 30 septembre 1919 et y décédé le 5 avril 1987. Epoux d'Andrée SERVAIS. '''[[Linotte-Servais NC496|Tombe NC496]]'''. Ils ont habité dans le Tô.
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- Georges MARCHAL : combattant 40-45. Né à Sprimont le 20 septembre 1920 et décédé à Huy le 22 août 1995. Epoux de Gabrielle ETIENNE. Tombe NC??. Ferme du Richichou rue de Hamoir.
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- Charles MEES : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Président de la F.N.A.P.G. Né à Fraiture le  14 janvier 1918 et décédé à Huy le 1 juin 2001. Époux de Jeanne BRAQUET. Tombe NC224. Ils ont habité le Tige d'Anthisnes.
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- Félicien MOTTET : combattant 40-45. Né à Tihange le 11 août 1919 et décédé à Ouffet le 22 décembre 1985. Veuf de Marie MOTTARD. Tombe NC567. Ils ont habité rue Aux Oies.
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- Adolphe PARENT : invalide de guerre 40-45. Né à Villers le Bouillet le 8 décembre 1920 et décédé à l’hôpital de Bavière le 12 août 1984. Epoux de Marthe MAGNEE. Ils ont habité rue des Pahys.
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- Augustin RINGLET : percepteur des postes, prisonnier de guerre 40-45. Né à Bende Jenneret le 2 juillet 1910 et décédé à Ouffet le 20 mars 1988. Tombe NC310. Epoux de Marie FIVET.
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===... et d'autres dont nous n'avons pas connaissance===
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Aussi, comptons-nous sur vous pour nous le faire remarquer !
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'''Recherches toujours en cours'''
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Raymond BLETARD - Georges MATAGNE - Hubert SIMONIS - Charles THYS - Gilbert Lamer - Auguste LAMER - Alphonse LAMER - André PREVOT - Alexandre PREVOT - Georges MICHEL - Henri FOLIE - Henri PHILIPPART - Félix HENRY - Hubert LARDINOIS et sûrement d'autres...
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Tué au cours des opérations militaires du 6 juin au 31 décembre  1944 en Normandie .
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Henri Joseph Achille BLETARD, Né à Ouffet le 23 mars 1893, domicilié et décédé à Caen le 06 juin 1944 lors d'un bombardement aérien.
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===... et d'autres natifs d'Ouffet===
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*Résistante, membre de l'armée secrète, Marie Goffin née le 8 décembre 1899 à Ouffet sera arrêtée à Fraiture en Condroz à son domicile le 3 septembre 1944 et fusillée le lendemain. Georges Guissard de Fraiture/Condroz, son époux, avait également un rôle important dans l'organisation de la résistance. Ces deux personnes sont citées dans le livre de Laure Demarche '''[http://www.maisondusouvenir.be/laure_demarche_courrier.php Courrier de 14 à 18 ans]'''.
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Fichier:Goffin Marie Guerre 40-45.jpg|Marie Goffin
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Fichier:Guerre 40-45 Monument de la résistance Fraiture.jpg|Monument de l'armée blanche Fraiture/Condroz
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Fichier:Guerre 40-45 Monument de la résistance Fraiture Détails.jpg
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==='''<big>L'''</big>es « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge===
 
==='''<big>L'''</big>es « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge===
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<big>'''L'''</big>’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans » regroupée le temps d’un été par les hasards et les nécessités d’une guerre derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.<br>Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.  
 
<big>'''L'''</big>’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans » regroupée le temps d’un été par les hasards et les nécessités d’une guerre derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.<br>Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.  
  
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<big>'''O'''</big>uffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes concernées ayant fait le voyage ensemble :<br>* Emile PETRE, époux de Marie GENOT, ils habitaient au Petit Ouffet.<br>* Georges LEDOUX, époux de Claire HOUBLEUX, ont habité rue du Village. <br>* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet.<br>* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien.
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<big>'''O'''</big>uffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes ayant vécu cette triste expérience :<br>* Emile PETRE, époux de Marie GENOT, ils habitaient au '''[[Rue Petit Ouffet Ouffet|Petit Ouffet]]''', inhumés tombe 525 nouveau cimetière d'Ouffet.<br>* Georges LEDOUX, époux de Claire HOUBLEU, ont habité '''[[Rue du Village Ouffet|rue du Village]]'''. <br>* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité '''[[Rue Halbadet Ouffet|rue Halbadet]]''', inhumés tombe 482 nouveau cimetière d'Ouffet.<br>* Lucien BERLEUR, né à '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthisnes Anthisnes]''', il habitait rue de Vien.
  
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'''<big>V'''</big>ous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune aux bénéficiaires afin de faire valoir leurs droits.
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'''<big>V'''</big>ous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune aux bénéficiaires afin de les aider à faire valoir leurs droits.
  
 
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CRAB 6.JPG
 
CRAB 6.JPG
 
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[[Fichier:Guerre 40-45 Convocation service de patrouille.jpg|vignette|droite]]
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==='''<big>E</big>'''xigences de l'occupant===
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Parmi leurs nombreuses exigences, il y en avait notamment une qui concernait les civils.<br>Les résistants faisant régulièrement sauter des pylônes haute tension pour déstabiliser le bon fonctionnement du pays, l'occupant avait alors sommé les responsables communaux d'instaurer un service de garde auquel les hommes présents à Ouffet devaient se plier. Ils devaient passer les nuits au pied des infrastructures et servir ainsi d'otages. Ci-contre une de ces "invitations" adressée à Lucien GENOT. Voir '''[[Genot-Jehoulet D251|Tombe D251]]''' et '''[[Genot Achille Lucien Joseph ... en savoir plus|Guerre 14-18 Offet]]'''
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[[Fichier:Sauvenière 53.71.jpg|200x200px|vignette|droite|Le poste des PTT à droite sous les supports bardés d'isolateurs soutenant les fils. Il faut savoir que chaque abonné devait disposer de deux fils. Vue d'avant 1914]]
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==='''<big>U</big>'''ne action musclée de la résistance===
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Durant la guerre, à Ouffet comme dans d'autres villages, sympathie pour l'ordre nouveau ou vengeance, les lettres de dénonciations adressées à l'occupant n'étaient pas rares.<br>A l'époque, les PTT (Poste, téléphone, télégraphe) se situaient Rue Sauvenière. Plusieurs personnes dont Edmond PHILIPPART (percepteur), Simone FOUAT (opératrice téléphone), Fernand JULIEN (facteur) et d'autres interceptaient et détruisaient les courriers identifiés comme tels.<br>Un des dénonciateurs particulièrement pro-allemand habitait la Rue de Hody et causait pas mal de problèmes. Envisageant son élimination, un responsable de la résistance demanda l'avis d'une personnalité locale qui lui répondit « Vo n'sauri aller trop reu », (''Vous ne sauriez aller trop vite'').<br>C'est ainsi qu'un soir l'intéressé est appelé à répondre au téléphone chez son voisin, il ne fit que quelques pas avant d'être abattu par deux hommes qui n'ont jamais été identifiés.
  
 
===<big>'''D'''</big>ocuments photographiques divers===
 
===<big>'''D'''</big>ocuments photographiques divers===
  
 
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Fichier:Reigil 59.71.jpg|La cérémonie religieuse le dimanche 15 mai 1965
 
Fichier:Reigil 59.71.jpg|La cérémonie religieuse le dimanche 15 mai 1965
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Fichier:Reigil 60.71.jpg|Le corso fleuri...
 
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Fichier:Reigil 63.71.jpg|Cérémonie au cimetière
 
 
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Fichier:Reigil 75.71.jpg|Entrée des américains à Ouffet par la Chaussée de Huy
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Fichier:Guerre 40-45 Convocation Halloy Ernest.jpg
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Fichier:Reigil 131.71.jpg|Retour à Anvers des cloches...
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Fichier:Reigil 75.71.jpg|Entrée des américains à Ouffet...
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Fichier:Reigil 145.71.jpg| ...confisquées par les allemands
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Fichier:PM1373.71.jpg| ...par la Chaussée de Huy...
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Fichier:Guerre_40-45.71.jpg| ...direction Liège par la rue de Hody
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Version actuelle en date du 4 novembre 2024 à 17:24

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Guerre 40-45 à Ouffet

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Cette page est régulièrement complétée. Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous contacter

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Préface

L'appellation de Seconde Guerre Mondiale (en espérant qu'un jour nous ne soyons pas obligés de la qualifier de deuxième) est plus appropriée, elle fera plus de 65 millions de victimes.
Le début du second conflit mondial n’a pas lieu en Europe en 1939, mais en réalité deux ans plus tôt. Dès 1937, le Japon commet des massacres de masse en Chine, notamment à Nankin. La Seconde Guerre mondiale débute donc en Asie dès 1937.
Pour l'Europe, c'est l'invasion de la Pologne par les armées allemandes le 1er septembre 1939 qui déclenchera formellement les hostilités.

Plus de renseignements sur ce conflit : Voir

... Et à Ouffet

Ouffet a comme toute la Belgique subit les affres de la guerre, cependant, comparé à certaines villes abondamment bombardées, entièrement détruites et à des villages aux habitants décimés par la soif de vengeance de l'envahisseur, il s'en tire relativement bien.
Nous vous rapportons ci-dessous les anecdotes et évènements glanés au fil de nos découvertes et de nos rencontres.

A Anvers...


Les cloches de l'église d'Ouffet

En juillet 1943, notre nouveau curé, l'abbé Joseph DEHALLEUX fraîchement installé, eut le désagrément de voir les allemands en mal de bronze pour leurs canons, enlever nos deux plus grosses cloches qu'ils emmenèrent à Hambourg.
Monsieur l'abbé Gendarme, notre vicaire d'alors, apprit en 1945, qu'elles étaient très probablement rentrées à ... Anvers. Il voulut s'en assurer en allant vérifier sur place. Il resta bouche bée en apercevant une nuée de cloches s'étirant sur près de cinq kilomètres. Qu'à cela ne tienne, il se mit en devoir de retrouver les nôtres.
Bref, les cloches rentrèrent à Ouffet et défilèrent dans le village posées sur un chariot, mais... sur le parvis de l'église, elles n'étaient encore nulle part : Voir Joseph DEHALLEUX



Chasseur bombardier P-47D Thunderbolt



Atterrissage forcé d'un chasseur bombardier américain à Ouffet en décembre 1944.

En décembre 1944, un chasseur bombardier P-47D Thunderbolt américain fait un atterrissage forcé au lieu-dit "Sur Pierreux" à Ouffet


Voir plus


En plein ciel, encore inoffensive.

Bombes volantes, armes de représailles aveugles d'Hitler

Aux confins de notre commune : La Petite Gazette du 19 novembre 2003 _____ AU TEMPS OÙ VOLAIENT LES ROBOTS…

Il y a déjà cinq mois que j’ai reçu le témoignage de M. V. LAMBION, de Comblain-la-Tour, seule l’abondance des courriers reçus sur le sujet explique cette parution si tardive ; il paraît que là réside la réalité du succès… laissons-lui la parole.

J’avais alors 20 ans et je commençais les premiers labours d’automne à la ferme Ch. DEFECHEREUX, à Sparmont (Comblain-Fairon). Tout à coup, j’ai vu arriver, de la direction Comblain-la-Tour, mon premier V1, qui correspondait très bien aux photos que vous avez publiées. J’étais ahuri par le bruit assourdissant qu’il émettait, puis arrêt du moteur et chute de l’engin sur le pont roulant de la carrière de granit d'Ouhar, Anthisnes. Comme j’étais sur une hauteur, j’ai eu le loisir de bien regarder le tout.

Huit à dix jours plus tard, j’étais toujours aux labours, au lieu dit "Banc des menteurs", en face de la Ferme de Houpe-le-Loup. Soudain, nouveau bruit infernal, mes trois chevaux se sont cabrés sur leurs pattes arrières en hennissant, puis Boum ! Je dois vous avouer, qu’avec une dame de La Rock, Anthisnes, venue ramasser du bois mort, nous avons eu la trouille de notre vie en voyant le V1 foncer sur nous. Heureusement au dernier moment, le moteur s’est arrêté et il est tombé juste en face de nous, dans le vallon creusé entre les deux fermes précitées. Nous avons été couverts de petits déchets de zinc et de ferraille et plusieurs carreaux des deux fermes ont volé en éclats.

A Ouffet le 29 décembre 1944, une autre bombe volante V1 égarée qui, si elle ne fait pas de victime, s'écrase et explose derrière la ferme Baye rue du Village à moins de cent mètres de l'église réduisant en miettes fenêtres et vitraux.

Nagels Théophile Marcel

Le soldat Théophile Marcel Nagels

Le 11 mai 1940 à 16h00, l'explosion prématurée d'un obus se produit au niveau de la 4éme pièce d'artillerie de 105 mm installée au Brihi Thiyou blesse gravement l'assistant pointeur et tue le soldat Théophile Nagels né à Ransberg le 2 septembre 1918.

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Courrier 14-18 ans 01.jpg





Demarche-Acar, une famille de résistants parmi d'autres

Achille DEMARCHE époux de Bény ACAR fait commerce de charbon, meubles et poêles (sa pub : Tamines domine!). Ils étaient installés au bout de la rue Aux Oies en allant vers les carrière à l'embranchement avec la route qui mène à Bende.

Dès les premiers jours de la guerre, la famille fait de la résistance, cache des réfugiés et des armes et surtout fait du renseignement. Trois enfants, trois filles. L'aînée, Laure se montre particulièrement entreprenante et raconte le combat de la famille dans son livre « Courrier de 14 à 18 ans », livre dont on peut prendre connaissance sur internet en cliquant sur le lien ci-dessous.


Lire la suite

Le monument

La construction

En 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.
La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux qui ont creusé la tranchée entre le site et la morgue pour y déposer le câble électrique.

Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, une liste non exhaustive, des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce cénotaphe.


Il faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de Jemeppes/Meuse père de maître André RENARD notaire à Ouffet, qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALE, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé en souvenir et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier. S'y trouvait également la lettre d'invitation à l'inauguration.

  • Photo 01-08-2021

  • Photo 01-08-2021

  • La boîte à cigares

  • L'enveloppe et...

  • ...la lettre d'invitation

Les sculptures métalliques

Les sculptures sont réalisées en acier CORTEN[1] , par l'artiste serésien Giovanni GELMI

Ces structures métalliques ont été posées en 2012. Des subsides étaient disponibles et le projet a été mis sur pied par les élèves des 5e et 6e primaires de l'entité.

Au niveau du sol à droite se trouve une plaque d'acier poinçonnée sur laquelle nous lisons le texte suivant :

photo juin 2023


Cette Oeuvre a été imaginée par les élèves des 5e et 6e primaires
 des écoles de l'entité avec la collaboration de l'artiste G. Gelmi
 grâce à la participation financière du Petit Patrimoine Wallon,
 de la section FNAPG et de l'Administration communale d'Ouffet.






Et sur le monument trois sculptures.

Photo avril 2023
Photo avril 2023
Photo avril 2023
L'espoir dans la postérité Fraternité Le peuple se relève


FNAGP : Féderation Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre.

  1. ↑ L'acier Corten, aussi appelé acier patinable, acier auto-protecteur, ou encore acier intempérique au Québec, est un acier à corrosion superficielle provoquée. Il est utilisé en architecture, en paysagisme, en construction et en sculpture d'extérieur, pour son aspect et sa résistance aux conditions atmosphériques.

Faisant preuve d'une excellente mémoire, les propos ci-dessous nous ont été rapportés en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI. Il a participé aux travaux et était apprenti maçon à l'époque.

Avant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de Joseph ROUXHE et évacuées.

Les pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.
Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.
Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.
Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI...
Les ouvriers communaux ont creusé la tranchée depuis la morgue pour poser un câble électrique et c'est monsieur Albert TRINE, qui dans un premier temps, s'est occupé de l'éclairage.

Monsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre. L'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.

Dans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.
Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.


La stèle et nos Héros

photo mai 2023


1940 - 1945


- Une liste de six noms reprenant les militaires morts au combat ou en détention

- Deux autres noms, des civils ayant fait de la résistance, arrêtés et morts en détention.







Une série d'informations ont été puisées sur le site de BEL MEMORIAL Consulter ce site


  • Léon BERNARD
    Léon Henri Emile Ghislain BERNARD est né le 7 novembre 1921 à Ouffet, c'est le fils de Pierre Joseph BERNARD dit Emile, tailleur de pierres et de Thérèse MARSIN dite Lydie, ménagère, époux de Madeleine DESRAMAULT.
    Le couple a une fille, Lydia née le 20 février 1944. La famille habitait le Petit Ouffet. Arrêté par les allemands en 1944, nous n'en connaissons pas le motif, il est déporté et décède à l'hôpital "Krankenhaus Bethanien" à Solingen (Allemagne) le 2 mars 1945 des suites d'une maladie pulmonaire.
    Acte de décès n° 946/45 à Solingen. Première inhumation: cimetière Parkfriedhof à Solingen-Gräfrath, tombe BII-288. Date d'inhumation: 5 mars 1945.
    Dernière sépulture: inconnue.
    Plus d'infos sur Léon, sa famille et ses parents en cliquant sur Bernard-Marsin Tombe NC16.

  • Acte de naissance de Léon Henri Emile Bernard


  • Charles HERMAN
    Charles Louis Hubert Ghislain HERMAN est né à Ouffet le 3 mai 1900, c'est le fils de Achille François HERMAN (journalier) et de Marie Amélie Irma LANDRECY (ménagère), marié avec Armandine NIZET, ils ont habité rue du Néblon 44.
    Milicien de la levée 1920 sous le numéro de matricule: 168/5001.
    Prisonnier de guerre, il est décédé le 21 janvier 1941 à Greifswald (Allemagne) d'une tuberculose miliaire. Acte de décès n° 212/1941 à Greifswald. Première inhumation: Greifswald au Neuer Friedhof (nouveau cimetière), section 41, rang 4, tombe n° 18. La dépouille est rapatriée en Belgique par le 10ème convoi le 7 juillet 1948 ou le 7 février 1949. Nous ignorons encore où elle a été inhumée.

  • Acte de naissance de Charles HERMAN

  • Fiche Sépulture et cimetière militaire


  • Samuel LEONARD
    Samuel Camille Ghislain LEONARD est né à Ouffet le 24 juillet 1917, c'est le fils de Lambert Joseph LEONARD, tailleur de pierres et de Victorine HAMOIR, il a habité rue Haïre en face de la ferme BAYE.
    Pour info : la famille Joseph LEONARD-HAMOIR dite « Les Zézennes » est installée dans le Tôt et pour l’anecdote, tous les enfants ont reçu des prénoms tirés de la Bible, voir Léonard-Hamoir NC51.
    Célibataire, Il est volontaire de carrière 1937 et soldat au premier régiment des lanciers sous le numéro de matricule: 139.
    Prisonnier de guerre, il décède le 2 novembre 1941 (suicide par arme à feu) à Micheldorf (Autriche). Première inhumation: Bad Berneck im Fichtelgebirge. Exhumé le 26 avril 1950, sa dépouille est rapatriée en Belgique par le 6ème convoi le 29 avril 1950.
    Nous ignorons encore le lieu de l'inhumation.

  • Acte de naissance de Samuel LEONARD

  • Samuel LEONARD - Fiche Sépultures et cimetières militaires


  • Auguste LINOTTE
    Auguste Felix Ghislain LINOTTE est né à Ouffet le 12 février 1917, c'est le fils de Joseph LINOTTE (tailleur de pierres) et d'Alice COLLETTE (ménagère), Tombe NC559 en préparation. Combattant 1940-45, soldat au 3ème Régiment du Génie, prisonnier de guerre.
    Gravement malade en captivité, il est rapatrié et décède à Ouffet le 25 juin 1944. Il est inhumé Tombe 477 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Nous connaissons à Auguste un frère, Michel, et une sœur, Monique.

  • acte de naissance d'Auguste Linotte

  • Décès d'Auguste Linotte le 25/06/1944

  • Auguste Linotte °12/02/1917 - †25/06/1944


  • Fernand PIROTTE
    Fernand Florent, né le 1 avril 1916 à Hamoir porte le même prénom que son père, c'est le fils de Fernand PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin à angle aigu formé par les rues Halbadet et Cuvelier.
    Notre héros est caporal, milicien de la levée 1938 sous le numéro de matricule: 112/90630. Attaché au 12ème de ligne il trouve la mort à Kuurne lors de la Bataille de la Lys alors qu'il est aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur.
    Les faits sont rapportés dans un livre écrit par Paul BIRON intitulé « Les 18 jours de Mon Mononke » : Ce 24 mai, mon adjoint est tué et le caporal PIROTTE blessé par une rafale de mitrailleuse. Il tente de rejoindre seul l'arrière, le soldat DROUGUET se précipite, le prend sur son dos et c'est à ce moment qu'une balle atteint à nouveau Fernand et le tue.
    Sa dépouille a été inhumée le 27 mai 1940 à Kuurne, exhumée le 22 juin 1940, elle rapatriée à Ouffet le 27 juillet 1940 où elle repose dans la Tombe 316 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.

  • Acte de naissance de Fernand Florent Pirotte

  • Acte de décès de Fernand Florent Pirotte

  • Fernand Pirotte - Fiche Sépultures et cimetières militaires


  • Edouard SEPULCHRE
    Edouard Louis Gérard est né á Liège le 6 décembre 1911
    Edouard réside au manoir de Xhenceval, il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE (ingénieur civil, né à Maxéville en France) époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST DE VIVARIO de RAMZEE. Notre héros, milicien de la levée 1934 sous le numéro de matricule: 104/82264, était sergent au 9ème régiment de Ligne et perd la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à Senlisse-lez-Dampierre en France, inhumé d'abord sur place, il fut ramené en Belgique au début de l'année 1956 et repose dans la sépulture familiale Tombe NC27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet.

  • acte de naissance de Edouard Sepulchre

  • Edouard SEPULCHRE - Fiche Sépultures et cimetières militaires

  • Décès d'Edouard Louis Sépulchre le 19/06/1940


  • Urbain DEHARRE
    Urbain Arthur Gislain DEHARRE est né à Ouffet le 16 avril 1908. Il est le fils de Arthur Jean Joseph DEHARRE tailleur de pierres et de Marie Eudoxie Elvire BLETARD. Il était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, le 21 décembre 1935 il avait épousé Mathilde Joséphine Ghislaine MARÉCHAL. Actif dans la résistance, le 6 mai 1944 la Gestapo a cerné la maison, il est arrêté, incarcéré à la Citadelle de Liège et ensuite transféré vers Buchenwald (Allemagne), par le convoi du 19 juin 1944 (il a voyagé par le même convoi que Camille DOYEN). Son numéro de prisonnier au camp de concentration de Buchenwald était 60183. Transféré le 29 octobre 1944 vers le camp de concentration de Mittelbau (en même temps que Camille DOYEN). Il serait décédé au camp de concentration de Harzungen en février 1945. Selon Les archives du Centre international de documentation des persécutions nazies, la date de décès serait le 26 février 1945. Pour la Belgique le jour du décès n'est pas exactement connu et, un avis daté 22 octobre 1947 au Moniteur Belge des 24 et 25 mai 1948 le déclare décédé en février 1945 à Harzungen, le lieu de l'inhumation est inconnu.
    Voir aussi Commerces rue Tige Martin.

  • extrait du Moniteur 145-146 de 1948

  • acte de naissance d'Urbain DEHARRE

  • Mariage Deharre-Maréchal le 21/12/1935

  • Décès d'Urbain Deharre le ?? février 1945

  • Urbain Deharre. Il s'agit de Sangerhausen en Saxe


  • Camille DOYEN
    Camille Henry Joseph Jules DOYEN, né à Seraing le 6 janvier 1906, fils de Henri DOYEN (fondeur) et Léonardine NIZET (ménagère), ils habitaient rue de la Neuville à Seraing. Camille, ouvrier de scierie, marié avec Nelly CORNET, avait 6 enfants (âgés de 6 à 16 ans), domicilié rue Halbadet, il fut arrêté à Ouffet, prisonnier politique il est déporté le 5 mai 1944 et transféré au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne), par le convoi du 19 juin 1944 (a voyagé par le même convoi que Urbain DEHARRE). Son numéro de prisonnier à Buchenwald était le 60186. Transféré le 29 octobre 1944 vers le camp de concentration de Mittelbau, (en même temps qu'Urbain DEHARRE). Il est y est décédé à l'infirmerie le 12 février 1945 à 08h10, son corps été ramené à Ouffet après la guerre, nous ignorons par quel moyen. Un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Nous ignorons encore où i est inhumé.

  • Acte de naissance de Camille Henry Joseph Jules DOYEN

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Photos diverses

  • Auguste Linotte Monument du cimetière 09/10/2022

  • Fernand Pirotte Monument du cimetière 09/10/2022

  • Le coffre d'Hubert Jehoulet, compagnon d'armes de Fernand Pirotte 10/10/2022



Fernand Genon, prisonnier de guerre, époux de Louise Delvosal. Café Genon rue du Perron et imprimeur, atelier installé à droite dans le fond de la cour en montant vers l'église.Edgard Englebert, prisonnier de guerre. Fermier à Néblon le Pierreux.Fernand Grogna, prisonnier de guerre. Fils de Camille Grogna et Marie Poncin de la Ferme de Himbe. Il a été fermier à LonguevilleJules Lamer, prisonnier de guerre. Carrier, époux de ??? Septon, habitait Es TôT.José Servais, prisonnier de guerre, époux de Georgette Mossay. Cantonnier, fossoyeur commune d'Ouffet. A habité Rue du Village. Inhumés tombe 37 nouv.cimet.Félix Poncin, aucun renseignement, en auriez-vous ?Joseph Genot, volontaire de guerre, plus d'infos au chapitre suivantEdgard Genot, prisonnier de guerre. Epoux de Gilberte Harzimont. Artilleur au fort de Boncelles. Carrier, a habité rue de Hody. Tombe 191 Nouv. cimet.Lucien Pêtre, prisonnier de guerre. Epoux de Lisette Gorbounoff. Cantonnier, a habité rue Halbadet.Hubert Hans, aucun renseignement, en auriez-vous ?Firmin Dory, °21/07/1914 Ouffet et y †24/01/1985, combattant et prisonnier de guerre, époux de Jeanine Daens. Forestier, a habité rue du Tige.Jules Blétard, prisonnier de guerre, époux de Marie-Thérèse Michel. Peintre, a habité le Tige d'Anthisnes.Victor Lardinois, prisonnier de guerre, °25/06/1914 Harzé †12/01/1998 Sainte-Ode, époux de Marthe Marie Rose Collin. Ferme de CrosséeLéon Guelder, prisonnier de guerre, °10/02/1902 Ouffet †05/03/1988 Ouffet, époux de Louise Minet. Mécanicien en carrières, a habité à Temme.Fernand Graindorge, prisonnier de guerre, époux de Olga Bernard. Forgeron, électricien, a habité rue du Perron.Fernand Bréda, prisonnier de guerre, Célibataire. Habitait chez ses parents rue Mognée, a travaillé à la ferme Prévot à Vien. Après la guerre, part pour la région de Châtelet.Clément Hercot, prisonnier de guerre, époux d'Anna Dory. Ouvrier d'usine, a habité Temme.Emile Delvaux, °09/12/1906 Ouffet †20/07/1984 Huy, Combattant et prisonnier de guerre, époux d'Hélène Charlier. Boulanger Union Coopérative Ouffet, a habité rue de Hody.Albert Godelet, prisonnier de guerre, époux de ???? . Assureur, a habité rue du Village.Alexis Henry, prisonnier de guerre, °13/05/1917 Seny †11/02/1986, époux de Nelly Vincent. Plombier, couvreur. Tige d'Anthisnes, Doyard, rue du BoutLéon Lahaye, prisonnier de guerre, époux de Mathilde Brialmont, ont habité Temme. Ouvrier carrier ?Jules Terwagne, prisonnier de guerre, époux de d'Elsa Thys, marchand de bestiaux. Brihy ThiyouAlbert Lambin, prisonnier de guerre, époux de Joséphine Halconruy. Débiteur aux carrières Depauw, a habité rue du Tige.Joseph Prévot, prisonnier de guerre, époux d'Odette Graindorge. Travaillait à la ferme du château à Béemont puis ouvrier carrier a habité à Pair puis rue Cuvelier.Emile Lallemand, prisonnier de guerre, époux de Madeleine Renwart. Il n'a pas connu son père décédé pendant sa captivité. Repris le métier de chevilleur de son père. DoyardCamille Bonfond, prisonnier de guerre, °14/01/1906 Harzé †18/04/1986 Ouffet, époux de Caroline Haquet. Ouvrier à Nestlé à Hamoir puis cultivateur puis de nouveau ouvrier à Nestlé, a habité rue Mognée.Jules Orban, prisonnier de guerre, époux de Laure Beaulieu. Peintre, a habité Seraing.Joseph Petry, combattant, résistant, prisonnier de guerre, °28/03/1908 Neuville/Condroz †28/01/2001 Seny, célibataire. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.Léo Terwagne, prisonnier de guerre, époux de Julienne Henrion. Boucher, installé rue du Village.Tombe NC179 nouv. cimet. OuffetRené Tambour, combattant, prisonnier de guerre, °03/04/1911 Ouffet †??/??/1984 Huy, époux de Milda Vedze. Ouvrier carrier, a habité rue du Tige.Emile Cornet, prisonnier de guerre, époux d'Alexandrine Grignet. Fontainier à Ouffet, a habité rue du Village.René Gerard, prisonnier de guerre, époux de Clémentine Delvenne. Ouvrier carrier, a habité le Tige d'Anthisnes.Georges Mignolet, prisonnier de guerre, époux de Gaby Defays. Instituteur communal, A habité rue du Village.Georges Polet, prisonnier de guerre, époux d'Andrée Lamalle. Traceur régleur en usine, a habité rue Mognée.Omer Grogna, prisonnier de guerre, époux de Louise Dawance. Habitation et épicerie rue Haïre, exploite le moulin à l'entrée de la rue du VillageEli Henry, prisonnier de guerre, époux de Maria Vanderdooren. Transporteur, a habité au coin de la rue des Pahys avec la rue Cuvelier.Maurice Dessaint, prisonnier de guerre, plus d'infos au chapitre suivantCarlos Jenray, prisonnier de guerre, époux d'Emilia Denoël. Ouvrier carrier, a habité rue Mognée. Tombe 155 nouv. cimet. OuffetCharles Willem, prisonnier de guerre, époux de Marie-Henriette Mathieu. Un mandat de bourgmestre. Menuisier, a habité rue du Tige et Tige Martin. Tombe 41 nouv. cimetièreJoseph Gruslin, prisonnier de guerre, époux de Simone Lallemand. Ont exploité la ferme du château à Ouffet. La famille s'expatrie au Québec en 1950.Jules Delhamende, prisonnier de guerre, époux de Hermine Simonis. Tailleur de pierres, a habité rue du Tige.Marcel Grogna, combattant, prisonnier de guerre, °01/05/1918 Rendeux †24/09/1996 Ouffet, époux de Maria Bertha Marie GOBERT née à Tohogne le 15 octobre 1923. Ferme de Xhenceval.Arthur Dory, prisonnier de guerre, époux d'Anna Goffin. Tailleur de pierres, concierge à l'athénée.René Lontin, combattant, prisonnier de guerre, °11/01/1912 Seraing †03/11/1985 Esneux, époux d'Anna Harzimont. Ouvrier carrier, ont habité Es Tô.Pris 40-45 01.71.jpg
À propos de cette image

Volontaires, combattants, prisonniers de guerre, résitants (Archives Ferdinand Braquet)

Pour connaître les noms, placez le curseur sur le visage de la personne à identifier.


Plus d'infos disponibles pour :

Dessaint Maurice

Prisonnier en Allemagne, il trouve le temps long et s'évade en 1943 _______ Lire plus

Genot Joseph

Volontaire Brigade Piron, il débarque en Normandie en août 1944 _________ Lire plus




... et bien d'autres qui ne figurent pas sur la photo

- Marcel Bastin : combattant 40-45. Né à Erezée le 14 mai 1912 et décédé à Liège le 10 avril 1992. Veuf de Simone DEBLIRE Tombe NC329. Ils ont habité rue de Hody, Marcel était cordonnier.

- Raymond BEAULIEU : combattant guerre 40-45. Né à Ouffet le 15 mai 1915 et y décédé 24 janvier 1985. Veuf de Jeanne GILIS. Voir Tombe NC59. Ils ont habité rue de Hody.

- Eli BERNARD : combattant, déporté, résistant 40-45. Né à ???? le ???? 1912 et décédé à Ouffet le 11 janvier 1964. Epoux de Marie Cornet. Ils ont habité le Tige d'Anthisnes.

- Jean Joseph BLETARD : combattant, résistant. Né à Ouffet le 28 août 1918 et décédé à Huy le 5 juin 1994. Epoux de Léa SIMONIS.

- Robert COLLARD : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Né à HEYD le 13 août 1921, décédé à Ouffet le 12 août 1993, époux de Martha LECOQ, voir Collard-Lecocq NC336.

- Victor COLLARD : prisonnier politique 40-45 (Camp de Dachau). Né à Bertrix le 26 août 1901 et décédé à OUFFET le 11 novembre 1986. Époux de Julienne THIERNESSE, voir Collard-Thiernesse NC197.

- Emile Cornet : prisonnier de guerre 40-45. Né à ???? le ???? 1907 et décédé à Ouffet le 15 septembre 1965. Epoux de Grignet Alexandrine. Tombe NC102. Ils ont habité ????

- Carl COX : résistant 40-45. Né le 25 septembre 1926 à My et décédé à Ouffet le 8 mars 1994. Epoux de Renée STREE. Tombe G190. Ils ont habité rue Haïre.

- Joseph ENGLEBERT : combattant 40-45. Né à Fraiture - Comblain le 11 mars 1920 et décédé à Néblon le Pierreux le 18 avril 2001. Époux de Céline VAN HOLSAET. Tombe NC154. Ils ont habité Néblon le Pierreux.

- Eli GENOT: combattant 40-45. Né le 8 février 1907 à Ouffet et y décédé 21 mars 1990. Tombe NC200 ?? Epoux d'Irène CLEMENT. Ils ont habité rue Sauvenière.

- Léopold GOFFIN : résistant, 40-45. Né à Ouffet le 3 décembre 1915 et y décédé le 15 mai 2011. Époux de Flore FURNEMONT, voir Goffin-Furnémont NC207. Ils ont habité la Rue Haïre Ouffet.

- Fernand JAMART : volontaire de guerre 40-45. Né à Tillou (France) le 6 décembre 1922 et décédé à Ouffet le 13 avril 1988. Époux d'Elise WILKIN. Ils ont habité ???

- Ernest HENRY : ancien combattant 40-45. Né à Ouffet le 9 février 1912 et décédé à ???? le 4 août 1945. Epoux d'Alice WILLEM, voir Henry-Willem NC153. Ils ont habité Rue Tige Pirette Ouffet.

- Fernand LAHAYE : combattant 40-45. Né à ???? le ???? 1905 et décédé le 24 septembre 1981. Veuf d'Anna DORY. Tombe NC568 ???. Ils ont habité la rue Haïre.

- Joseph LARDOT : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Né à Anthisnes le 5 juin 1919 et décédé à Esneux le 20 juillet 2000. Epoux de Marie-Thérèse HENRY. Tombe NC217. Ils ont habité au Doyard.

- Urbain LESPAGNARD : prisonnier de guerre 40-45. Né à Harzé le 8 août 1919 et décédé à Ouffet le 4 août 2001. Epoux de Nelly GOFFIN. Tombe NC555. Ils ont habité rue Hestrumont.

- Roger LINOTTE : combattant, prisonnier politique, résistant 40-45. Né à OUFFET le 30 septembre 1919 et y décédé le 5 avril 1987. Epoux d'Andrée SERVAIS. Tombe NC496. Ils ont habité dans le Tô.

- Georges MARCHAL : combattant 40-45. Né à Sprimont le 20 septembre 1920 et décédé à Huy le 22 août 1995. Epoux de Gabrielle ETIENNE. Tombe NC??. Ferme du Richichou rue de Hamoir.

- Charles MEES : combattant et prisonnier de guerre 40-45. Président de la F.N.A.P.G. Né à Fraiture le 14 janvier 1918 et décédé à Huy le 1 juin 2001. Époux de Jeanne BRAQUET. Tombe NC224. Ils ont habité le Tige d'Anthisnes.

- Félicien MOTTET : combattant 40-45. Né à Tihange le 11 août 1919 et décédé à Ouffet le 22 décembre 1985. Veuf de Marie MOTTARD. Tombe NC567. Ils ont habité rue Aux Oies.

- Adolphe PARENT : invalide de guerre 40-45. Né à Villers le Bouillet le 8 décembre 1920 et décédé à l’hôpital de Bavière le 12 août 1984. Epoux de Marthe MAGNEE. Ils ont habité rue des Pahys.

- Augustin RINGLET : percepteur des postes, prisonnier de guerre 40-45. Né à Bende Jenneret le 2 juillet 1910 et décédé à Ouffet le 20 mars 1988. Tombe NC310. Epoux de Marie FIVET.

... et d'autres dont nous n'avons pas connaissance

Aussi, comptons-nous sur vous pour nous le faire remarquer !

Recherches toujours en cours


... et d'autres natifs d'Ouffet

  • Résistante, membre de l'armée secrète, Marie Goffin née le 8 décembre 1899 à Ouffet sera arrêtée à Fraiture en Condroz à son domicile le 3 septembre 1944 et fusillée le lendemain. Georges Guissard de Fraiture/Condroz, son époux, avait également un rôle important dans l'organisation de la résistance. Ces deux personnes sont citées dans le livre de Laure Demarche Courrier de 14 à 18 ans.


  • Marie Goffin

  • Monument de l'armée blanche Fraiture/Condroz

  • Guerre 40-45 Monument de la résistance Fraiture Détails.jpg

Les « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge

L’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans » regroupée le temps d’un été par les hasards et les nécessités d’une guerre derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.
Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.

Ouffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes ayant vécu cette triste expérience :
* Emile PETRE, époux de Marie GENOT, ils habitaient au Petit Ouffet, inhumés tombe 525 nouveau cimetière d'Ouffet.
* Georges LEDOUX, époux de Claire HOUBLEU, ont habité rue du Village.
* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet, inhumés tombe 482 nouveau cimetière d'Ouffet.
* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien.

Vous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune aux bénéficiaires afin de les aider à faire valoir leurs droits.

  • CRAB 1.JPG
  • CRAB 2.JPG
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Guerre 40-45 Convocation service de patrouille.jpg

Exigences de l'occupant

Parmi leurs nombreuses exigences, il y en avait notamment une qui concernait les civils.
Les résistants faisant régulièrement sauter des pylônes haute tension pour déstabiliser le bon fonctionnement du pays, l'occupant avait alors sommé les responsables communaux d'instaurer un service de garde auquel les hommes présents à Ouffet devaient se plier. Ils devaient passer les nuits au pied des infrastructures et servir ainsi d'otages. Ci-contre une de ces "invitations" adressée à Lucien GENOT. Voir Tombe D251 et Guerre 14-18 Offet

Le poste des PTT à droite sous les supports bardés d'isolateurs soutenant les fils. Il faut savoir que chaque abonné devait disposer de deux fils. Vue d'avant 1914


Une action musclée de la résistance

Durant la guerre, à Ouffet comme dans d'autres villages, sympathie pour l'ordre nouveau ou vengeance, les lettres de dénonciations adressées à l'occupant n'étaient pas rares.
A l'époque, les PTT (Poste, téléphone, télégraphe) se situaient Rue Sauvenière. Plusieurs personnes dont Edmond PHILIPPART (percepteur), Simone FOUAT (opératrice téléphone), Fernand JULIEN (facteur) et d'autres interceptaient et détruisaient les courriers identifiés comme tels.
Un des dénonciateurs particulièrement pro-allemand habitait la Rue de Hody et causait pas mal de problèmes. Envisageant son élimination, un responsable de la résistance demanda l'avis d'une personnalité locale qui lui répondit « Vo n'sauri aller trop reu », (Vous ne sauriez aller trop vite).
C'est ainsi qu'un soir l'intéressé est appelé à répondre au téléphone chez son voisin, il ne fit que quelques pas avant d'être abattu par deux hommes qui n'ont jamais été identifiés.

Documents photographiques divers

  • Reigil 76.71.jpg
  • Reigil 77.71.jpg

  • La cérémonie religieuse le dimanche 15 mai 1965

  • Le corso fleuri...

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  • Reigil 62.71.jpg
  • Reigil 64.71.jpg
  • Reigil 65.71.jpg
  • Dessaint M 07.jpg
  • Libér 40-45 11.jpg
  • Reigil 66.71.jpg
  • Reigil 67.71.jpg
  • Reigil 68.71.jpg
  • Reigil 69.71.jpg
  • Reigil 70.71.jpg
  • Reigil 71.71.jpg
  • Reigil 72.71.jpg
  • Reigil 73.71.jpg
  • Guerre 40-45 avis Der Kreiskommandant.jpg
  • Guerre 40-45 Convocation Halloy Ernest.jpg

  • Entrée des américains à Ouffet...

  • ...par la Chaussée de Huy...

  • ...direction Liège par la rue de Hody

  • Guerre 40-45 10.jpg
  • Guerre 40-45 11.jpg


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