Clermont-sous-Huy : Différence entre versions

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* Gilles de Clermont qui fonda l’abbaye du Val-Saint-Lambert par une donation aux religieuses de Signy ;
 
* Gilles de Clermont qui fonda l’abbaye du Val-Saint-Lambert par une donation aux religieuses de Signy ;
 
* Otbert, prince-évêque de Liège qui assiégea le château ;
 
* Otbert, prince-évêque de Liège qui assiégea le château ;
* Adolphe de La Marck, prince-évêque de Liège qui décéda au château.
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* Adolphe de La Marck, prince-évêque de Liège qui décéda au château ;
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* Émile Visart de Bocarmé, bourgmestre de Clermont-sous-Huy de 1964 à 1976, qui rénova le château de Magnery.
  
 
==Évènements==
 
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Version du 13 mai 2013 à 16:24

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Clermont-sous-Huy (Clérmont-dizo-Hu en wallon), sur la rive droite de la Meuse, est l'un des quatre villages qui forment l'entité d'Engis.

Géographie

Le village de Clermont forme une sorte de croissant qui s'enroule autour de Hermalle-sous-Huy et dont les pointes touchent à la rive droite de la Meuse, tant à l'est (où Clermont est limité par Éhein-Bas) qu'à l'ouest (où Ombret constitue la limite).

Il s'étend donc du val mosan, par les Ardennes condruziennes, jusqu'au plateau du Condroz avec un relief complexe présentant, à certains endroits, de fortes pentes boisées qui intéressent les cyclistes amateurs d'effort :

  • la côte de Clermont est cotée par Cotacol à 118 (dénivellé 147 m),
  • celle du Thier des Fontaines à 185 (dénivellé 136 m),
  • celle de Niharmont à 93 (dénivellé 129 m).

Les routes sinueuses conviennent aux rallyes (comme les « 12 heures de Huy », de 1954 à 1969).

Historique

L'existence d'une villa gallo-romaine est avérée au Ier siècle au fond d’Avry (sur le plateau), un habitat romain et un four à chaux (en activité jusqu'au IIIe siècle) le sont aussi dans la vallée.

Sur l’éperon rocheux d'Engihoul (actuellement dans Éhein-Bas]], les comtes de Clermont bâtirent aux environs de l'an Mil un château qui donnait le contrôle de la Meuse. Assiégé en 1095 par le prince-évêque Otbert et devenu propriété des princes-évêques par achat, il subit une première attaque des Hutois en 1300. Le seconde, en 1346, lui fut fatale : il fut détruit et ses ruines - quasiment enterrées - ne furent redécouvertes et fouillées qu'en 1975 par les Chercheurs de la Wallonie.

La Seigneurie de Clermont passa de mains en mains jusqu’en 1795 où la France anexa la Principauté de Liège. Une délimitation des territoires communaux de Clermont et Hermalle, par le placement de bornes, fut réalisée en 1810.

En 1977, Clermont est fusionné avec les villages d'Éhein-Bas, Hermalle et Engis pour former l'entité engissoise.

Industrie

Une poudrerie existe à Clermont-sous-Huy depuis 1850. Créée par la société Hilgers & Cie qui produit de la poudre noire, elle va changer de nom au fil des acquisitions et fusions d'entreprises. Depuis 1990, elle appartient au groupe SNPE et se nomme PB-Clermont.

Occupant environ 90 personnes, elle fabrique de la poudre propulsive pour armes sous forme de poudre sphérique, à raison de 2 000 T par an, pour l'usage militaire et pour l'usage civil.

Classée Seveso, elle respecte les normes internationales ISO 9001 et AQAP 120.

En 2013, l'attention du public a été attirée sur l'entreprise en raison de trois accidents : un début d'incendie, une fuite d'acide, et l'embrasement de quelque 250 kg de poudre noire, le 26 mars 2013 ; dans ce dernier accident, deux ouvriers Kevin Mahy et Patrice Ramackers - ont été gravement brûlés ; ils sont décédés peu de temps après.

Culture et tourisme

Village champêtre, Clermont est composé de plusieurs hameaux relativement éloignés les uns des autres et se visite partie en voiture, partie à pied.

Au nord-ouest de la localité se trouve Attine avec un château du XVIIIe siècle occupé au XXIe siècle par un centre équestre de réputation mondiale.

Au lieu-dit La Croix, un poteau à bras en fonte indique les hameaux des Granges, du Fagnet et de Sainte-Barbe avec ses deux belles fermes ; sur les portes de l'une d'elles se trouvent deux chronogrammes : « DIeV soIt La garDe De Ce LIeV » et « Ie Change DonC MaIs poVr Vn bIen » (1713).

Un peu plus au sud, on a vue sur la cour de de la ferme du château de Halledet et sur la tour d’escalier octogonale de ce manoir du XVIe siècle, agrandi et rénové au XIXe en style néo-gothique.

Encore un peu plus au sud, sur la route de Saint-Sevérin, se trouve le château de Magnery (fin XVIIIe siècle).

Le hameau central de Clermont est dit Aux-Houx ; il présente de jolies maisons et fermes, une école communale, l’église paroissiale Sainte-Barbe et, l'ancien presbytère réaménagé en gîte. C'est le point de départ d'une promenade guidée en boucle de 4,5 km.

La route qui descend vers Hermalle-sous-Huy passe par le hameau des Fontaines dont l’eau de source fut renommée au début du XXe siècle (2e prix à l’Exposition universelle de Liège en 1905).

La pointe ouest du croissant clermontois atteint les limites d'Hermalle-sous-Huy et d'Ombret. On y trouve la Ferme aux Prés (contreforts de 1609), le hameau de la Vignette qui doit probablement son nom à l'ancienne culture de la vigne, et le Fouyet tout en bord de Meuse.

Personnalités liées

  • Lambert, 1er comte de Clermont et de Montaigu ;
  • Gislebert de Duras, 2e comte de Clermont, compagnon de Godefroy de Bouillon lors de la croisade de 1096, qui offrit avant son départ une partie de sa fortune à l’abbaye de Cluny pour la construction de l’église Saints-Pierre-et-Paul de Saint-Séverin-en-Condroz ;
  • Gilles de Clermont qui fonda l’abbaye du Val-Saint-Lambert par une donation aux religieuses de Signy ;
  • Otbert, prince-évêque de Liège qui assiégea le château ;
  • Adolphe de La Marck, prince-évêque de Liège qui décéda au château ;
  • Émile Visart de Bocarmé, bourgmestre de Clermont-sous-Huy de 1964 à 1976, qui rénova le château de Magnery.

Évènements

Chaque été, les villageois se rassemblent pour la fête des moissons.

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Flagothier (Jean), Si Clermont était conté…, Ed. Jean Flagothier, 1995 ;
  • Nicole Hanot, « Engis » dans Histoire & Patrimoine des communes de Belgique. Province de Liège, Racine, 2010, p. 162 à 167.