Éhein-Bas : Différence entre versions

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Éhein-Bas (''Éhin'' en wallon), sur la rive droite de la Meuse, est l'un des quatre villages qui forment l'entité d'[[Engis]].
 
Éhein-Bas (''Éhin'' en wallon), sur la rive droite de la Meuse, est l'un des quatre villages qui forment l'entité d'[[Engis]].
  
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==Patrimoine==
 
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Un éperon rocheux boisé domine la Meuse au lieu dit Engihoul. C'est à son sommet duquel que fut érigé, aux alentours de l’an Mil, le château des Comtes de Clermont. Devenu propriété du prince-évêque de Liège, il fut détruit, rasé et ses ruines enterrées par les Hutois, en 1346. Les fondations ne furent retrouvées qu'en 1975 par les Chercheurs de la Wallonie mais ont disparu en raison de l’extension de carrières.
 
Un éperon rocheux boisé domine la Meuse au lieu dit Engihoul. C'est à son sommet duquel que fut érigé, aux alentours de l’an Mil, le château des Comtes de Clermont. Devenu propriété du prince-évêque de Liège, il fut détruit, rasé et ses ruines enterrées par les Hutois, en 1346. Les fondations ne furent retrouvées qu'en 1975 par les Chercheurs de la Wallonie mais ont disparu en raison de l’extension de carrières.
  

Version du 13 mai 2013 à 16:35

 vue du rocher depuis l'ancienne route de Liège
Rocher d'Engihoul à Éhein-Bas

Éhein-Bas (Éhin en wallon), sur la rive droite de la Meuse, est l'un des quatre villages qui forment l'entité d'Engis.

Historique

Éhein-Bas a été habité dès le paléolithique ; la preuve en a été apportée par divers chercheurs, dont Ernest Doudou, l'un des explorateurs de grottes du rocher d'Engihoul.

Ce territoire a appartenu à la seigneurie d'Éhein qui, bien qu'ayant droit de haute, moyenne et basse juridiction, a vu son administration liée à celle de Hermalle-sous-Huy jusqu'en février 1748.

Éhein s'étendait de la Meuse à l’Ardenne condruzienne et était contigüe à Clermont-sous-Huy.

La fusion des communes, en 1977, a scindé l'ancienne commune en deux, attribuant Éhein-Bas à l’entité engissoise et Éhein-Haut à celle de Neupré.

Patrimoine

 schéma de la grotte.
Plan de la grotte de Rosée

Un éperon rocheux boisé domine la Meuse au lieu dit Engihoul. C'est à son sommet duquel que fut érigé, aux alentours de l’an Mil, le château des Comtes de Clermont. Devenu propriété du prince-évêque de Liège, il fut détruit, rasé et ses ruines enterrées par les Hutois, en 1346. Les fondations ne furent retrouvées qu'en 1975 par les Chercheurs de la Wallonie mais ont disparu en raison de l’extension de carrières.

Le rocher est lardé de tous, cavernes, et grottes, qui ont été explorées par par Philippe-Charles Schmerling et d'autres chercheurs à partir de 1831.

Deux de ces grottes figurent dans le patrimoine exceptionnel de Wallonie mais sont interdites d'accès au public pour éviter leur altération et la mise en danger d'une faune souterraine découverte seulement en 1999 : la grotte Lyell (du nom du scientifique Sir Charles Lyell qui la visita en 1860) et la grotte de Rosée (du nom du baron de Rosée qui en était propriétaire en 1906 lorsqu'elle fut découverte par Ernest Doudou et Arthur Vandebosch).

Industrialisation

Principalement territoire boisé et agricole, Éhein a possédé une tuilerie et un four à chaux - qui subsiste encore au bas de la « route des 36 tournants ».

Au XXe siècle, ses terres du bord de Meuse sont intégrées dans un parc d'activité économique qui s'étend jusque et dans Hermalle-sous-Huy.

Personnalité liée

  • le baron Noël Hilarion de Villenfagne, ancien bourgmestre liégeois, qui à la fin du XVIIIe siècle, a installé dans sa propriété d'Engihoul sa propre imprimerie et qui y a édité notamment son Histoire de Spa (1796, en 30 exemplaires) ; cet atelier fut fermé par la police napoléonienne.

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Nicole Hanot, « Engis » dans Histoire & Patrimoine des communes de Belgique. Province de Liège, Racine, 2010, p. 162 à 167.