Guerre 40-45 Ouffet : Différence entre versions
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circle 449 165 20[[ Carlos Jenray, prisonnier de guerre, époux d'Emilia Denoël. Ouvrier carrier, a habité rue Mognée. Tombe 155 nouv. cimet. Ouffet]] | circle 449 165 20[[ Carlos Jenray, prisonnier de guerre, époux d'Emilia Denoël. Ouvrier carrier, a habité rue Mognée. Tombe 155 nouv. cimet. Ouffet]] | ||
circle 518 154 20[[ Charles Willem, prisonnier de guerre, époux de Marie-Henriette Mathieu. Un mandat de bourgmestre. Menuisier, a habité rue du Tige et Tige Martin]] | circle 518 154 20[[ Charles Willem, prisonnier de guerre, époux de Marie-Henriette Mathieu. Un mandat de bourgmestre. Menuisier, a habité rue du Tige et Tige Martin]] | ||
− | circle 600 147 20[[ Joseph Gruslin, prisonnier de guerre, époux de | + | circle 600 147 20[[ Joseph Gruslin, prisonnier de guerre, époux de Simone Lallemand. Ont exploité la ferme du château à Ouffet. La famille s'expatrie au Québec en 1950.]] |
circle 671 151 20[[ Jules Delhamende, prisonnier de guerre, époux de Hermine Simonis. Tailleur de pierres, a habité rue du Tige.]] | circle 671 151 20[[ Jules Delhamende, prisonnier de guerre, époux de Hermine Simonis. Tailleur de pierres, a habité rue du Tige.]] | ||
circle 743 150 20[[ Marcel Grogna, prisonnier de guerre, né le 1 mai 1918 à Rendeux, époux de Maria Bertha Marie GOBERT née à Tohogne le 15 octobre 1923. Ferme de Xhenceval.]] | circle 743 150 20[[ Marcel Grogna, prisonnier de guerre, né le 1 mai 1918 à Rendeux, époux de Maria Bertha Marie GOBERT née à Tohogne le 15 octobre 1923. Ferme de Xhenceval.]] |
Version du 27 octobre 2022 à 13:10
Sommaire
- 1 Guerre 40-45 à Ouffet
Guerre 40-45 à Ouffet
Cette page est une ébauche, elle est régulièrement complétée. Si vous avez des infos n'hésitez pas à nous contacter
Préface
L'appellation de Seconde Guerre Mondiale (en espérant qu'un jour nous ne soyons pas obligés de la qualifier de deuxième) est plus appropriée, elle fera plus de 65 millions de victimes.
Le début du second conflit mondial n’a pas lieu en Europe en 1939, mais en réalité deux ans plus tôt. Dès 1937, le Japon commet des massacres de masse en Chine, notamment à Nankin. La Seconde Guerre mondiale débute donc en Asie dès 1937. Pour l'Europe, c'est l'invasion de la Pologne par les armées allemandes le 1er septembre 1939 qui déclenchera formellement les hostilités.
Plus de renseignements sur ce conflit : Voir
... Et à Ouffet
Ouffet a comme toute la Belgique subit les affres de la guerre, cependant, comparé à certaines villes abondamment bombardées, entièrement détruites et à des villages aux habitants décimés par la soif de vengeance de l'envahisseur, il s'en tire relativement bien.
Nous vous rapportons ci-dessous les anecdotes et évènements glanés au fil de nos découvertes et de nos rencontres.
Les cloches de l'église d'Ouffet
En juillet 1943, notre nouveau curé, l'abbé Joseph DEHALLEUX fraîchement installé, eut le désagrément de voir les allemands en mal de bronze pour leurs canons, enlever nos deux plus grosses cloches qu'ils emmenèrent à Hambourg.
Monsieur l'abbé Gendarme, notre vicaire d'alors, apprit en 1945, qu'elles étaient très probablement rentrées à ... Anvers. Il voulut s'en assurer en allant vérifier sur place. Il resta bouche bée en apercevant une nuée de cloches s'étirant sur près de cinq kilomètres. Qu'à cela ne tienne, il se mit en devoir de retrouver les nôtres.
Bref, les cloches rentrèrent à Ouffet et défilèrent dans le village posées sur un chariot, mais... sur le parvis de l'église, elles n'étaient encore nulle part : Voir Joseph DEHALLEUX
Atterrissage forcé d'un chasseur bombardier américain à Ouffet en décembre 1944.
Bombes volantes, armes aveugles de représailles d'Hitler
Aux confins de notre commune : La Petite Gazette du 19 novembre 2003 _____ AU TEMPS OÙ VOLAIENT LES ROBOTS…
Il y a déjà cinq mois que j’ai reçu le témoignage de M. V. LAMBION, de Comblain-la-Tour, seule l’abondance des courriers reçus sur le sujet explique cette parution si tardive ; il paraît que là réside la réalité du succès… laissons-lui la parole.
J’avais alors 20 ans et je commençais les premiers labours d’automne à la ferme Ch. DEFECHEREUX, à Sparmont (Comblain-Fairon). Tout à coup, j’ai vu arriver, de la direction Comblain-la-Tour, mon premier V1, qui correspondait très bien aux photos que vous avez publiées. J’étais ahuri par le bruit assourdissant qu’il émettait, puis arrêt du moteur et chute de l’engin sur le pont roulant de la carrière de granit d'Ouhar, Anthisnes. Comme j’étais sur une hauteur, j’ai eu le loisir de bien regarder le tout.
Huit à dix jours plus tard, j’étais toujours aux labours, au lieu dit "Banc des menteurs", en face de la Ferme de Houp le Loup. Soudain, nouveau bruit infernal, mes trois chevaux se sont cabrés sur leurs pattes arrières en hennissant, puis Boum ! Je dois vous avouer, qu’avec une dame de La Rock, Anthisnes, venue ramasser du bois mort, nous avons eu la trouille de notre vie en voyant le V1 foncer sur nous. Heureusement au dernier moment, le moteur s’est arrêté et il est tombé juste en face de nous, dans le vallon creusé entre les deux fermes précitées. Nous avons été couverts de petits déchets de zinc et de ferraille et plusieurs carreaux des deux fermes ont volé en éclats.
A Ouffet le 29 décembre 1944, une autre bombe volante V1 égarée qui, si elle ne fait pas de victime, s'écrase et explose derrière la ferme Baye rue du Village à moins de cent mètres de l'église réduisant en miettes fenêtres et vitraux.
Le monument
En 1965, la construction de ce monument du souvenir est dû à l'initiative du Syndicat naissant du même nom et de son président, le maître de carrières Jean DEPAUW. Avec l'aide de ses membres, il a motivé les artisans et associations locales à participer à ce projet.
La construction forme une croix et est haute d'un mètre soixante. Elle a pu être réalisée grâce à la générosité et au travail de nombreux citoyens, le tout en collaboration avec les ouvriers communaux qui ont creusé la tranchée entre le site et la morgue pour y déposer le câble électrique.
Contrairement à d'autres, le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale d'Ouffet est donc l'œuvre de tous et a été entièrement réalisé par des bénévoles. Ci-dessous, une liste non exhaustive, des artisans et volontaires ayant participé à la réalisation de ce cénotaphe.
Il faut citer l'architecte, monsieur Jean RENARD de Jemeppes/Meuse père de maître André RENARD notaire à Ouffet, qui en a gracieusement réalisé les plans et a, par discrétion, demandé que son nom ne figure pas sur la construction. Madame Andrée SALE, épouse du notaire, a récemment retrouvé une boîte à cigares que son mari avait gardé en souvenir et dans laquelle étaient rangés quelques menus objets personnels ayant appartenu au père de ce dernier. S'y trouvait également la lettre d'invitation à l'inauguration.
Les structures métalliques ne sont pas d'origine, elles ont été posées en ???? . Des subsides étaient disponibles et le projet a été mis sur pied par les élèves des 5e et 6e primaires de l'entité. Bientôt plus de détails à ce sujet.
Faisant preuve d'une excellente mémoire, les propos ci-dessous nous ont été rapportés en ce mois d'octobre 2022 par monsieur Geovanni LORENZUTTI. Il a participé aux travaux et était apprenti maçon à l'époque.
Avant de couler la dalle de béton, il a d'abord fallu effectuer le terrassement, celui-ci s'est fait à la pioche et à la pelle. Un nombre important de volontaires s'est retroussé les manches. Les terres transportées à la brouette jusque sur la rue Aux Oies sont ensuite chargées sur le tombereau de Joseph ROUXHE et évacuées.
Les pierres du pays sont généreusement fournies par des maîtres de carrières : monsieur Arthur HANS pour le grès, monsieur Jean DEPAUW pour le petit granit.
Monsieur Louis PREVOT, transporteur à Ouffet en a assuré la livraison à pied d'œuvre.
Messieurs Richard GRUSLIN et Joseph ROUXHE, entre autres, ont acheminé les matériaux.
Parmi les maçons et tailleurs de pierres, notre informateur a retenu les noms de René GERARD, Raymond LACROIX, Georges COLLETTE et son fils Robert, Joseph HENRY, Alfred LORENZUTTI...
Monsieur Albert TRINE s'est occupé de l'éclairage.
Monsieur Hubert GRUSLIN assumait, à cette époque, la fonction de bourgmestre. L'inauguration au cimetière d'Ouffet s'est déroulée le dimanche 16 mai 1965.
Dans le cortège, ont pris place les autorités communales, les représentants des divers groupements patriotiques, les enfants des écoles et tous ceux qui généreusement ont participé à la construction de ce monument du souvenir.
Un corso fleuri parcourra les rues du village : 15 chars décorés en grand secret par les écoliers, leurs instituteurs, les anciens combattants, prisonniers de guerre, les associations locales... le tout accompagné de la Royale Harmonie Sainte-Cécile et de plusieurs autres formations musicales wallonnes.
Morts au combat
- Léon BERNARD
Léon est le fils d'Emile BERNARD, bûcheron, époux de Lydie MARSIN, la famille habitait au Petit Ouffet. Apparemment, Léon était marié et avait au moins une fille portant le prénom de Lydia . Après la guerre, de nombreuses recherches ont été entreprises en Belgique et en Allemagne par les proches et les associations patriotiques, sans succès, Léon reste introuvable et le mystère dramatiquement entier.
- Charles HERMAN
Un marbrier indépendant portait ce nom et ce prénom, il habitait rue Hestrumont. S'agit-il de lui ? Cette information reste à vérifier, nous cherchons toujours.
- Samuel LEONARD
Il était tailleur de pierres et a habité rue Haïre en face de la ferme BAYE. Pour info : c'est un des fils de la famille Joseph Léonard, tailleur de pierres et Marie Hamoir dite « Les Zézennes » et installée dans le Tôt. Pour l’anecdote, tous les enfants ont reçu des prénoms tirés de la Bible. Quatre fils : Elie, Josué, Raphaël et Samuel et six filles ; Liette, Rachel, Josée, Anna, Elias et Régine. Recherches toujours en cours
- Auguste LINOTTE
Nous savons seulement qu'il rentre de captivité malade et décède à Ouffet. Actuellement aucun autre renseignement.
- Fernand PIROTTE
Fernand est le fils de Fernand PIROTTE et Jeanne COSTE, ils habitaient une maison surélevée au coin formé par les rues Halbadet et Cuvelier.
Notre héros était caporal au 12e de ligne et trouva la mort à Kuurne lors de la Bataille de la Lys alors qu'il était aux côtés d'Hubert JEHOULET, oncle maternel et parrain de notre informateur.
Les faits sont rapportés dans un livre écrit par Paul BIRON intitulé « Les 18 jours de Mon Mononke » : Ce 24 mai, mon adjoint est tué et le caporal PIROTTE blessé par une rafale de mitrailleuse. Il tente de rejoindre seul l'arrière, le soldat DROUGUET se précipite, le prend sur son dos et c'est à ce moment qu'une balle atteint à nouveau Fernand et le tue.
- Edouard SEPULCHRE
Edouard résidait au manoir de Xhenceval, il est le fils d'Edouard Charles François Joseph SEPULCHRE époux de Louise Marie Claudine Adèle Sophie LOHEST VIVARIO de Ramzée. Notre héros perdra la vie au début de la guerre le 19 juin 1940 à Senlisse-lez-Dampierre en France. Ramené en Belgique, il repose sépulture 27 dans le nouveau cimetière d'Ouffet. Nous cherchons toujours d'autres détails.
- Urbain DEHARD
Urbain était boulanger à l'actuel N°2 Tige Martin, il avait épousé Mathilde Maréchal. Engagé dans la résistance, la Gestapo a un jour matin cerné la maison, il est arrêté, déporté et n’est pas rentré au pays. Voir aussi Commerces rue Tige Martin. Nous cherchons toujours d'autres détails.
- Camille DOYEN
Peu de renseignements jusqu'à présent. Déporté, il est décédé en Allemagne et a été ramené à Ouffet après la guerre, un cycliste était chargé de parcourir le village pour annoncer le retour. Nous cherchons toujours.
Volontaires, combattants et prisonniers de guerre (Archives Ferdinand Braquet)
Pour connaître les noms, placez le curseur sur le visage de la personne à identifier.
Absents lors de la photo, ou résistants ou ???? Raymond BLETARD - Georges MATAGNE - Hubert SIMONIS - Charles THYS - Gilbert Lamer - Auguste LAMER - Alphonse LAMER - André PREVOT - Alexandre PREVOT - Georges MICHEL - Henri FOLIE - Henri PHILIPPART - Félix HENRY - Hubert LARDINOIS et sûrement d'autres...
Voir aussi ci-dessous.
Plus d'infos disponibles pour :
Dessaint Maurice
Genot Joseph
Les « CRAB », lisez Centres de Recrutement de l'Armée Belge
L’an 1940, riche en événements tragiques, a produit également une communauté générationnelle et situationnelle bien spécifique, celle (dite) des « 16-35 ans » regroupée le temps d’un été par les hasards et les nécessités d’une guerre derrière le sigle, malencontreux, de « CRAB », pour « Centres de Recrutement de l’Armée belge ». Pendant la guerre 14-18, lorsque l’armée belge, au fil du conflit, avait toujours peiné à maintenir les effectifs à niveau, il était très difficile de combler les pertes subies, l’essentiel du territoire national étant occupé par l’ennemi.
Dans la seconde moitié des années trente, les autorités militaires avaient avaient donc pris un certain nombre de dispositions légales pour se pourvoir d’une vaste « réserve de recrutement » afin d’alimenter le front en cas de conflit perdurant. C'est ainsi que des hommes de 16 à 40 et même 45 ans, n'ayant aucune connaissance en matières militaires ont reçus dès les 10 et 11 mai 1940 des autorités communales, l'ordre de rejoindre les centres qui leurs étaient désignés pour être évacués vers la France encore libre et constituer ainsi une réserve mobilisable. Dès la capitulation de la Belgique, ces dispositions devenaient obsolètes et la grande majorité rentra au pays.
Ouffet, n'échappera pas à la règle, nous connaissons quatre personnes ayant vécu cette triste expérience :
* Emile PETRE, époux de Marie GENOT, ils habitaient au Petit Ouffet.
* Georges LEDOUX, époux de Claire HOUBLEU, ont habité rue du Village.
* Arsène PETRE, époux de Maria LHONORE, ont habité rue Halbadet.
* Lucien BERLEUR, né à Anthisnes, il habitait rue de Vien.
Vous trouverez ci-dessous deux documents décrivant le sort peu enviable de cette catégorie de citoyens, il s'agit d'une proposition de loi visant à reconnaître un statut de type militaire aux personnes ayant rejoint les Centres de Recrutement de l'Armée Belge (CRAB) pendant la seconde guerre mondiale, projet de loi qui a été accepté d'où les attestations délivrées par la commune aux bénéficiaires afin de les aider à faire valoir leurs droits.
Documents photographiques divers
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